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Le Point, le 16/10/2015
Échange tri et accueil des réfugiés contre visas pour tous les Turcs : Erdogan joue de la position incontournable que lui a donnée la crise des migrants.
PAR MIREILLE DUTEIL
 Le président turc, un allié à la fois incontournable et infréquentable pour les Européens. Le président turc, un allié à la fois incontournable et infréquentable pour les Européens.©Berk Ozkan
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Recep Tayyip Erdogan se frotte les mains. Il entrevoit que la question des migrants, devenue un casse-tête pour l’Union européenne, pourrait lui permettre de redorer son blason sur la scène internationale. Il va peut-être déchanter.
Un premier tri des réfugiés
Les Européens ont besoin de l’autoritaire et dangereux président turc. Son pays abrite 2,2 millions de réfugiés, en grande majorité des Syriens, qui ont fui les bombardements. Or, l’Union européenne voudrait bien que la Turquie fasse un premier tri entre réfugiés politiques et réfugiés économiques, et, plus encore, qu’elle accepte de reprendre ceux qui, en Europe, ne peuvent prétendre au statut de réfugié de guerre. Une demande guère acceptable. À Bruxelles, ce jeudi, lors d’une quatrième réunion des chefs d’État consacrée aux migrants, l’Union a donc proposé 1 milliard d’euros pour alléger l’énorme fardeau financier que les réfugiés font peser sur la Turquie. Celle-ci a répondu qu’elle souhaitait 3 milliards. Angela Merkel a précisé que les Turcs ont déjà dépensé 7 milliards pour les réfugiés et simplement reçu 1 milliard d’euros de l’Europe. L’UE pourrait débloquer les 3 milliards demandés.
Des visas pour 78 millions de Turcs
Deuxième souhait d’Erdogan : profiter de sa position d’allié indispensable pour accélérer les négociations sur les visas pour l’ensemble des Turcs. Ils sont 78 millions. Tous les responsables européens – dont très explicitement François Hollande – n’y sont pas prêts. Pas question d’introduire en Europe des personnes mal contrôlées, qui viendraient travailler, voire « espionner » les réfugiés politiques, en particulier les Kurdes syriens, pour le compte du gouvernement islamiste.
Dans l’immédiat, l’obtention d’un visa devrait être facilitée pour les étudiants et les hommes d’affaires. Personne ne semble prêt en Europe à donner un blanc-seing à Recep Tayyip Erdogan pour la détestable stratégie de la tension qu’il joue dans le seul but politique de rassembler les Turcs autour de l’AKP. Erdogan veut que son parti retrouve une majorité lors des législatives du 1er novembre, quitte à jouer avec le feu. Pour rassembler ses fidèles, encore nombreux parmi la classe moyenne très conservatrice qui a bénéficié de l’embellie économique de la dernière décennie et ne déteste rien tant que les Kurdes, le chef de l’État divise les Turcs. Il joue ostensiblement les non-Kurdes contre les Kurdes et autres minorités alévis (proche des chiites). Son indifférence face à l’attentat de la semaine dernière à Ankara (97 morts) a choqué. Le kamikaze s’est fait exploser au milieu d’une manifestation pacifique de Turcs modernistes, libéraux, globalement de gauche et pro-kurdes. Erdogan a mis trois jours pour déposer une gerbe sur le lieu du crime, et encore était-ce à la demande du président de la Finlande, en visite officielle dans le pays…
Nul, en Europe, n’oublie comment, sous prétexte de frapper les djihadistes de l’État islamique avec lesquels la Turquie entretient une politique ambiguë, il a bombardé des camps du PKK – Parti des travailleurs kurdes de Turquie, mouvement militaire kurde interdit en Turquie – jusqu’en Irak. Or, Ankara et le PKK négociaient depuis le printemps 2014. Erdogan y a mis brutalement fin et a relancé la guerre. Autant de raisons qui font du président turc un allié incontournable avec lequel les Européens ne dîneront qu’avec une longue cuillère.
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