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Les Echos, le 07/06/2018
PIERRICK FAY
Alors que la pression reste forte, la CBRT a augmenté son principal taux d’intérêt à 17,75 %. Elle retrouve une certaine crédibilité aux yeux des marchés.
Alors que la livre turque affiche la deuxième pire performance des principales devises mondiales depuis le début de l’année – derrière le peso argentin – la banque centrale turque (CBRT) a été contrainte de relever une nouvelle fois son principal taux directeur. Et elle emploie la manière forte – à l’image de son homologue argentine le mois dernier – puisque la CBRT a porté son taux de refinancement à une semaine de 16,5 % à 17,75 %, soit une progression de 125 points de base.
Il y a une semaine, elle avait déjà annoncé abandonner son taux au jour le jour au profit du taux à une semaine, afin de simplifier sa politique monétaire, mais aussi de réduire la spéculation. Le 23 mai dernier, la CBRT avait créé la surprise en relevant son principal taux directeur de 3 points de pourcentage pour le porter à 16,5 %. Suite à ce brutal tour de vis, le gouverneur de l’institution monétaire et le vice Premier ministre, Mehmet Simsek ( un ancien banquier de Wall Street), s’étaient rendus à Londres pour convaincre la communauté financière que la Turquie n’hésiterait pas à agir de nouveau, rapporte Bloomberg.
Rebond de la livre
Pour l’heure, ce mouvement d’ampleur a eu l’effet escompté sur les marchés. La livre turque, qui perdait ce matin 0,7 % contre le dollar, s’est redressée et gagnait en début d’après midi, 1,9 % à 4,4671 livres pour un dollar. Mais sur un an, elle a perdu plus de 20 % de sa valeur.
Une dépréciation brutale qui accentue la pression inflationniste sur un pays déjà touché par le rebond du prix du pétrole, dont il est un gros importateur. Les marchés craignent en effet une surchauffe de l’économie turque, qui a retrouvé un bon niveau de croissance (7,3 % en 2017). L’inflation en Turquie a en effet atteint 12,15 % en mai, contre 10,85 % en avril, selon les chiffres officiels publiés lundi. Et ce n’est sans doute qu’un début, les chiffres publiés lundi ayant montré une forte hausse (20 %) de l’indice des prix à la production. Récemment, les économistes de la QNB Finansbank estimaient que l’inflation allait continuer d’augmenter pour atteindre jusqu’à 14 % au troisième trimestre et finir l’année à 12,8 %.
En pariant contre la livre, les investisseurs mettaient donc la pression sur la banque centrale pour qu’elle remonte, encore, ses taux d’intérêt. C’était aussi une façon de tester l’indépendance d’une institution, notamment face aux interventions récurrentes d’Ankara, le président Recep Tayyip Erdogan s’étant fortement opposé ces derniers mois à toute hausse des taux, notamment à un moment où la croissance était en berne et alors que les élections législatives ont lieu le 24 juin.
Pour Phoenix Kalen, à la Société Générale, qui attendait une hausse de 50 pb, cette réunion très attendue, constituait « un autre test pour la crédibilité de la CBRT », compte tenu notamment des « décisions précédentes parfois contre-intuitives » prises par l’institution. La volonté de simplification et la réactivité de la banque centrale sont donc bien perçues par le marché, alors que les bons chiffres de la croissance semblent augmenter la capacité du gouvernement turc à « tolérer » de nouvelles hausses de taux selon l’analyste.
Hausse des taux pour les émergents
Outre la Turquie et l’Argentine, d’autres pays émergents comme l’Inde et l’Indonésie ont commencé à relever leurs taux d’intérêt, poussés notamment par le rebond du dollar américain et par la normalisation de la politique monétaire de la Fed américaine. Ce qui a pesé sur l’indice des pays émergents. « Les banques centrales de ces pays sont dans une position extrêmement inconfortable : la dépréciation de la monnaie est due à des craintes sur la croissance, elle est aussi inflationniste ce qui limite la croissance. Les banques centrales doivent monter les taux pour protéger leur devise, mais là aussi c’est négatif pour la croissance », reconnaît Stéphane Déo à La Banque Postale AM.
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