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Le Figaro, le 31/05/2020
Par Delphine Minoui
Correspondante à Istanbul
La réouverture du marché aux 3600 échoppes, existant depuis 1461, est particulièrement symbolique.
C’est un des pôles d’attraction majeurs d’Istanbul, le poumon économique d’une ville qui attire chaque année des millions de visiteurs. Après deux mois de pause imposée par l’épidémie du coronavirus, le grand bazar rouvre enfin ses portes ce lundi 1er juin au matin. «Nous attendions ce moment avec impatience. C’est un grand jour pour nous», jubile Ahmet Kökler, le président de l’Association des commerçants du grand bazar.
Fermé le 23 mars, alors que les autorités turques se précipitaient pour contenir le Covid-19, ce marché, le plus visité au monde, s’est retrouvé plongé dans un profond silence. Échoppes à l’arrêt. Arcades désertées. Vitrines condamnées à la poussière d’un temps suspendu. Du jamais vu: depuis son ouverture, en 1461, l’historique grand bazar a traversé mille et une crises – tremblements de terre, coups d’État, récessions économiques – qui l’ont contraint à fermer temporairement ses portes ou à ralentir son activité, «mais ce que nous venons de vivre est inédit!», précise Ahmet Kökler.
La réouverture est particulièrement symbolique. Elle coïncide avec le début d’un déconfinement officiel, annoncé en fin de semaine dernière par le président turc Recep Tayyip Erdogan. À partir de ce lundi, les cafés, restaurants, bibliothèques, crèches, musées et lieux historiques peuvent de nouveau ouvrir à travers le pays. Les restrictions concernant les piscines, clubs de sport, concerts en plein air sont également levées. Les interdits de sortie imposés aux jeunes de moins de 18 ans et aux plus de 65 ans sont légèrement assouplis, même s’ils doivent encore rester la majeure partie de leur temps à la maison.
Un marché couvert de 3600 échoppes
Quant au secteur touristique – à peu près 4,5 % du PIB turc -, il prépare impatiemment sa reprise. Dans un pays où la pandémie a fait un peu plus de 4500 morts à ce jour – un chiffre bien plus bas que de nombreux pays européens -, les autorités entendent capitaliser sur leur succès pour attirer – et rassurer – les visiteurs. Et pour relancer leur fragile économie.
Alors que les restrictions de voyage entre certaines villes sont progressivement levées, et que les vols internationaux devraient également reprendre au compte-goutte, de nombreux hôtels misent sur la saison estivale pour sauver des emplois. Mais selon des conditions sanitaires bien précises: nombre limité de clients, règles de distanciation sociale et d’hygiène maximale, désinfection régulière des chambres.
Ces derniers jours, les municipalités de plusieurs grandes villes du pays ont allègrement communiqué sur les réseaux sociaux en révélant, photos à l’appui, les tracés de cercles et l’installation de piquets dans les parcs et sur les plages pour encourager au respect des gestes barrières.
Travail de titan
À Istanbul, la réouverture du grand bazar n’échappe pas à ces prédispositions contraignantes, mais indispensables pour éviter un nouveau pic de contamination. «À chacune des dix-sept entrées du bazar, des masques seront distribués aux clients qui omettent d’en porter. Du gel hydroalcoolique sera mis à leur disposition pour qu’ils se nettoient les mains avant d’entrer. Il est également prévu de désinfecter régulièrement les boutiques», explique Ahmet Kökler.
Un travail de titan dans ce marché couvert de 30.700 mètres carrés qui contient 3 600 échoppes et où travaillent quelque 20.000 personnes. Mais l’enjeu en vaut la peine pour ce représentant des artisans du bazar, également propriétaire de plusieurs bijouteries: «C’est un redémarrage truffé d’incertitude. Nous savons pertinemment qu’on ne retrouvera pas du jour au lendemain les 300.000 visiteurs quotidiens de l’année dernière. Mais nous n’avons pas d’autre choix. L’économie doit redémarrer. Les gens ont besoin de travailler. La vie doit reprendre, même progressivement .»
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