Le Parti de la justice et du développement (AKP), au pouvoir, soupçonné par certains de vouloir légitimer par ce biais le mariage religieux, n’en est pas à son premier scandale en la matière. En avril 2016, une affaire de pédophilie impliquant la fondation Ensar, très proche de la formation au pouvoir, avait fait les gros titres des journaux pendant plusieurs semaines. Cette fois, la presse turque condamne dans sa grande majorité l’initiative, y voyant au mieux une maladresse, au pire une atteinte inacceptable aux droits des mineurs.