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Le Figaro, le 31/05/2016
Mar Gabriel, ceint d’un mur de plusieurs kilomètres de long, est un des hauts lieux de la foi syriaque. Le site est l’objet de la convoitise de l’État et des voisins kurdes ; plusieurs procès ont été engagés afin de grignoter des hectares de terre syriaques.
Fondé au Ve siècle et considéré par les syriaques comme une seconde Jérusalem, Mar Gabriel fut vidé de ses occupants après le génocide de 1915. Depuis 1970, il connaît une certaine renaissance et abrite le siège de l’évêché de la région de Tur Abdin.
Aujourd’hui, les différends cadastraux sont aussi nombreux que les villages chrétiens et dans chaque commune, les voisins kurdes convoitent les terres des syriaques.«Ils se disent peut-être qu’on est chrétien et qu’on a besoin de souffrir» ironise Mirza Abulut, le prêtre de Bsorino, autre village chrétien du Tur Abdin.
Ce sont les mêmes chants en araméen qui, depuis le IVe siècle, accompagnent les défunts vers leur dernière demeure. Ici, à Ainwardo, c’est l’occasion pour la communauté chrétienne de se retrouver. Cependant, nombre des membres de cette famille font partie de la diaspora syriaque et sont installés en Allemagne. Le village ne compte plus que 3 familles chrétiennes.
Dans le Tur Abdin, chaque maison est une forteresse et l’église Mar Hodtschabo de Ainwardo est un exemple d’architecture militaire. Un seul accès constitué d’une épaisse porte en bois permet de franchir le mur d’un mètre d’épaisseur. En 1915, pendant le génocide des arméniens et des syriaques, les habitants de la ville résistèrent à un long siège de l’armée ottomane.
Il y avait un million de syriaques à la veille du génocide de 1915. Dans les années 60, il n’étaient plus que 130.000. Aujourd’hui, il ne reste dans le Tur Abdin que 2500 syriaques. Cependant, depuis quelques années, des dizaines de familles de la diaspora sont revenues. Ici, une fête de fiançailles dans le village de Derkube (Karagöl).
La beauté tourmentée des paysages de cette région du sud est de la Turquie ne laisse pas indifférent. La nostalgie des anciens et la quête identitaire des plus jeunes ont dynamisé le tourisme dans le Tur Abdin mais la reprise du conflit entre le PKK et l’armée turque a brisé cet élan.
Tout près de la frontière syrienne se tient le monastère Mar Augin, placé sur la face sud du Mont Izlo, il fut créé au IVe siècle, abandonné en 1968 et rouvert en 2011. Aujourd’hui, le frère Yuyakim veille, seul, sur ce monastère qui comptait plus de 350 moines à son apogée.
Mar Augin, en son temps visité par l’aventurière britannique Gertrude Bell, fut un centre important de la religion syriaque. Pour le frère Yuyakim, «il n’y a pas d’endroit plus beau pour un moine».
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Découvrez le reportage de notre envoyé spécial à Tur Abdin (sud-est de la Turquie) sur Le Figaro Premium.
En voici un extrait:
«L’église est pleine à craquer de femmes endeuillées. Faute de place, les hommes se sont rassemblés dans le jardin envahi par les coquelicots. Les chrétiens syriaques orthodoxes de la région du Tur Abdin («la montagne des serviteurs de Dieu») portent en terre la grand-mère de Februbiye Akyol, 27 ans, la maire de Mardin, l’unique chrétienne à diriger une ville en Turquie. Devant la tombe, un aréopage d’ecclésiastiques en soutane noire entonne en araméen un chant aux morts que leurs lointains prédécesseurs entonnaient déjà au IVe siècle. Une dizaine de prêtres des villages de la contrée ont fait le déplacement, une grande partie de la famille est venue d’Allemagne, les amis et les connaissances des villes voisines ou des hameaux plantés sur les sommets des vallons. Les obsèques sont un événement qui dépasse la personnalité de la petite-fille de la défunte, une jeune femme engagée dans la défense des droits des minorités. Elles sont, comme chaque enterrement, une occasion donnée à la communauté chrétienne de se retrouver et de constater l’évidence du déclin. Ils étaient 1 million à la veille du génocide de 1915, encore 130.000 dans les années 1960, les derniers syriaques du Tur Abdin ne sont plus que 2500.»
http://www.lefigaro.fr/international/2016/05/29/01003-20160529ARTFIG00137-en-turquieles-derniers-syriaques.php?redirect_premium
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