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Le Point, le 29/07/2015
Par Michel Colomès
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En acceptant de jouer le jeu de la coalition anti-Daesh, le président turc a oublié de préciser que son ennemi n° 1 reste le séparatisme kurde...
Barack Obama a été contraint d’accepter la création d’une zone tampon d’une centaine de kilomètres de long et cinquante de large, au nord de la Syrie.
Barack Obama a été contraint d’accepter la création d’une zone tampon d’une centaine de kilomètres de long et cinquante de large, au nord de la Syrie.AFP©AHMAD AL-RUBAYE
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Les engagements apparents et la bonne volonté d’Erdogan dans sa conversation téléphonique avec Obama il y a tout juste une semaine n’ont pas fait illusion très longtemps. Si la Turquie a démontré qu’elle se rangeait aux côtés de la coalition pour aller bombarder les forces de l’organisation État islamique, elle a lancé, pratiquement simultanément des raids aériens contre ceux qui, pourtant, depuis le début du conflit, se sont précisément montrés les adversaires les plus résolus de Daesh. Erreur stratégique ? Contradiction politique ? Pas du tout. Les troupes kurdes du PKK que les F16 turcs ont bombardées sont qualifiées par le commandement turc « d’objectifs rebelles », tout comme les djihadistes de l’EI.
C’est bien là toute l’ambiguïté du marché conclu entre le président des États-Unis et son homologue turc. Après l’attentat de Suruç, qui a fait 32 morts le 20 juillet, Erdogan a paru accepter de rejoindre la coalition des pays qui combattent l’État islamique. Ce qui implique de permettre aux chasseurs bombardiers de l’armée de l’air américaine, grâce à l’utilisation des bases turques, de n’être plus qu’à 15 minutes de vol de leurs objectifs en Syrie.
Confisquer une partie de son territoire à Bachar el-Assad
À ceci près qu’il y avait une condition pour qu’Ankara rejoigne les rangs des alliés : Obama a dû accepter la création d’une zone tampon d’une centaine de kilomètres de long et cinquante de large, au nord de la Syrie. Les aviations américaine et turque devraient sécuriser ce périmètre qui permettrait, à la fois d’éviter que la frontière turque soit au contact de territoires conquis par l’État islamique et d’établir dans cette zone des camps pour les centaines de milliers de réfugiés syriens qui, aujourd’hui, posent problème par leur présence au gouvernement turc.
Malheureusement, tout semble indiquer que le président américain, en acceptant ce marché, a juste oublié quelques impondérables politiques et militaires.
Le premier, c’est qu’il s’agit de confisquer au pouvoir syrien de Bachar el-Assad, tout diminué et controversé qu’il soit, une partie du territoire de son pays. Même s’il est évident qu’aujourd’hui il n’en a plus le contrôle. En droit international, cela s’appelle une dépossession. Et il faudrait au minimum un vote de l’ONU pour rendre légale cette confiscation.
Le deuxième problème, lui, n’est ni théorique ni politique. Il est pratique et d’ordre militaire. Actuellement, la zone tampon envisagée, qui s’étend au nord-est d’Alep est sous le contrôle de l’État islamique. Qui va aller lui reprendre par les armes ce périmètre dit d’exclusion qui inclut la ville sainte de Dabiq ? Des troupes américaines au sol, il n’en est pas question. Des turques non plus, d’ailleurs. Alors il va falloir s’appuyer sur ceux qui combattent Daesh, tout comme Bachar el-Assad. Sauf que les groupes rebelles amis de la Turquie ne sont pas les plus pugnaces contre les djihadistes. Les seuls qui le soient vraiment – outre les Kurdes dont Ankara ne veut pas entendre parler – ce sont les militants islamistes d’Al-Nostra, liés à Al-Qaïda.
Une improbable zone tampon
Ce qui veut dire qu’il serait possible de voir au nord de la Syrie des troupes d’Al-Qaïda tenter de déloger des djihadistes de l’État islamique avec l’appui aérien de l’US Air Force pour créer une zone tampon pour les réfugiés syriens. Impensable.
C’est pourtant dans cette contradiction que semble s’être mis Obama en cédant au président turc. Et d’ailleurs, en se mettant à dos par la même occasion les Kurdes de Syrie, comme ceux de Turquie ou d’Irak, qui voient d’un très mauvais Å“il la création de ce périmètre sécurisé. Tout simplement parce qu’il empêcherait la jonction de deux régions à majorité kurde. Et donc, la création de ce sanctuaire kurde, amorce, espèrent ses promoteurs, d’une future nation. C’est d’ailleurs bien la mise en place de cet obstacle que vise le perfide Erdogan.
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