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Le Point avec AFP, le 15/06/2018
Les eaux de la mer Noire lèchent paisiblement la côte du village turc de Karaburun, près d’Istanbul, où des buffles d’eau paissent tranquillement.
Mais si le président Recep Tayyip Erdogan remporte les élections du 24 juin et parvient à faire aboutir l’un de ses projets les plus controversés, ce paysage bucolique sera transformé en un gigantesque canal, sur le modèle de ceux de Suez ou du Panama.
Le Canal Istanbul est l’un des plus ambitieux des projets qualifiés de « fous » par M. Erdogan lui-même et qui, au cours de ses quinze années au pouvoir, a transformé le pays, en y construisant de nombreux aéroports, ponts, routes et tunnels.
Ici, les publicités pour les ventes de terrain et de propriétés avec vue sur le canal se multiplient. Dans une vidéo de campagne, M. Erdogan présente la zone transformée, avec des ponts s’entrecroisant sur le canal et de nombreux immeubles de luxe.
Les responsables turcs affirment que le canal est une nécessité pour désengorger le détroit du Bosphore, souvent embouteillé et dans lequel plusieurs accidents ont eu lieu. Mais les opposants au projet dénoncent une catastrophe environnementale qui détruira le peu d’espaces verts restants dans la région stambouliote et perturbera de façon définitive l’écosystème.
« Marque internationale »
Le canal est devenu un enjeu de la campagne électorale, l’actuel président brandissant ce projet comme la preuve de sa vision d’une Turquie avec l’une des économies les plus innovantes et florissantes au monde.
Les autorités affirment que le canal de 45 kilomètres qui liera la mer Noire à la mer de Marmara pourra être emprunté par 160 navires chaque jour.
« Ce sera une marque internationale », a clamé le président en campagne.
Son principal rival dans la course à la présidence, Muharrem Ince, candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), a clairement affirmé que s’il était élu, il abandonnerait ce projet.
« Je ne le construirai pas. Je ne peux pas dépenser des milliards de dollars du pays pour construire un canal », a-t-il déclaré. « Vous m’excuserez, mais c’est hors de question ».
Le Canal Istanbul est le dernier d’une série de projets spectaculaires entrepris par M. Erdogan, comme le troisième pont au-dessus du Bosphore, deux tunnels creusés en-dessous et un troisième aéroport à Istanbul qui doit ouvrir en octobre.
L’objectif est de tirer davantage de bénéfices financiers de la position d’Istanbul comme centre de transit maritime et limiter le temps d’attente des navires qui souhaitent emprunter le Bosphore et qui doivent actuellement parfois rester ancrés plusieurs jours en dehors du détroit.
« Massacre environnemental »
Mais pour ses détracteurs, ce projet va trop loin.
« Nous ne le voyons pas comme un simple projet de canal, mais plus comme une tentative d’attirer plus de logements et de chantiers », explique à l’AFP Nuray Colak, du groupe Kuzey Ormanlari (Forêts du nord), évoquant un « massacre environnemental ».
Dans une volonté apparente de contrer ces critiques, M. Erdogan a également promis dans sa campagne de construire de grands « parcs nationaux » à l’image de Hyde Park à Londres ou Central Park à New York.
Pour Pelin Pinar Giritlioglu, de la Chambre des Urbanistes d’Istanbul, le projet va limiter des ressources en eau cruciales et conduire à la destruction de l’équivalent de 20.000 terrains de football de forêts.
« Canal Istanbul (…) menace sérieusement la production (agricole) et l’avenir de la Turquie », met-elle en garde.
A Karaburun, en revanche, où les affiches électorales de M. Erdogan arborent son portrait avec le message « une grande Turquie veut un leader fort », certains habitants sont impatients de voir aboutir le projet.
« J’ai des terres ici qui par le passé ne valaient rien, mais vont devenir deux à trois fois plus rentables. Nous y gagnerons tous », affirme à l’AFP Osman Kaptan, 76 ans.
Plus au sud, dans le village de Baklali, Halit Ozyigit, un berger de 64 ans, craint que cela ne signifie la fin du métier qu’il pratique depuis ses 10 ans. « Il n’y aura plus d’animaux ou de pâturages si le canal passe par ici », s’inquiète-t-il, non loin de l’endroit où broutent ses buffles d’eau. « Tout sera mort, l’élevage sera mort ».
Karaburun (Turquie) (AFP)
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