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Le Parisien, le 14/02/2017
Le zèle affiché par le Premier ministre turc Binali Yildirim pour défendre une révision constitutionnelle voulue par le président Recep Tayyip Erdogan pourrait surprendre, puisque le texte prévoit la suppression de son poste.
Mais depuis son arrivée à la tête du gouvernement en mai 2016, M. Yildirim, officiellement maître de l’exécutif, a fait preuve d’une loyauté sans faille envers le véritable homme fort de la Turquie, M. Erdogan.
Si la réforme est validée lors d’un référendum fixé au 16 avril, les pouvoirs du Premier ministre seront transférés au chef de l’Etat et la fonction disparaîtra au profit d’un ou plusieurs postes de vice-président.
L’abolition de ce poste qui a existé non seulement depuis la création de la Turquie moderne en 1923, mais aussi sous l’Empire ottoman, est l’un des changements les plus radicaux apportés par cette réforme.
« Avec deux capitaines, le bateau coule. Il ne doit y avoir qu’un capitaine », a récemment affirmé M. Yildirim, ingénieur en construction navale de formation et ancien directeur de la régie municipale des voies maritimes d’Istanbul.
« Les gens sauront pour qui voter, de qui attendre des actions, qui tenir pour responsable. Cette personne est désormais le président », a déclaré M. Erdogan.
Grand Vizir
« Peu m’importe que le poste de Premier ministre soit aboli », affirme Asli Aydintasbas, du Conseil européen des relations internationales. « Ce qui me gêne, c’est qu’il n’y ait plus les contre-pouvoirs à la présidence qu’il devrait y avoir dans une démocratie. »
En Turquie, au 14e siècle, déjà , le Grand Vizir ottoman (sadrazam) avait une fonction équivalente à celle de Premier ministre, et était parfois même plus puissant que le sultan.
Ce poste s’est maintenu jusqu’à la chute de l’Empire ottoman. Lorsque le fondateur de la Turquie moderne, Mustafa Kemal, est devenu son premier président, il fit du héros de guerre Ismet Inönü son Premier ministre.
Pendant des décennies, ce poste a été le plus important du système politique turc. M. Erdogan lui-même est devenu le leader incontesté de la Turquie en étant chef du gouvernement de 2003 à 2014.
Le président de la République a quelques pouvoirs sous la Constitution actuelle, établie après le coup d’Etat militaire de 1980, mais il est devenu d’usage de ne pas les utiliser.
Le prédécesseur de M. Erdogan, Abdullah Gül, a même été surnommé « le Notaire », du fait qu’il se contentait d’approuver les textes législatifs.
Après son élection à la présidence en 2014, M. Erdogan a bouleversé les usages, n’hésitant pas à écarter son premier chef du gouvernement, Ahmet Davutoglu, dès que les dissensions entre les deux hommes sont devenues trop fortes.
Loyal serviteur
Né dans une famille pauvre d’Erzincan (est), Binali Yildirim, 61 ans, s’est toujours montré fidèle à Recep Tayyip Erdogan, qu’il a servi pendant des années au ministère des Transports, chapeautant les mégaprojets qui font la fierté du chef de l’Etat.
Bien que des rumeurs de désaccords affleurent parfois, M. Yildirim apparaît en public comme un loyal serviteur prêt à se sacrifier pour le système présidentiel.
Si le texte est adopté, l’abolition de la fonction de Premier ministre sera effective après les élections législatives et présidentielle de novembre 2019.
En Iran, l’abolition du poste de Premier ministre en 1989 avait rayé Mir Hossein Moussavi de la hiérarchie de la République islamique. Il a plus tard été l’un des chefs du mouvement de contestation du pouvoir en 2009.
Mais il y a fort à parier que M. Yildirim sera l’un des probables deux vice-présidents, l’autre pouvant potentiellement être Devlet Bahçeli, leader de la droite ultranationaliste (MHP) qui soutient le parti au pouvoir (AKP) sur ce texte.
« Le référendum est la dernière étape avant que la Turquie n’adopte formellement un système où règne un seul homme », estime Marc Pierini, professeur invité à Carnegie Europe.
« Si elle est approuvée, la nouvelle Constitution introduira des changements drastiques à la gouvernance du pays », souligne-t-il.
Mais M. Erdogan a qualifié de « mensonges » les affirmations selon lesquelles les changements apportés à la Constitution mèneraient au gouvernement d’un seul homme, à une justice arbitraire et à un Parlement affaibli.
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