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Le Figaro, le 13/11/2019
Par Adrien Jaulmes, Correspondant à WashingtonLes deux chefs d’État font mine de s’entendre alors que les différends sont nombreux entre les deux pays.
La relation personnelle entre Trump et Erdogan est à peu près la seule qui fonctionne encore entre les deux pays Utrecht Robin/Utrecht Robin/ABACAPRESS.COM
Donald Trump a accueilli le président turc Recep Tayyip Erdogan en grande pompe à la Maison-Blanche. La visite avait été promise par le président américain à son homologue turc pendant leur conversation téléphonique du 6 octobre, en même temps qu’il laissait à la Turquie le champ libre pour envahir le nord-est de la Syrie, abandonnant ses alliés kurdes syriens.
Leurs entretiens ont eu lieu alors que s’ouvraient au Congrès les auditions publiques des témoins de l’enquête parlementaire visant à la destitution de Trump.
Erdogan et Trump ont insisté sur leurs excellentes relations. «Laissez-moi vous dire que je suis un grand fan du président», a dit Trump pendant leur conférence de presse commune. Erdogan a de son côté salué «son grand ami, le président américain». Mais cette relation personnelle entre les deux hommes est à peu près la seule qui fonctionne encore entre les deux pays. Les sujets de tension sont nombreux.
Un allié de plus en plus problématique
Membre historique de l’Otan, la Turquie est vue à Washington comme un allié de plus en plus problématique. Sa politique ambiguë en Syrie, où la Turquie a donné la priorité à la lutte contre les Kurdes au combat contre l’État islamique, avait soulevé quelques interrogations ; celles-ci ont été renouvelées par la découverte de la cachette du «calife» al-Baghdadi à quelques kilomètres de la frontière turque.
Mais c’est surtout le rapprochement d’Ankara avec Moscou qui a suscité les réactions américaines les plus vives. L’annonce cet été de l’achat par la Turquie du système de défense anti-aérienne russe S-400 a été vue comme une trahison par Washington. En rétorsion, les Américains ont suspendu la livraison des avions F-35 à la Turquie, qui était associée au programme et dont les pilotes avaient commencé à être formés.
L’invasion turque du nord-est de la Syrie, même si elle a été autorisée par Trump, a achevé de convaincre les milieux politiques, diplomatiques et militaires américains du manque de fiabilité de cet allié. Elle a été aussi l’occasion d’un rare vote des Républicains aux côtés des Démocrates pour condamner l’abandon des alliés kurdes syriens, et l’invasion de la zone qu’ils contrôlaient. Les critiques ont émané des milieux conservateurs américains, notamment celles d’élus républicains, mais aussi celles des organisations chrétiennes soucieuses du sort des chrétiens du Rojava, persécuté avec les Kurdes par les milices islamistes alliées des Turcs.
Reconnaissance du «génocide arménien»
Autre signe de cette défiance, la Chambre des représentants a voté massivement, le 29 octobre dernier, la reconnaissance du génocide des chrétiens arméniens et assyriens par l’Empire ottoman en 1915, ce qu’elle n’avait jamais fait jusqu’à présent. «Certains ont tenté de répandre des mensonges pour dynamiter notre relation», a dit Erdogan, en citant le vote de la Chambre, en espérant que le Sénat ne voterait pas le texte. Il a aussi rappelé que la Turquie «demeure le premier partenaire des États-Unis dans la lutte contre le terrorisme».
Le président Turc a cité l’État islamique, mais aussi d’autres «organisations terroristes», notamment le mouvement kurde syrien du YPG, qui a pourtant été le meilleur allié des États-Unis et des Occidentaux contre les djihadistes. Erdogan a aussi rappelé ses griefs contre l’organisation de Fethullah Gülen. Réfugié en Pennsylvanie depuis 1999, ce prêcheur islamiste, qui fut l’allié du président turc lors de sa conquête du pouvoir, est devenu son ennemi juré depuis leur rupture en 2013. Depuis le coup d’État qui a failli le renverser, en 2016, Erdogan accuse Gülen d’avoir ourdi le putsch avec le soutien de Washington. «Nous avons expulsé nos terroristes, je suis sûr qu’ils feront de même pour nous», a dit Erdogan, qui réclame, jusqu’à présent en vain l’extradition de Gülen.
Nous sommes d’accord avec Trump pour trouver des solutions à ces problèmes et renforcer nos liens, en dépit du refroidissement de nos relations.
Erdogan
Trump a aussi évoqué la question des S-400. «L’achat de ce système par la Turquie a créé un sérieux défi pour nous, nous en avons parlé, et nous espérons résoudre ce problème», a dit Trump sans préciser comment. «Si la Turquie n’abandonne pas le programme des S-400, il y aura des sanctions, avait annoncé dimanche sur la chaîne CBS le conseiller de Trump à la Sécurité nationale, Robert O’Brien, et la Turquie va sentir leur impact.» Ancien responsable des affaires d’otages, O’Brien avait participé directement à la libération d’un pasteur américain détenu en Turquie, que Washington avait fini par arracher après avoir pris des mesures de rétorsion financières et économiques contre Ankara.
Trump s’est enfin fait l’écho des récriminations de la Turquie vis-à -vis des Européens, notamment la France et l’Allemagne, pour les inciter à rapatrier leurs ressortissants ayant combattu dans les rangs de l’État islamique. Dans leur entretien précédent leur conférence de presse, Trump a aussi évoqué les remarques faites par Emmanuel Macron dans son entretien avec l’hebdomadaire The Economist, où le président français s’était interrogé sur la validité de l’alliance turque au sein de l’Otan. «Le président Erdogan a été très déçu par la déclaration française… je pense que ça lui a beaucoup déplu…», a dit Trump. «C’est inacceptable», a commenté Erdogan.
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