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Le Figaro, le 01/09/2020
Par Nicolas Barotte
RÉCIT – En août, le Tonnerre a profité de son passage pour observer les opérations menées par le bâtiment sismique turc Oruç Reis, dont l’activité contestée a ravivé les tensions entre la Grèce et la Turquie.
Le navire de recherches Oruç Reis, escorté par des bâtiments de guerre turcs, navigue, le 12 août, dans les eaux territoriales grecques où il y étend des câbles sous-marins, en quête d’hydrocarbures. -/AFP
En prenant la direction du Liban, pour acheminer l’aide française à Beyrouth, dévastée par l’explosion du 4 août, le Tonnerre a été longuement suivi. Après avoir opéré une navigation conjointe avec la Marine grecque, la frégate française «a été souplement escortée par un navire turc», rapporte un diplomate dans un euphémisme.
L’épisode illustre encore un peu plus les rapports de défiance qui se sont installés en Méditerranée orientale entre la France et la Turquie. Depuis plusieurs mois, les Marines se toisent et s’observent alors qu’Ankara tente la politique du fait accompli pour faire valoir des droits sur les ressources gazières au sud de Chypre et faire circuler des navires violant l’embargo sur la livraison d’armes en Libye. Paroxysme des tensions des derniers mois, un navire de guerre turc a, en juin, «illuminé», c’est-à-dire visé avec son radar de tir, la frégate Le Courbet qui tentait d’«interroger» un bâtiment suspect, le Cirkin, dans le cadre de la mission de l’Otan «Sea Guardian».
Après ce geste agressif, la France s’est retirée partiellement de l’opération. «Les navires français ne seront plus susceptibles de se retrouver en première ligne», précise-t-on. La ministre des Armées, Florence Parly, avait ensuite protesté au sein de l’Otan contre le comportement de cet «allié» particulier. Huit autres pays seulement l’avaient suivie. En août, le Tonnerre a profité de son passage pour observer les opérations menées par le bâtiment sismique Oruç Reis , dont l’activité contestée a ravivé les tensions entre la Grèce et la Turquie. «La distance entre l’Oruç Reis et les bâtiments de guerre qui l’entourent pourrait ne pas permettre techniquement des opérations de forage», note-t-on. De toute façon, l’exploitation de ces ressources demandera encore des années. La démonstration de force turque en mer est donc avant tout politique. Au nom de la liberté de navigation et du respect du droit international, la France s’y oppose et prend parti pour la Grèce.
Avertissement guerrier
Mais l’engrenage ne s’enraie pas. Alors que la mission de l’Oruç Reis a encore été prolongée, la Marine turque a décidé de procéder cette semaine à des exercices en mer avec des tirs réels. Un avis a été transmis pour permettre aux bâtiments étrangers d’éviter la zone. «Ce type d’exercices militaires n’est pas inhabituel a priori. Mais dans le contexte, il comporte un signal politique», explique Hugo Decis, chercheur à l’IISS et spécialiste de la Méditerranée orientale. L’avertissement guerrier est clair. «Mais il faut noter une différence avec la Grèce, qui a aussi mené un exercice en mer la semaine dernière: la Turquie est seule alors qu’Athènes avait pu associer la France, l’Italie et Chypre», note le chercheur. La Grèce multiplie elle aussi les manœuvres militaires pour impressionner son rival turc. Le risque d’un incident n’est pas à négliger.
L’exercice «Eunomia» avait été planifié depuis le mois de mars. À l’époque, c’est la présence du Yavuz qui avait poussé les quatre pays à vouloir s’affirmer dans la zone. L’intention est là aussi de faire une démonstration. La frégate Lafayette s’est jointe à la manœuvre sans avoir à se déplacer beaucoup: la France a quasiment en permanence une frégate dans le «canal de Syrie», en lien avec les opérations qu’elle mène au Levant. Il n’est pas prévu pour l’instant que le porte-avions Charles-de-Gaulle, qui reprend la mer, se rende sur la zone. Au ministère des Armées, on voudrait éviter l’escalade des forces.
Au large des côtes égyptienne et israélienne, avec la présence de navires russes et américains, la Méditerranée orientale est particulièrement sensible. D’où la prudence de certains. Si les Britanniques possèdent des bases à Chypre, ils se tiennent à l’écart des tensions pour préserver leurs ressortissants dans la partie nord de l’île, contrôlée par la Turquie depuis 1974. Avant de participer à «Eunomia», l’Italie a de son côté effectué un «passex» avec la Turquie, c’est-à-dire une manœuvre conjointe en mer… Rome veut ménager la chèvre et le chou. Tout comme les États-Unis, qui ont réalisé la semaine dernière une manœuvre avec les bâtiments turcs.
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