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Le Figaro, le 03/08/2020
Par Delphine Minoui
DÉCRYPTAGE – L’homme fort de la Turquie compte aller jusqu’au bout des travaux lancés pour défendre ses droits en Méditerranée orientale et en mer Égée.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan souhaite obtenir «de nouvelles victoires» pour son pays. ADEM ALTAN/AFP
L’escalade a été évitée de justesse. Après une semaine de tensions politico-militaires et un intense marathon diplomatique, Ankara a finalement provisoirement renoncé, mardi 28 juillet, à son projet d’exploitation d’hydrocarbures au large des côtes grecques. «Notre président a déclaré que tant que les négociations sont en cours, nous allons attendre quelque temps afin d’adopter une attitude constructive», a indiqué le porte-parole de Recep Tayyip Erdogan, Ibrahim Kalin, en précisant que la Turquie était prête à discuter avec la Grèce, «un pays voisin important».
La discorde trouve son origine dans la délimitation du plateau continental autour de l’île grecque de Kastellorizo, située à 2 kilomètres des côtes turques et à plus de 560 kilomètres de la Grèce continentale. Faisant fi des craintes d’Athènes, Ankara prend, mardi 21 juillet, l’initiative controversée de dépêcher son navire de recherche sismique Oruç Reis vers ce charmant petit bout de rocher léché par les eaux bleues de la mer Égée. Pis. Le bateau est escorté de 18 navires de guerre turcs. Affolée, la marine grecque déclenche alors l’alerte maximale, déployant à son tour une escadre dans la région.
L’épisode débouche aussitôt sur un déluge de réactions européennes. Le président Emmanuel Macron condamne ce nouvel acte de provocation turc. L’Allemagne, d’habitude prudente dans ses relations avec la Turquie, emboîte le pas. L’Union européenne va même jusqu’à évoquer l’éventualité de sanctions économiques. «La ferme condamnation de la provocation turque par le président français Emmanuel Macron a certainement joué un rôle dissuasif important tout comme le coup de fil de la chancelière allemande, Angela Merkel, au président Recep Tayyip Erdogan lui demandant de cesser ses forages illégaux», note le journal Ta Nea.
Faiblesse européenne
Le dossier est-il pour autant clos? «Tout ceci n’est qu’apparence», s’inquiète le quotidien grec de centre gauche, selon lequel «l’appel au dialogue d’Ankara est miné». «La Turquie, poursuit-il, pose ses conditions en exigeant, notamment la démilitarisation des îles de la mer Égée pour s’asseoir autour de la table avec la Grèce.» Des ambitions dont ne se cache pas le président Erdogan.
Dans un message vidéo publié le jeudi 30 juillet à l’occasion de la «fête du Sacrifice» (Kurban Bayrami), l’homme fort de la Turquie a rappelé sa détermination à «couronner avec une victoire pour nous et nos frères la lutte que nous menons dans une large géographie allant de l’Irak à la Syrie jusqu’à la Libye», en précisant que son pays ira jusqu’au bout des travaux lancés pour défendre ses droits en Méditerranée orientale et en mer Égée. Promettant de «léguer à nos enfants de nouvelles victoires», Erdogan a également saisi l’occasion de son allocution pour souligner qu’à l’instar de la transformation de l’illustre basilique Sainte-Sophie en mosquée, la Turquie n’hésitera pas à user de ses «droits de souveraineté».
Le président turc n’en est pas à son premier coup de force en Méditerranée. Profitant de la faiblesse européenne, il s’est déjà prêté au même genre d’exercice au large de Chypre en mai. Depuis un accord scellé en novembre 2019 avec le Gouvernement d’union nationale libyen (GNA), renforcé par ses récentes victoires militaires à Tripoli, il mise également sur l’exploitation de champs d’hydrocarbure en Méditerranée orientale.
Car son bras de fer va bien au-delà de la Grèce. Motivé par des intérêts à la fois politiques et économiques, adepte des références à la grandeur du passé ottoman, il se rêve en chef de file du monde arabo-musulman, dans le cadre d’un autre duel qui se joue notamment avec l’Égypte et ses parrains saoudiens et émiriens. Au Caire, le maréchal Sissi, ennemi des Frères musulmans, dont il accuse Erdogan de faire partie, montre des signes d’impatience. La semaine passée, le Parlement égyptien lui a donné son feu vert pour intervenir militairement en Libye si la Turquie ne mettait pas fin à ses «ingérences».
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