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Le Monde, le 10/01/2018
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Ankara a convoqué, mardi 9 janvier, les ambassadeurs d’Iran et de Russie pour protester contre l’offensive menée par l’armée syrienne et l’aviation russe dans la région d’Idlib
La ville syrienne d’Idlib, le 8 janvier, après une explosion. OMAR HAJ KADOUR / AFP
Ulcérée par l’offensive menée par le régime de Damas dans la région d’Idlib (nord-ouest de la Syrie), la Turquie a convoqué, mardi 9 janvier, les ambassadeurs d’Iran et de Russie au ministère des affaires étrangères, à Ankara. Il s’agissait de leur dire l’« embarras » turc face à la « violation des frontières de la zone de désescalade d’Idlib » telle qu’elle avait été définie au printemps 2017, lors d’un accord tripartite à Astana (Kazakhstan). Les deux diplomates ont été priés de demander à leurs pays respectifs de faire pression sur Damas pour en finir avec les opérations militaires à Idlib.
Depuis octobre, le régime syrien mène, avec l’appui de l’aviation russe, une offensive dans le sud-est de la province. Sous le contrôle d’une multitude de groupes rebelles dominés par l’ex-Front Al-Nosra (filiale syrienne d’Al-Qaida), la région d’Idlib abrite 2,6 millions de personnes, dont plus d’un million de déplacés en raison du conflit. Forte du soutien militaire de ses alliés russe et iranien, l’armée de Bachar Al-Assad a conquis une centaine de villages de la province et cherche désormais à prendre le contrôle de la route qui relie Damas à Alep, ainsi que de la base d’Abou Al-Douhour, tenue par les rebelles. Les opérations militaires ont jeté des milliers de civils sur les routes, toujours plus près de la frontière turque. Or, la Turquie, qui héberge déjà 3 millions de réfugiés syriens, ne veut pas d’un nouvel afflux, quand bien même sa frontière est fermée à double tour.
« Sous le couvert de la lutte contre Al-Nosra, les forces du régime frappent aussi les rebelles modérés, a déploré, mardi, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, non sans mettre en garde l’allié russe. Cette attitude pourrait saboter le processus de règlement politique » du conflit.
Postes d’observation à Idlib
Les 29 et 30 janvier, un sommet doit réunir, à Sotchi, la station balnéaire russe des bords de la mer Noire, le régime de Damas, ses parrains russe et iranien, la Turquie et les opposants syriens, afin de mettre fin au conflit qui a fait plus de 340 000 morts depuis 2011. Mais jamais l’attelage Russie-Iran-Turquie n’a paru aussi fragile.
Du point de vue turc, l’offensive sur Idlib est une violation de l’entente décidée à Astana entre Moscou et Téhéran, les principaux soutiens du régime syrien, et Ankara, qui soutient les rebelles opposés au pouvoir de Bachar Al-Assad. En mai 2017, la triade s’était entendue pour instaurer quatre « zones de désescalade », prétendument « sécurisées », dans le cadre d’une trêve, conclue pour six mois.
En accord avec Moscou et Téhéran, la Turquie a établi, à l’automne 2017, des postes d’observation à Idlib, non sans susciter les interrogations de ses partenaires lorsque ses troupes se sont fait escorter par les djihadistes dès leur entrée dans la province. Depuis, un modus vivendi a été trouvé.
Cette situation est loin de satisfaire Moscou, qui considère que la trêve n’a plus lieu d’être. Le Kremlin brûle d’en découdre avec les rebelles depuis que ces derniers ont effectué, le 31 décembre et, plus récemment, dans la nuit du samedi 6 au dimanche 7 janvier, des attaques de drones sur la base aérienne militaire de Hmeimim et sur la base de Tartous, où la logistique russe est déployée.
Reconnues par le ministère de la défense russe, qui a publié des photos des drones capturés, ces attaques n’auraient pas été possibles sans « l’aide d’un Etat étranger », vu la sophistication des engins utilisés. Selon le quotidien de l’armée russe Etoile rouge, les drones seraient partis du sud-ouest d’Idlib. Le 3 janvier, le journal Kommersant affirmait pour sa part que sept avions russes auraient été détruits à Hmeimim à la suite de l’attaque, ce que l’état-major dément.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/syrie/article/2018/01/10/syrie-l-alliance-russie-iran-turquie-est-plus-fragile-que-jamais_5239817_1618247.html#mJ5e4blL6vZQ6jUT.99
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