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Courrier International, le 13/10/2019
Des véhicules de l’armée turque, dans la province de Sanliurfa, en Turquie, près de la frontière syrienne, le 13 octobre 2019 PHOTO/ REUTERS/ Murad Sezer
Tandis que l’opération militaire déclenchée par Ankara dans le nord-est de la Syrie se poursuit, l’Allemagne, la France et d’autres pays européens ont annoncé qu’ils suspendaient les exportations d’armes vers la Turquie. Un premier pas pour essayer d’augmenter la pression diplomatique sur Erdogan.
Lancée le mercredi 9 octobre, la grande offensive de l’armée turque dans le nord-est de la Syrie se poursuit. L’objectif de cette opération militaire, voulue par le président du pays, Recep Tayyip Erdogan, est de déloger les combattants kurdes du PKK [Parti des Travailleurs du Kurdistan, mouvement armé violent considéré comme terroriste par l’État turc] et ceux du YPG [branche armée du principal parti kurde en Syrie] d’une zone frontalière de la Turquie. Selon les Nations unies, “l’opération source de paix” [nom officiel donné à cette offensive par Erdogan] a déjà causé le déplacement de 100 000 personnes qui ont fui les combats.
Face à cette situation, en cette fin de semaine, certains pays européens ont commencé à réagir, comme l’explique le site Politico : “L’Allemagne et la France ont annoncé samedi qu’elles n’exporteraient plus d’armes vers la Turquie qui seraient susceptibles d’être utilisées dans les opérations militaires d’Ankara en Syrie”. Une décision importante pour l’Allemagne, puisque selon le quotidien Bild : “l’année dernière, les exportations d’armes vers la Turquie ont rapporté 242,8 millions d’euros au pays et celles-ci représentent un tiers du total d’exportation d’armes réalisée par l’Allemagne.”
Quant à la France, le pays, “a décidé de suspendre tout projet d’exportation vers la Turquie de matériels de guerre susceptibles d’être employés dans le cadre de l’offensive en Turquie”, annonçaient samedi 12 octobre les ministères français des Armées et des Affaires étrangères dans un communiqué.
Mais l’Allemagne et la France ne sont pas les seuls pays parmi les 28 de l’UE à avoir annoncé des mesures de ce genre. Comme le souligne le quotidien espagnol El País, “les Pays-Bas ont également suspendu leurs exportations d’armes vers la Turquie, tout comme la Finlande”. Une dynamique qui pourrait se poursuivre, puisque, “ce lundi 14 octobre, les ministres des affaires étrangères de l’Union Européenne devraient débattre une proposition de la Suède pour imposer un embargo sur les armes à la Turquie”.
Une telle mesure pourrait-elle affaiblir l’offensive d’Ankara en Syrie ?
Le journal italien La Repubblica en doute :
un éventuel embargo européen sur la vente d’armes à la Turquie n’aurait pas un grand effet sur l’invasion de la Syrie. En effet, Erdogan a depuis longtemps subventionné des entreprises turques qui produisent et exportent du matériel militaire hi-tech comme des navires, des tanks, de l’artillerie et des missiles. Même une partie des aides UE, qui sont le fruit de l’accord pour arrêter les départs des réfugiés, a été destinée à la construction d’une centaine de véhicules blindés.”
Des pays européens souvent en concurrence dans la vente des armes
Toutefois, le quotidien transalpin ne jugerait pas inutile un éventuel accord européen sur la question des armes. “Il s’agirait d’un important signal politique vis-à-vis d’Ankara et d’un premier pas vers une politique commune dans cette matière. En effet, par le passé, les pays européens sont souvent entrés en concurrences pour fournir des arsenaux militaires à des dictateurs comme Saddam Hussein ou Kadhafi en profitant des limites que s’imposaient certaines nations pour augmenter leurs propres profits”.
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