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DIPLOMATIE
Paris et Ankara ne sont pas sur la même longueur d’onde à propos des forces kurdes…
Nicolas Raffin
Un combattant de la coalition anti-Daech soutenue par les Etats-Unis surveille les positions turques au nord de Manbij. — Hussein Malla/AP/SIPA
Visiblement, il y a eu un « petit » souci de communication concernant l’engagement de la France dans la guerre en Syrie. Jeudi soir, après une rencontre avec Emmanuel Macron à l’Elysée, l’une des représentantes des FDS (forces démocratiques syriennes, arabo-kurdes) annonce que la France va envoyer des soldats à Minbej. La ville, située au nord de la Syrie, est sous la menace de l’armée turque. L’information sur l’envoi de troupes est aussitôt reprise dans les médias.
Problème : le communiqué envoyé jeudi soir par l’Elysée ne donne pas la même version de l’histoire. Il se borne à indiquer que « le président de la République a rendu hommage aux sacrifices et au rôle déterminant des FDS dans la lutte contre Daesh, et (…) a assuré les FDS du soutien de la France ». A aucun moment il n’est précisé le lancement d’une nouvelle opération de soutien militaire. De son côté, la Turquie rejette immédiatement  l’offre de médiation de la France dans le dossier.
Le communiqué de l’Élysée après la rencontre avec les kurdes de #Syrie ne mentionne PAS d’intervention de troupes françaises. Bluff des kurdes ou double discours de Paris? pic.twitter.com/Me7e0NIDsL
— Nicolas Ropert (@n_ropert) 29 mars 2018
Une diplomatie périlleuse
Pourquoi un tel imbroglio ? « Les soutiens parisiens des Kurdes ont certainement agi en vue de pousser la France à l’action dans le contexte actuel », explique Fadi Assaf, co-fondateur de Mesp, un cabinet de conseils sur le Moyen-Orient. Après Daesh, les Kurdes doivent en effet faire face à une offensive turque.
Pour la Turquie, les FDS venus à Paris ne sont rien d’autre qu’une façade visant à légitimer les Unités de protection du peuple (YPG). Or, cette milice kurde est considérée comme une organisation terroriste par Ankara. L’armée turque a ainsi délogé les YPG de la ville d’Afrine (située en Syrie) le 19 mars dernier.
« Un envoi de troupes françaises provoquerait frontalement la Turquie, poursuit Fadi Assaf. D’ailleurs, le communiqué publié par l’Elysée joue l’apaisement avec le régime d’Erdogan, en rappelant que la France est attachée à la sécurité du pays, et qu’elle condamne aussi le PKK [parti militant pour un Kurdistan autonome, et considéré comme une organisation terroriste par de nombreux pays] ».
Pour la diplomatie française, l’équilibre est difficile à trouver : il faut d’un côté soutenir les FDS dans leur lutte contre Daesh, et de l’autre, donner des gages au membre de l’Otan qu’est la Turquie, tout en sachant qu’Ankara rejette toute discussion avec les FDS. Bref, l’équation est très compliquée à résoudre.
Un avenir sombre pour les Kurdes
« À force de vouloir dire son mot tout le temps, la France est prise à son propre piège, analyse Bertrand Badie, professeur à Sciences Po Paris et spécialiste des relations internationales. Elle n’a pas de point d’appui dans la région et se retrouve totalement dépendante des actions menées par les différents groupes présents en Syrie [forces gouvernementales, Russie, Iran]. »
Au-delà du « jeu » mené par la diplomatie française, une autre question subsiste : quel avenir attend les Kurdes ? Fadi Assaf ne se fait pas d’illusions : « Les Kurdes se retrouvent toujours déçus et par leurs soutiens extérieurs et par leurs propres capacités à concrétiser leurs ambitions historiques. » Pour Bertrand Badie, « non seulement les Kurdes essuient l’ingratitude de ceux qu’ils ont aidés voire servis [dans la lutte contre Daesh], mais ils risquent d’être tout bonnement rayés de la carte par l’armée turque ».
Et ce ne sont pas les derniers propos tenus par Donald Trump qui vont remonter le moral des Kurdes : dans un discours prononcé vendredi, le président américain a affirmé vouloir « quitter la Syrie très vite ». Si sa promesse était mise en œuvre, les Kurdes perdraient leur seul soutien de poids au niveau international.
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