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Le Monde, le 17/0/2018
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, et Recep Tayyip Erdogan, le président turc, se sont engagés à « travailler ensemble », mais des ambiguïtés demeurent.
Revenant sur sa promesse d’administrer une « claque ottomane » aux Américains, le président turc Recep Tayyip Erdogan a finalement mis ses griefs de côté en recevant Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, dans son palais de Bestepe à Ankara, jeudi 15 février.
La rencontre, qui a duré trois heures et quinze minutes, s’est déroulée dans une atmosphère secrète et très peu protocolaire puisque Mevlüt Cavusoglu, le ministre turc des affaires étrangères, unique témoin de la conversation, a joué les interprètes entre MM. Erdogan et Tillerson.
Habituellement, le protocole exige la présence d’un interprète du département d’Etat afin d’être sûr que les propos du diplomate en chef ont été bien compris. Or, cette fois-ci, M. Tillerson était seul face à MM. Erdogan et Cavusoglu. A première vue, les Etats-Unis et la Turquie sont revenus à de meilleurs sentiments.
Les propos acrimonieux et querelleurs tenus les jours précédents ont été oubliés au profit d’une détermination partagée, celle de travailler « ensemble » en Syrie et de tout faire pour surmonter les divergences qui les opposent. Celles-ci sont à leur paroxysme depuis que l’armée turque a lancé une offensive, le 20 janvier, dans l’enclave d’Afrin, dans le nord-ouest de la Syrie.
Le rôle joué par les milices YPG
Voici trois semaines que les soldats turcs et leurs supplétifs rebelles syriens y affrontent les combattants kurdes syriens des Unités de protection du peuple (YPG), alliés de Washington dans la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI). La progression turque est très lente sur un terrain accidenté parfaitement connu des YPG, combattants aguerris qui ont reçu des renforts des autres cantons kurdes de l’Est de la Syrie : 31 soldats turcs ont perdu la vie en vingt-neuf jours d’intervention.
Ulcéré par l’alliance durable scellée entre le Pentagone et les milices kurdes, qu’il accuse d’être liées au PKK, le président Erdogan a menacé à plusieurs reprises depuis le début de l’offensive sur Afrin de lancer son armée à l’assaut de Manbij, une ville située à une centaine de kilomètres à l’est d’Afrin où sont stationnés des militaires américains et des YPG.
« Nos deux pays partagent les mêmes objectifs en Syrie : la défaite du groupe djihadiste Etat islamique et la recherche d’un règlement politique pour mettre fin aux combats », a tenu à rassurer M. Tillerson lors de sa conférence de presse, vendredi matin.
Pour désamorcer les problèmes, Ankara et Washington ont décidé de former ensemble un groupe de travail dont la première réunion aura lieu à la mi-mars. Pétrie de bonnes intentions, la déclaration commune publiée à l’issue de la rencontre rappelle que les deux pays, « alliés au sein de l’OTAN et partenaires stratégiques depuis soixante-cinq ans », s’engagent à préserver « l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Syrie », dans le cadre d’une solution politique basée sur les négociations de Genève sous l’égide de l’ONU.
Ankara et Washington réitèrent par ailleurs leur engagement à lutter « contre Daech, le PKK, Al-Qaida et toutes les autres organisations terroristes et leurs filiales » et reconnaissent leur droit respectif à se défendre des « attaques terroristes visant directement nos nations ».
Hormis ces vœux pieux, aucun engagement précis n’a été pris. Les divergences demeurent, notamment sur le rôle joué par les milices YPG, considérées comme des alliées par Washington et comme des « terroristes » par Ankara. M. Cavusoglu a ainsi estimé à l’issue de la rencontre que le retrait des YPG de Manbij était un préalable à toute discussion.
Située à l’ouest de l’Euphrate, Manbij aurait dû être évacuée depuis longtemps estiment les Turcs, prompts à rappeler, qu’en 2016, Barack Obama s’y était engagé. Désormais, Ankara est convaincu que les Etats-Unis ont acquiescé à son plan, soit le retrait des YPG à l’est de l’Euphrate et le stationnement conjoint de troupes turques et américaines à Manbij.
« Discuter de Manbij sera la priorité. Les Etats-Unis avaient fait des promesses qui n’ont toujours pas été honorées », a reconnu Rex Tillerson. Y aura-t-il pour autant un retrait des YPG de Manbij ? Rien n’est moins sûr. « Bien que Daech en ait été chassé, Manbij est très important géographiquement et nous ne voulons pas d’autres forces que celles de notre coalition », a-t-il expliqué. Rex Tillerson a ensuite minimisé l’aide de 550 millions de dollars accordée par Washington aux YPG pour 2019, la mettant au compte de la « lutte contre Daech ».
Washington demeure, par ailleurs, « préoccupé » par l’ampleur des purges et des détentions en Turquie, qui affectent certains ressortissants américains ainsi que plusieurs employés des missions diplomatiques américaines sur place. Deux jours avant la visite de Rex Tillerson, le physicien turco-américain Serkan Golge, employé par la NASA, l’agence spatiale américaine, avait été condamné à sept ans de prison pour « appartenance » au mouvement du prédicateur Gülen, accusé par Ankara d’avoir organisé le putsch raté de juillet 2016.
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