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Courrier International, le 24/03/2021
“Ces derniers mois, les porte-parole du pouvoir AKP-Erdogan tentent visiblement d’envoyer des messages positifs en direction de l’Europe et des États-Unis, résume un éditorialiste du quotidien Evrensel. Les longues tirades hostiles du président Erdogan ont pris fin, au contraire, il ne rate plus une occasion de déclarer des phrases du type : ‘Nous regardons vers l’Occident, c’est là que notre route nous mène, nous n’avons aucun problème qui ne puisse être réglé par le dialogue.’”
De plus en plus isolé sur la scène diplomatique mondiale, le président turc, inquiet des potentielles répercussions de l’élection de Joe Biden aux États-Unis et de la défiance de la nouvelle administration américaine à son égard tente de donner, au moins en parole, des gages à ses partenaires occidentaux. Et notamment à la France, où un nouvel ambassadeur, Ali Onaner, ancien compagnon de promotion d’Emmanuel Macron à l’ENA, a été nommé avec pour mission de recoller les morceaux d’une relation qui s’est gravement détériorée depuis l’été dernier, avec le soutien français à la Grèce en Méditerranée face aux intimidations de la marine turque et les déclarations d’Erdogan contre le président français. L’éditorialiste du journal de gauche poursuit :
Le pouvoir est en train de faire faire un demi-tour à la politique étrangère néo-ottomane qu’il conduit depuis ces dix dernières années. Et ces dernières semaines, Erdogan a également effectué un virage en direction du monde arabo-musulman, de l’Égypte, des Émirats arabes unis, de l’Arabie saoudite ainsi que d’Israël.”
La Turquie étudie ainsi la possibilité de vendre des drones de combat à l’Arabie Saoudite, qui pourraient lui être d’une aide précieuse face à son enlisement dans le conflit au Yémen, certaines rumeurs font même état de l’éventuel envoi sur place par Ankara de mercenaires syriens (des combattants armés et formés par la Turquie, déjà déployés en Libye et en Azerbaïdjan).
Une politique d’ouverture qui est d’abord un constat d’échec pour la presse d’opposition, comme le souligne le journal Birgün : “Les revirements de la politique étrangère d’Erdogan, qui donnent le tournis, sont les derniers tressaillements d’un pouvoir aux abois, en interne comme sur la scène extérieure. Même s’il tente de les présenter à ses partisans comme un renouveau, le pouvoir islamiste reconnaît implicitement l’échec de sa politique étrangère aventureuse de ces dix dernières années, un néo-ottomanisme qui a tenté de surfer sur la vague des ‘printemps arabes’ et qui, sur tous les fronts, a fait faillite.”
Géant démographique du monde arabe et puissance qui compte en Méditerranée, c’est notamment vers l’Égypte qu’a lieu un de ces virages, destiné à panser les plaies d’une relation exécrable entre les deux pays depuis 2013 et le coup d’État contre le président Mohamed Morsi, frère musulman soutenu par Ankara. Mais avec l’Égypte comme avec les autres rivaux d’Ankara, la route vers la réconciliation est encore longue.
Les deux pays ont rétabli leurs relations diplomatiques au mois de mars, mais Le Caire “attend désormais des actes en conformité avec les intérêts et les principes de l’Égypte pour normaliser les relations” entre les deux États, a déclaré le ministre des Affaires étrangères égyptien, Sameh Choukri, cité par le média en ligne Gazete Duvar. Parmi les points de divergence figure le soutien d’Ankara aux Frères musulmans, qui lui vaut l’ire de l’Arabie Saoudite, des Émirats et de l’Égypte.
“Que va devenir le signe de Rabia ?” s’interroge le quotidien Habertürk. Ce signe de la main, avec quatre doigts levés et le pouce replié, en référence à la répression sanglante des manifestants de la place Rabia Al-Adawiyya, au Caire, par les putschistes, est devenu depuis 2013 le geste de ralliement des partisans des Frères musulmans. Le président Erdogan l’effectue à chacun de ses meetings.
“Je me demande si Erdogan continuera à faire ce geste. Peut-être que nous aurons individuellement le droit de continuer à le faire, par sentimentalisme. Mais l’État, lui, ne doit pas avoir de sentiments, il doit déterminer sa politique et agir en fonction des intérêts du pays”, conclut le journaliste.
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