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Le Monde, le 26/04/2021
Par Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)
La présidente de la Commission européenne est revenue devant le Parlement sur l’incident d’Ankara en contredisant Charles Michel, le président du Conseil européen.
Avant de faire son discours, Ursula von der Leyen a salué, en souriant, Charles Michel, le président du Conseil européen, auquel elle succédait devant les eurodéputés, lundi 26 avril. La présidente de la Commission l’a ensuite superbement ignoré, pour revenir sur l’épisode appelé le « sofagate » – le 6 avril, à Ankara, où ils étaient reçus par Recep Tayyip Erdogan, des chaises avaient été préparées pour les deux hommes, et l’ancienne ministre d’Angela Merkel s’était retrouvée à l’écart, sur un canapé. Elle s’est ensuite lancée dans un vibrant plaidoyer pour l’égalité entre les hommes et les femmes, à l’occasion duquel elle n’a pas prononcé un seul nom masculin et a évoqué plusieurs personnalités féminines, dont la vice-présidente américaine, Kamala Harris, ou la cofondatrice de BioNTech, Özlem Türeci.
« Je suis la première femme à présider la Commission européenne. Je suis la présidente de la Commission. Et j’espérais être traitée comme telle lorsque je me suis rendue en Turquie il y a deux semaines », a-t-elle commencé. « Mais cela n’a pas été le cas, et c’est arrivé parce que je suis une femme », a renchéri la présidente de l’exécutif communautaire, réduisant en pièces les arguments qu’avait avancés Charles Michel quelques minutes plus tôt.
Le président du Conseil européen, qui n’avait pas fait un geste pour lui assurer un meilleur traitement lors de la visite à Ankara, avait pour sa part parlé d’un « incident protocolaire », rappelant que ses services n’avaient pas eu accès à la salle avant la rencontre et que la Commission n’avait envoyé personne sur place. L’ancien premier ministre belge s’était ensuite justifié de n’être pas intervenu en laissant sa place à Mme von der Leyen ou en exigeant une troisième chaise : il ne souhaitait « pas créer un incident politique [qu’il a] pensé plus grave encore ».
« Je peux parler et me faire entendre »
« Je me suis sentie blessée et je me suis sentie seule », a relaté Ursula von der Leyen. « Les images [la scène a été filmée] ont pu donner le sentiment à beaucoup de femmes d’avoir été offensées », a admis M. Michel, avant de se défendre de tout sexisme et de lister les chantiers sur lesquels il compte s’impliquer. Il a ainsi dit sa volonté de relancer le projet de directive (bloqué par les Etats membres depuis des années) destiné à accroître la présence des femmes dans les conseils d’administration et de faire avancer la « question cruciale » des différences salariales entre hommes et femmes (14 % en Europe).
Mme von der Leyen a également déroulé sa feuille de route pour la cause des femmes. Puisque certains Etats membres bloquent la ratification de la convention d’Istanbul sur la prévention et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants, a-t-elle annoncé, la Commission « proposera avant la fin de l’année une loi » avec ces mêmes objectifs.
Au-delà de ce programme, elle s’est posée en porte-parole des femmes maltraitées, en Europe et ailleurs. A la place qu’elle occupe, a lancé la présidente de la Commission, « [elle peut] parler et [se] faire entendre ». Si tant est qu’il ait eu des doutes, Charles Michel n’en a sûrement plus.
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