Le Monde, le 01/07/2016
Par Anne-Aël Durand
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 Le Monde, le 01/07/2016
Par Anne-Aël Durand
L’attentat contre l’aéroport Atatürk d’Istanbul, qui a fait 41 morts, mardi 28 juin, est le dernier d’une série d’attaques terroristes qui ont frappé la Turquie en 2016. Cet acte, attribué à l’Etat islamique, malgré l’absence de revendication formelle, rappelle aussi par son mode opératoire l’attentat contre l’aéroport de Bruxelles-Zaventem le 22 mars, ou les attaques de touristes étrangers sur des plages ou dans des musées en Tunisie en 2015.
1 – Effondrement du tourisme international en Turquie
2 – En Tunisie, le difficile retour à la confiance
Le tourisme est un secteur-clé en Tunisie. Il représente 5,8 % du PIB (12,6 % avec les activités indirectes), 8,4 % de l’investissement et 400 000 emplois, selon le Conseil mondial du tourisme et des voyages (WTTC). Il avait déjà accusé une baisse après les bouleversements politiques des révolutions arabes de 2011. Mais l’année 2015 a été le coup de grâce pour le secteur, après deux attentats perpétrés par l’Etat islamique, qui ont tué 21 personnes dans le Musée du Bardo, à Tunis, en mars, et 31 touristes, en majorité britanniques, sur une plage de Sousse, trois mois plus tard. La Grande-Bretagne a d’ailleurs déconseillé la destination à ses ressortissants.La fréquentation touristique avait déjà chuté de près de 30 % en 2015 par rapport à  2014, s’établissant à son plus faible niveau depuis des décennies. Elle est encore en fort repli au premier semestre : elle accuse une baisse de 21,5 % par rapport à l’année précédente, selon le gouvernement tunisien.
Pour tenter de restaurer la confiance, les autorités insistent sur le renforcement de la sécurité dans les hôtels et autour des sites touristiques : 1 500 agents ont été déployés et 70 postes de police mobiles ont été installés sur les plages.
La situation en Egypte présente de nombreuses similitudes avec celle de la Tunisie. Le pays, qui attirait plus de 15 millions de touristes en 2010, a été déstabilisé par le printemps arabe, puis les crises politiques successives au Caire, passant de la 25e à la 34e destination touristique mondiale. Le risque terroriste est signalé par le ministère français des affaires étrangères, notamment dans le Sinaï et dans les zones désertiques de l’ouest. Et l’attentat perpétré par l’EI, le 31 octobre 2015, contre un avion de touristes partant de Charm El-Cheikh, a donné un nouveau coup d’arrêt à la fréquentation étrangère.Les touristes n’étaient désormais plus que 9 millions en 2015 et les perspectives ne sont pas bonnes pour 2016. En février, à Charm El-Cheikh, seuls 30 % à 40 % des hôtels étaient occupés. Le secteur, qui pèse 11,4 % du PIB, représente plus d’un emploi sur dix en Egypte (2,6 millions de personnes), mais ce chiffre devraitbaisser, selon le WTTC.Lire aussi :  Charm El-Cheikh, la perle du tourisme égyptien devenue « ville morte »
Lire aussi :  Le tourisme méditerranéen au défi des attentatsLe développement du tourisme en Afrique de l’Ouest est également freiné par les attaques djihadistes du groupe Boko Haram. Les huit Etats membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) ont enregistré une baisse d’activité de 6 % en 2015, notamment après les attaques contre l’hôtel Radisson-Blu, à Bamako. La Côte d’Ivoire, qui tirait son épingle du jeu, a également été visée en mars par un attentat contre la station balnéaire de Grand-Bassam.
L’Hexagone demeure la première destination touristique mondiale, avec plus de 84 millions de visiteurs en 2015, et l’organisation de l’Euro contribue à sa forte visibilité. Toutefois, les attentats du 13 novembre 2015 ont contribué à la diminution des visiteurs étrangers (– 8 % en janvier). La région parisienne est particulièrement touchée, avec une baisse de fréquentation internationale au premier trimestre : – 56 % de Japonais, – 35 % de Russes, selon le comité régional du tourisme. En ajoutant les grèves et une météo maussade, la situation a été jugée suffisamment préoccupante pour que le gouvernement annonce mercredi 29 juin la tenue d’un « comité d’urgence économique » au mois de juillet. Le secteur représente 2 millions d’emplois et 7 % du PIB français.Lire aussi :  A la veille de l’Euro, les inondations et les grèves douchent les espoirs des commerçants.
Malgré les menaces terroristes dans différents points du globe, les voyants sont au vert dans le secteur du tourisme mondial. « Le marché rebondit, il est très résilient, analyse Chris Goater, porte-parole de l’association internationale dutransport aérien (IATA), qui table sur une croissance de 6 % du trafic passager en 2016. Le désir de voyager surpasse le sentiment de peur. »Le conseil mondial du tourisme et du voyage (WTTC) estime que la croissance du tourisme mondial atteindra 3,5 % en 2016 et que les conséquences des attentats seront limitées. « Parmi les quatre catégories de crises (sanitaires, environnementales, politiques, terroriste), une étude a montré que les attentats sont ceux qui ont le moins d’impact en termes de pertes de fréquentation et de temps de retour à la normale : treize mois en moyenne, contre 21,3 mois après une épidémie ou 26,7 mois après des troubles politiques, explique Rochelle Turner. Après les attentats de Madrid en 2004, la situation est revenue à la normale en quelques mois, et après ceux de Londres en 2005, il n’y a pas eu d’impact notable. Bien sûr, la situation risque d’être différente en Turquie, qui a subi de nombreux attentats durant ces derniers mois. »
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