Les Européens « nous humilient au lieu d’aider la Turquie », déclare le ministre des affaires étrangères turc Mevlüt Cavusoglu dans le quotidien allemand Bild de lundi 15 août. Il estime que la Turquie a travaillé « comme peu d’autres pays pour remplir les conditions d’adhésion à l’Union européenne », mais ne récolte en retour« que des menaces, des insultes et un blocage total ».
Mercredi, il reprochait déjà aux pays membres de l’Union de favoriser, voire d’encourager les auteurs du coup d’Etat manqué du 15 juillet.
« Je m’interroge : quel crime avons-nous commis ? Pourquoi cette hostilité ? », demande le ministre, qui exige la libéralisation des visas pour les citoyens turcs, contrepartie de l’accord migratoire entre l’Union européenne et la Turquie conclu en mars dans l’espoir de faire diminuer les traversées irrégulières entre les côtes turques et les îles grecques.
« C’est clair : soit nous appliquons tous les accords ensemble, soit nous les laissons tous de côté », prévient-il.
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