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Le Monde, le 03.10.2015
Par Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen)
Les responsables des institutions européennes (Conseil, Commission, Parlement et Service d’action extérieure) qu’il doit rencontrer, lundi 5 septembre, à Bruxelles, vont tenter d’impliquer davantage le président turc, Recep Tayyip Erdogan, dans la gestion de la crise des réfugiés. A un moment où la nouvelle phase de la guerre qui se déroule en Syrie pourrait entraîner un afflux supplémentaire de populations vers les frontières de l’Europe, via la Turquie principalement, où se trouvent déjà plus de deux millions de réfugiés.
Donald Tusk, Jean-Claude Juncker, Martin Schulz et Federica Mogherini ont-ils la moindre chance de parvenir à leurs fins ? « M. Tusk a rencontré M. Erdogan il y a deux semaines et l’a senti peu enthousiaste », résume, dans une formule très diplomatique, un membre du Conseil.
La Commission européenne veut qu’Ankara accepte des centres de tri pour distinguer les réfugiés des migrants « économiques »
Certains responsables européens aimeraient que les autorités d’Ankara puissent reprendre les migrants qui seraient renvoyés des pays membres de l’Union, au prétexte qu’ils auraient transité par la Turquie. Par exemple, en inscrivant le pays de M. Erdogan sur la liste des Etats dits « sûrs » : un article de la Convention de Dublin sur le traitement des demandes d’asile précise qu’un candidat réfugié qui serait d’abord passé par un pays « sûr » peut y être renvoyé. Encore faudrait-il que les Européens s’entendent pour considérer la Turquie comme un pays « sûr ».
La Commission européenne voudrait convaincre Ankara d’accepter des « hot spots », ces centres que la Commission tente de faire fonctionner en Grèce et en Italie afin de distinguer rapidement les réfugiés des migrants « économiques ». Le premier ministre turc, Ahmet Davutoglu, dans un entretien au quotidien Hürriyet, a écarté cette éventualité en décrivant ces centres comme « inacceptables et inhumains ». De quoi doucher les espoirs des responsables de l’UE, qui voyaient dans la coopération avec Ankara une manière de garantir un acheminement plus sûr des premiers en évitant d’avoir à s’occuper des seconds.
Mais la Turquie insiste sur une coopération étroite avec l’Allemagne, la chancelière Angela Merkel ayant décrit la veille, à New York, son pays comme « un pivot » pour la résolution de la crise régionale. Un groupe de travail turco-allemand visant à « mieux gérer et contrôler les mouvements de réfugiés » jouera un rôle « crucial », avait-elle encore déclaré.
Prétendue « safe zone »
« En Turquie, en Jordanie, au Liban, les aides doivent être apportées aussi rapidement que possible pour que les réfugiés ne soient pas tentés de venir en Europe en risquant leur vie », avait expliqué, de son côté, François Hollande, lors du sommet européen informel du 23 septembre. Reprenant une idée britannique exprimée de longue date, les dirigeants des Vingt-Huit étaient convenus d’axer désormais leurs efforts sur l’aide aux pays voisins de la Syrie. Ils promettaient notamment 1 milliard d’euros supplémentaires aux agences de l’ONU qui viennent en aide aux réfugiés.
La proposition turque d’accueillir des réfugiés dans une prétendue « zone de sécurité » (safe zone), à la frontière avec la Syrie, où la Turquie construirait trois villes, a-t-elle une chance de convaincre ses interlocuteurs européens ? « On pourra d’abord se demander si beaucoup de Syriens auront envie de s’y rendre. Et puis s’interroger sur les vraies motivations de la Turquie », souligne un diplomate bruxellois. « L’idée est éminemment risquée, mise à part sa motivation politique, qui est d’endiguer l’avance vers l’ouest des Kurdes syriens », appuie le chercheur Marc Pierini, dans un document de la fondation Carnegie Europe.
Echaudés par l’engagement, en juillet, de la Turquie dans des frappes antiterroristes qui, jusqu’ici, ont davantage visé des Kurdes que l’Etat islamique, les Européens devraient donc évoquer du bout des lèvres le projet de M. Erdogan. Ils approuveront la lutte contre le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), d’ailleurs inscrit sur leur liste des mouvements terroristes, mais ils ne s’engageront pas, outre mesure, sur cette zone de sécurité.
Les Vingt-Huit ne veulent en aucune manière rompre le fil, parfois très mince, de leur relation avec Ankara. « Comme d’habitude, la situation est embarrassante, mais nous savons tous que sans la Turquie avec nous, nous n’accomplirons aucun progrès dans une négociation régionale », résume un ambassadeur.
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