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Le Point avec AFP, le
Le chef de l’opposition turque Kemal Kiliçdaroglu s’est dit convaincu que les Turcs rejetteraient l’extension des pouvoirs du président Erdogan, avertissant qu’une victoire du « oui » lors du référendum du 16 avril abolirait la démocratie dans le pays.
« Le résultat sera +non+, parce que des questions ont été soulevées même parmi les électeurs de l’AKP », le parti de la Justice et du Développement, au pouvoir, a déclaré dans un entretien à l’AFP M. Kiliçdaroglu, président du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate).
Les Turcs sont appelés à voter le 16 avril sur une réforme constitutionnelle instaurant un système présidentiel qui supprime le poste de Premier ministre et autorise notamment le président à nommer et révoquer les ministres et à intervenir directement dans le domaine judiciaire.
Selon les dirigeants turcs, la révision constitutionnelle, qui pourrait permettre à M. Erdogan de rester au pouvoir jusqu’en 2029, est nécessaire pour doter la Turquie d’un exécutif fort, capable d’affronter les défis économiques et sécuritaires. Mais l’opposition estime qu’elle accorderait trop de pouvoirs au président, déjà accusé de dérive autoritaire.
« L’équilibre entre le judiciaire, l’exécutif et le législatif sera entièrement perdu », explique M. Kiliçdaroglu, à la tête du CHP depuis 2010. « Les trois pouvoirs seront réunis entre les mains du président ».
« Une personne avec autant de pouvoirs et d’influence mettrait en danger l’avenir de la Turquie », met-il en garde, soulignant que « ce pouvoir n’a même pas été accordé à Mustafa Kemal Atatürk », le fondateur de la Turquie moderne.
Le CHP est le parti créé par Atatürk, et se pose en défenseur des valeurs de la république laïque et moderne fondée en 1923.
Selon Kemal Kiliçdaroglu, né en 1948 dans une famille modeste de l’est anatolien, ce projet menace la démocratie turque.
« S’il n’y a pas d’indépendance de la justice, si les organes législatif et exécutif peuvent être mis sous contrôle, cela signifie qu’il n’y a plus de démocratie », affirme-t-il, le regard droit à travers ses fines lunettes rondes.
L’opposition critique également la tenue de référendum sous état d’urgence: depuis le coup d’Etat manqué du 15 juillet et l’instauration de cet état d’exception, plus de 43.000 personnes ont été arrêtées et plus de 100.000 limogées ou suspendues, notamment des universitaires, des magistrats et des journalistes.
Une dizaine de membres du deuxième parti d’opposition (HDP, prokurde), dont ses deux coprésidents, sont également en détention, accusés de soutenir ou d’appartenir au Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), classé organisation terroriste par la Turquie, les Etats-Unis et l’Union européenne.
Si Ankara justifie ces purges par la lutte anti-terroriste, des voix critiques dénoncent une répression ciblée de l’opposition.
« Si le gouvernement veut un référendum démocratique, un référendum sur lequel le monde ne pourrait pas avoir de doutes, ce référendum ne devrait pas se dérouler sous état d’urgence », affirme Kemal Kiliçdaroglu.
L’espace accordé à l’opposition pour la campagne référendaire est limité: le président et son Premier ministre multiplient les meetings pour défendre le « oui », avec leurs discours systématiquement retransmis en direct à la télévision.
La rhétorique choisie par le camp du « oui », repose en partie sur la diabolisation des opposants au texte, qui feraient le jeu des « terroristes » et des « putschistes ».
Pour sa campagne, le CHP a choisi une affiche illustrant une enfant, se tenant près d’un soleil coloré flanqué du message « Pour mon avenir, non ». M. Kiliçdaroglu explique que le parti cible particulièrement les femmes, avec des actions de porte-à -porte pour tenter de convaincre le plus grand nombre.
« Nous voulons laisser à nos enfants une Turquie avec une démocratie développée (…), un système judiciaire indépendant et des médias libres d’écrire et de dessiner », explique cet économiste de formation, présentant l’axe de campagne de son parti.
Le résultat du référendum s’annonce serré: les médias progouvernementaux publient régulièrement des sondages qui donnent le +oui+ en tête, tandis que ceux publiés dans les médias d’opposition prédisent une victoire du +non+.
Pour Kemal Kiliçdaroglu, « si la structure démocratique de la Turquie s’effondre », cela ne menace pas uniquement la Turquie et ses partenaires directs, mais « tous les pays démocratiques ».
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