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Le Point le
PAR MICHEL COLOMÈS
C’est une anecdote révélatrice de la timidité coupable des Européens à l’égard du nouveau satrape turc depuis qu’Angela Merkel et Erdogan ont conclu un accord par lequel la Turquie s’engage – en principe – à contrôler le flot des réfugiés fuyant la Syrie ou l’Irak.
Le 20 novembre dernier, à Istanbul, a eu lieu une réunion de l’Assemblée parlementaire de l’Otan. À cette occasion, sans que personne n’ait été averti, la Turquie a fait valoir qu’en raison des changements démographiques intervenus dans sa population, elle voulait augmenter le nombre des parlementaires qui la représentent dans l’Assemblée du Traité de l’Atlantique Nord. Et souhaite passer de 12 représentants à 17. Soit presque autant que l’Allemagne ou la France, qui en comptent 18, alors que les États-Unis en ont 36. Un rapide examen montre aux présents que la majorité des parlementaires, anglo-saxons et européens, ne voit aucun inconvénient à cet élargissement de la représentation turque. La majorité, peut-être, mais pas la délégation française (PS et LR d’accord sur ce point). Celle-ci fait remarquer que cet accroissement est plutôt mal venu, compte tenu à la fois de la répression qu’Erdogan ne cesse de développer contre ses opposants et de l’attitude plus que douteuse de la Turquie, aux côtés de la Russie, dans l’affaire syrienne.
Comme la plupart des représentations semblent rester sourdes à ces objections, le député PS de Concarneau Gilbert Le Bris, qui préside la délégation française et est à ce titre membre de la commission permanente de l’Otan, va être contraint de faire savoir à ses collègues de la commission que la France pourrait ne pas voter le renouvellement du mandat du secrétaire général de l’Assemblée, le Britannique David Hobbs. Une prolongation qui ne peut être adoptée qu’à l’unanimité des commissaires. Devant ce risque qui les priverait d’un secrétaire général anglo-saxon, les Britanniques et les Américains calent. On reporte à plus tard l’examen de la requête turque.
Ce n’est, certes, là qu’une passe d’armes de procédure dans une assemblée parlementaire internationale. Mais elle illustre l’aveuglement que l’administration Obama et la plupart des pays européens manifestent à l’égard des ambitions de la Turquie. Et de manière beaucoup plus inquiétante, de ses conquêtes territoriales en Syrie.
Erdogan s’est spectaculairement réconcilié avec Poutine en juin 2016. Pourtant, depuis le début du conflit syrien en 2011, les Turcs soutenaient les opposants au régime de Bacher el-Assad que les Russes aidaient. Or en échange du lâchage de ses amis rebelles et de son acceptation d’oublier sa rancÅ“ur à l’égard de Bachar el-Assad, Erdogan a obtenu de Poutine qu’il lui laisse les coudées franches au nord d’Alep. Et voilà comment, pendant que les bombardiers russes bombardaient les zones rebelles d’Alep, l’armée turque s’est installée dans un couloir de plus de 1 500 km2, au sud de sa frontière, entre les localités d’Azaz et Jarabulus. Sans que la communauté internationale bouge un cil.
Cette absence de protestation a dû donner l’impression au président turc que personne ne s’opposerait à ses ambitions. Il vient d’étendre un peu plus ses conquêtes vers le sud et vise maintenant à contrôler un territoire plus vaste entre Al-Bab à l’ouest et Manbij à l’est. Mille cinq cents kilomètres carrés de mieux environ. Ce faisant, Erdogan poursuit ce qui est l’obsession de sa politique étrangère : empêcher les Kurdes d’étendre jusqu’aux confins de la Syrie l’État indépendant qu’ils contrôlent au nord de l’Irak. Même si les territoires reconquis aujourd’hui par la Turquie en Syrie sont de peuplement kurde.
En somme, Erdogan fait aujourd’hui en Syrie ce que Poutine a fait, il y a deux ans, en Crimée. Au mépris du droit international et surtout sans consultation des peuples concernés : faire main basse sur un territoire en profitant d’une situation de conflit. Avec des protestations sans grandes conséquences de la communauté internationale.
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