Alep, Mossoul. Deux batailles distinctes, avec des coalitions différentes, voire antagonistes, dans deux pays Âséparés. Et pourtant nul ne peut s’empêcher de dresser des parallèles, de chercher des similitudes. Dans le chaos de la guerre, tirer les fils de l’histoire pour comprendre ce qui se passe. La rébellion d’Alep-Est – où les groupes djihadistes étaient minoritaires et l’organisation Etat islamique (EI) absente – a succombé aux coups de boutoir de l’armée Âsyrienne, de l’aviation russe, des gardiens de la révolution iraniens et des miliciens chiites venus du Liban, d’Irak et d’Afghanistan. A Mossoul, l’armée irakienne, appuyée par des peshmergas kurdes et des milices chiites qu’encadrent des officiers iraniens, mène une bataille avec le soutien aérien de la coalition internationale contre l’EI pour arracher la deuxième ville d’Irak aux griffes du mouvement djihadiste, qui l’avait érigée en capitale de son « califat ».