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La Croix , le 09/12/2017Â
Alors que les Palestiniens manifestent leur colère à la suite de la décision américaine de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël, le président turc tente d’imposer sa médiation.
L’indignation suscitée dans le monde musulman par la mesure américaine a donné l’occasion au président turc de se présenter comme un intermédiaire clé dans la région. Dès jeudi 7 décembre, il a ainsi multiplié les critiques contre l’hôte de la Maison-Blanche et revêtit l’habit de défenseur en chef des Palestiniens : « Ô Trump, que fais-tu ? Quelle est cette approche ? Les responsables politiques doivent œuvrer pour la réconciliation et non pas pour le chaos ! ».
Se présenter comme un relais diplomatique
Pour « coordonner » l’action des pays musulmans, Recep Tayyip Erdogan a invité leurs dirigeants à un sommet extraordinaire de l’Organisation de coopération islamique (OCI) à Istanbul la semaine prochaine – créée en 1969, l’organisation compte 57 états membres.
Afin d’amorcer une réponse internationale, Recep Tayyip Erdogan a aussi multiplié les entretiens téléphoniques sur Jérusalem avec les principaux dirigeants du Proche-Orient, mais aussi avec le pape et le président russe Vladimir Poutine.
« Reste à voir ce que peut faire concrètement la Turquie, analyse Ziya Meral, du centre d’analyse historique et de recherche sur les conflits de l’armée britannique (CHACR). Depuis plus d’une décennie, la Turquie s’efforce d’être le porte-étendard des alliances musulmanes, mais avec un succès très limité et l’OCI est une entité fragile avec un faible niveau d’engagement pour les causes communes ».
Soigner son électorat
En attendant d’éventuelles retombées diplomatiques, l’activisme de Recep Tayyip Erdogan lui permet de flatter sa base électorale, attachée à la cause palestinienne et animée par un fort sentiment anti-américain. « Vu les sensibilités de son électorat pieux et nationaliste, la réaction vigoureuse du président Erdogan n’est pas étonnante », confirme Ziya Meral, du centre d’analyse historique et de recherche sur les conflits de l’armée britannique (CHACR).
La décision américaine a suscité en Turquie de nombreuses réactions, notamment sur les réseaux sociaux où le mot-dièse #LaTurquieDeboutPourJérusalem est l’un des plus partagés ces derniers jours. Plusieurs milliers de personnes ont manifesté vendredi 8 décembre à Istanbul à l’appel d’une ONG proche du pouvoir, brandissant des drapeaux palestiniens et scandant des slogans hostiles aux États-Unis et à Israël.
Envoyer un message aux Occidentaux et à Israël
Pour Soner Cagaptay, chercheur au Washington Institute of Near East Policy, la réaction du président turc est avant tout épidermique. Il « s’élève contre les puissances occidentales lorsque celles-ci prennent des initiatives au Proche-Orient sans d’abord le consulter. C’est le cas avec la décision américaine à Jérusalem ».
Quant à Israël, Recep Tayyip Erdogan l’avait rappelé avant même l’annonce américaine : Jérusalem est « une ligne rouge pour les musulmans » et la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël pourrait provoquer la « rupture des relations » entre Ankara et l’État hébreu.
Après plusieurs années de crise, la Turquie et Israël ont normalisé l’an dernier leurs relations diplomatiques. Mais le président turc continue de critiquer régulièrement les autorités israéliennes pour leur politique dans les territoires palestiniens. Dans ce contexte, conclut Bülent Aliriza, du Center for Strategic and International Studies, « il est clair que la question de Jérusalem va exacerber le malaise entre Ankara et Washington ».
Béatrice Bouniol (avec AFP)
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