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Le Monde, le 02/12/2017
ar Allan Kaval (Amoudé (Syrie), envoyé spécial)
Les Forces démocratiques syriennes, à majorité kurde, détiennent plusieurs djihadistes français.
Le « camarade » Badran en convient, le destin des djihadistes étrangers et de leurs familles détenues par les Forces démocratiques syriennes (FDS) est un défi juridique et diplomatique dont les gouvernements de leurs pays d’origine se seraient bien passés. « Bien sûr, la France, comme les autres Etats étrangers, aurait préféré que tous ceux de ses citoyens qui avaient rejoint Daech soient tués ici, en Syrie, plutôt que d’avoir à faire face à cette situation », reconnaît cet important cadre politique kurde des FDS.
Les FDS se sont trouvées à la pointe de la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI) dans le nord de la Syrie, en coordination étroite avec la coalition internationale depuis fin 2014. Cette alliance, forgée lors du siège de la ville kurde de Kobané par les djihadistes, s’est emparée trois années plus tard de Rakka, l’ancienne capitale syrienne du califat, désormais occupée par les FDS. De bataille en bataille, les FDS ont fait prisonniers des combattants étrangers de l’EI et recueilli leurs épouses et enfants.
Lire aussi :   L’épineuse situation des djihadistes français et de leurs enfants prisonniers en Irak et en Syrie
« Nous en avons capturé certains, d’autres se sont rendus. Depuis la bataille de Rakka et les combats dans la province de Deir ez-Zor, le rythme s’est accéléré », indique le « camarade » Dilsher, un responsable des unités antiterroristes des FDS, en charge du dossier des prisonniers étrangers. D’après lui, la France est le pays de départ le plus représenté parmi les djihadistes venus d’Europe détenus par les FDS. Pas question pourtant d’en révéler le nombre ou les profils.
« Pas de Guantanamo clandestin en Syrie »
Malgré cette coopération militaire couronnée de succès, leurs alliés occidentaux, France comprise, refusent toute reconnaissance à l’entité politique formée par les Kurdes syriens. La raison ? La position de la Turquie, hostile aux FDS du fait des liens entre l’encadrement kurde en Syrie et le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), en guerre contre Ankara depuis les années 1980.
Dans ce jeu complexe, le sort des ressortissants français détenus ou retenus par les FDS est suspendu aux revendications du leadership kurde qui entend tirer parti de la situation pour obtenir une reconnaissance politique. « Il est exclu que nous trouvions un arrangement informel avec la France à ce sujet. Nous sommes alliés contre le terrorisme, la France ne doit pas être réticente à ouvrir des canaux officiels », déclare Badran. « Il n’y aura pas de Guantanamo clandestin dans le nord de la Syrie, poursuit-il. Que les Français souhaitent que les terroristes restent en Syrie, ou qu’ils veuillent rapatrier les femmes et les enfants, rien ne se fera sans l’ouverture d’un protocole officiel entre nos deux gouvernements. »
« PASSER D’UNE RELATION TACTIQUE À UNE RELATION STRATÉGIQUE OFFICIELLE PERMETTRA UNE COOPÉRATION PLUS VASTE DANS LE DOMAINE DU RENSEIGNEMENT »,
UN MEMBRE DES FDS
Les dirigeants kurdes citent volontiers l’exemple de l’Indonésie qui a accepté d’ouvrir des relations officielles avec eux afin de rapatrier une dizaine de ressortissants, des djihadistes et leurs familles après la bataille de Rakka. Plus significatif encore pour les FDS, leurs chefs ont organisé une conférence de presse officielle, le 12 novembre sur leur territoire, avec un haut gradé russe et un représentant de la République de Tchétchénie, pour annoncer le retour de treize épouses et vingt-neuf enfants de djihadistes originaires du Caucase russe.
Diplomatiquement périlleuse pour la France, la mise en place de relations officielles bilatérales est perçue par les Kurdes syriens comme une garantie politique, au moment où la guerre contre l’EI touche à sa fin. Les FDS, qui entendent défendre leurs acquis dans la Syrie future, redoutent en effet d’être abandonnées par leurs alliés occidentaux, à l’instar de leurs « cousins » kurdes irakiens, qui ont organisé un référendum d’indépendance en septembre avant de devoir céder face à Bagdad. Pour parvenir à leur but, les FDS mettent en avant l’intérêt sécuritaire de la France. « Passer d’une relation tactique à une relation stratégique officielle permettra une coopération plus vaste dans le domaine du renseignement,indique un cadre des Forces antiterroristes des FDS. C’est dans les intérêts de la France, des attentats pourraient être évités, des vies sauvées. »
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/international/article/2017/12/02/pour-negocier-la-liberation-de-djihadistes-les-kurdes-syriens-veulent-la-reconnaissance-politique_5223676_3210.html#ErfstA8WqS4qHm1D.99
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