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Le Monde, le 10/05/2019
Signé en mars 2016, l’accord prévoit de renvoyer immédiatement les migrants arrivant en Grèce contre une aide à Ankara.
Par Julia Pascual Publié hier à 11h54
Trois années se sont écoulées depuis l’accord entre l’Union européenne et la Turquie, et la Méditerranée orientale est de nouveau la première porte d’entrée en Europe. Mais pas dans les mêmes proportions. En 2015, plus de 860 000 personnes sont arrivées en Grèce par cette route migratoire alors qu’elles n’ont été que 11 000 depuis le début de l’année.
Pour la Commission européenne, l’accord UE-Turquie conclu le 18 mars 2016 a été un « tournant ». Signé entre Ankara et Bruxelles pour freiner les traversées de la mer Egée, il prévoit que la Turquie renforce le contrôle de ses frontières et accepte le renvoi rapide de « tous les migrants n’ayant pas besoin d’une protection internationale qui partent de la Turquie pour gagner la Grèce ». En contrepartie, l’UE s’engage, « pour chaque Syrien renvoyé en Turquie », à réinstaller un autre Syrien depuis la Turquie vers l’UE.
La déclaration UE-Turquie est intervenue au plus fort de la crise des réfugiés : en 2015, la chancelière Angela Merkel choisit d’accueillir près d’un million de demandeurs d’asile fuyant la guerre en Syrie. « Wir schaffen das ! » (nous y arriverons !), assure-t-elle, en août 2015. Mais l’ouverture est de courte durée. L’Allemagne et l’Autriche, dès septembre, puis la Norvège, la Suède et le Danemark, tous membres de l’espace Schengen, rétablissent les contrôles à leurs frontières, voire, comme la Hongrie, dressent des clôtures.
« Honte pour l’Europe »
Début 2016, des Etats des Balkans – Slovénie, Serbie, Croatie, Macédoine – décident de fermer la route entre la Grèce et l’Allemagne en refoulant à leurs frontières les migrants qu’ils considèrent peu éligibles au statut de réfugié. Pour contenir les flux, l’Allemagne et les Pays-Bas entament un dialogue avec la Turquie. Angela Merkel en est la principale promotrice.
Qualifié de « honte pour l’Europe » par Amnesty International et dénoncé par de nombreuses ONG, l’accord, fortement poussé par Berlin, repose sur le fait que la Turquie est un pays « sûr » pour les réfugiés. L’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra), dirigé à l’époque par Pascal Brice, avait d’ailleurs refusé de participer aux entretiens pouvant mener à des renvois, considérant justement que la Turquie n’est pas un pays tiers sûr.
Trois ans après la déclaration, le principe le plus contesté a été peu appliqué : 1 843 migrants ont été renvoyés en Turquie, dont 47 depuis le début de l’année. Les trois premières nationalités concernées sont les Pakistanais (38 %), les Syriens (18 %) et les Algériens (11 %). En échange, 21 163 réfugiés syriens ont été réinstallés en Europe depuis la Turquie, alors que la déclaration prévoyait un volume pouvant aller jusqu’à plus de 70 000 personnes.
« Effet dissuasif »
Mais, dès son entrée en vigueur, « les arrivées en Grèce ont chuté rapidement de 97 % », se félicite la Commission. Cette baisse significative n’est toutefois pas à mettre au seul crédit de la déclaration UE-Turquie. « Elle a eu un effet dissuasif, mais on a beaucoup grossi ses résultats, assure Jean Marcou, directeur des relations internationales de Sciences Po Grenoble et spécialiste de la Turquie. En réalité, ce qui a provoqué la baisse des arrivées, c’est le blocage de la route des Balkans. » « Cela a rendu la progression depuis la Turquie beaucoup plus incertaine », rappelle Yves Pascouau, coordinateur du projet de plate-forme Internet Migrations en questions.
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Quant aux contreparties promises à la Turquie, elles n’ont été que partiellement honorées. Le versement d’une aide de 6 milliards d’euros, destinée à financer l’accueil des Syriens vivant en Turquie, est bien avancé. « L’accord a en outre profité à la Turquie, qui avait besoin de sortir de ce phénomène migratoire », explique Jean Marcou, qui rappelle que le pays est celui qui accueille le plus de réfugiés au monde (4 millions).
Mais la levée des obligations en matière de visa pour les citoyens turcs n’a pas suivi, de même que la relance du processus d’adhésion à l’UE a connu un coup d’arrêt. Quelques mois après l’accord, la tentative de coup d’Etat du 15 juillet 2016 a entraîné le président Recep Tayyip Erdogan dans un durcissement de son régime. Depuis, les relations entre Ankara et Bruxelles se sont nettement refroidies.
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