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L’Express, le 16/11/2016
Par Audrey Kucinskas
Olivier Bertrand, retenu trois jours en Turquie sans explication, livre son témoignage sur les méthodes des autorités turques.
Vendredi 11 novembre, après quelques jours de reportage en Turquie, le journaliste Olivier Bertrand (co-fondateur du site Les Jours) est arrêté à Gaziantep. Trois jours plus tard, dimanche 13 novembre, il est expulsé du pays et revient en France. Pendant ce laps de temps, Olivier Bertrand est détenu dans des conditions déplorables, sans jamais être véritablement informé de ce qui lui est reproché.
Sur Les Jours [article payant], le journaliste relate dans le détail ce qu’il a vécu. Son arrestation, par exemple, alors qu’il se trouve dans une école clandestine. « Soudain, deux policiers débarquent. L’un d’eux très énervé. Ils piétinent les chaussures des enfants dans l’entrée. L’agent veut nos passeports puis nos cartes de presse, il dit qu’un voisin nous a vus sur le toit prendre des photos du quartier, il nous ont trouvés louches, qu’est-ce que nous faisons là ? »
La Turquie craignait des « photos ennuyeuses » du pays
Olivier Bertrand décrit son arrivée dans une « guesthouse », qui se révèle être une prison avec des draps gris et sales. Des hommes enfermés là depuis des mois, qui n’ont pas accès à un avocat, l’aident à améliorer sa détention. « Emad m’apprend plein de trucs, à préparer, par exemple, de l’eau fraîche pour le lendemain, en entourant la bonbonne d’eau en plastique avec une serviette humide, serrée par des lambeaux de draps, avant de la mettre dehors, entre la vitre et la grille », raconte-t-il.
Le journaliste griffonne des notes sur un livre qu’il a réussi à emmener avec lui en cellule. Après des heures sans aucune interaction avec les autorités, Olivier Bertrand est finalement emmené dans une voiture, sans savoir où il va, ni qui l’accompagne. Il est à nouveau détenu. Cette fois, les autorités souhaitent lui confisquer téléphone et ordinateur. Olivier Bertrand refuse, de peur de donner l’identité de ses contacts. Il finit par obtenir une maigre explication sur les raisons ayant conduit à son arrestation: les autorités craignent qu’il ait fait des « photos ennuyeuses » du pays. Le reporter accepte d’écraser ses fichiers, mais réussit à repartir avec ses appareils.
Après trois jours d’incertitude, Olivier Bertrand est finalement conduit à l’aéroport Atatürk, à Istanbul. Il repart pour Paris. « Par le hublot, je vois cette ville que j’aime, où j’aime travailler, ce pays qui me passionne, qui m’inquiète. Je sais qu’il va peut-être être difficile d’y retourner avant un moment. Je sais, surtout, que ce qui vient de m’arriver, ces trois jours désagréables, n’est rien à côté de ce que vivent en ce moment des dizaines de milliers de Turcs, » déplore-t-il.
La purge continue en Turquie
Depuis la tentative de coup d’Etat manquée du 15 juillet, le régime du président Recep Tayyip Erdogan continue sa purge.
En quatre mois, les autorités ont ainsi arrêté, limogé, licencié ou suspendu plus de 110 000 personnes. Quant aux médias, ils sont muselés. Près de 170 organes de presse, journaux, radios, chaînes de télévision, agences de presse, ont été fermés, tandis que 105 journalistes turcs ont été arrêtés. 777 cartes de presse ont été annulées, affirme l’Association des journalistes de Turquie (TGC).
Olivier Bertrand n’a d’ailleurs pas conservé la sienne, confisquée par les autorités. Un « symbole guère étonnant », conclut-il.
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