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TRT Français, le 19/09/2019
Par Öznur Küçüker Sirene,
Alors que la Turquie gère toute seule une crise migratoire sans précédent dans l’histoire, l’UE reste spectatrice de ce drame humanitaire tout en refusant de remplir ses engagements vis-à -vis d’Ankara
La question de l’immigration est un sujet qui fâche. Alors qu’un véritable drame humanitaire se vit dans de nombreux pays tels que la Syrie, l’Afghanistan, l’Irak ou encore la Libye, déchirés par la guerre, les conflits, la misère, la famine, les dirigeants des pays développés préfèrent faire l’autruche devant l’urgence de la situation. Pire encore beaucoup instrumentalisent la question pour obtenir les votes des milieux xénophobes qui se nourrissent de la haine des étrangers.
Il y a juste des moments et images médiatisées qui choquent, émeuvent l’opinion publique européenne. Rappelons comment le corps sans vie du petit Syrien de 3 ans Aylan échoué sur une plage de la mer Egée en Turquie avait fait réagir les médias européens. Mais cela s’arrête là . Aucune initiative concrète pour arrêter cette tragédie ni aider à reconstruire les pays en guerre et conflit n’est prise par ces pays qui ont pourtant les moyens d’agir.
Pendant ce temps, la Turquie essaie toute seule d’assumer la responsabilité d’une telle problématique mondiale. En accueillant plus de 3,6 millions de réfugiés syriens et devenant un exemple dans les aides humanitaires, elle représente un modèle mais abandonné à son propre sort, que les autres pays ne font que sournoisement féliciter sans le soutien nécessaire derrière. Un accord sur l’immigration avait été signé le 18 mars 2016 entre la Turquie et l’Union européenne. L’accord prévoyait des mesures réciproques en matière d’immigration. Or si la Turquie a plus que rempli ses engagements, l’UE est décevante.
Si les Turcs ont chaleureusement accueilli les migrants jusqu’à maintenant aujourd’hui ils se posent de réelles questions surtout qu’avec de nouveaux conflits dans le monde -notamment à Idlib en Syrie- les flux migratoires risquent de s’intensifier vers la Turquie. Le vice-président Fuat Oktay a ainsi récemment affirmé : « La Turquie n’est ni un entrepôt de migrants ni un pays qui paiera la facture des crises engendrées par les pays occidentaux ». « Cette approche laxiste selon laquelle la Turquie endossera dans tous les cas d’une nouvelle vague migratoire, est une véritable erreur », a-t-il dénoncé.
Analysons donc quelles sont les actions de l’UE au sujet de la question migratoire et comment elle réagit face aux efforts acharnés de la Turquie pour remédier à un tel drame humanitaire.
Une UE qui se moque du drame humanitaire des migrants
Le chef d’Etat français Emmanuel Macron a récemment déclaré au sujet de la question de l’immigration : « Nous n’avons pas le droit de ne pas regarder ce sujet en face ».
Mais que font la France et les autres pays européens pendant que des milliers se noient tous les jours en mer de désespoir ? Malheureusement le constat n’est pas terrible : tous les jours un nouveau scandale éclate en Europe au sujet de l’accueil des migrants.
L’un des exemples les plus récents concerne le navire Aquarius, un navire affrété entre février 2016 et décembre 2018 par l’association SOS Méditerranée, qui avait porté assistance à près de 30 000 personnes depuis le début de ses opérations. Néanmoins l’équipage du navire a vécu de nombreux obstacles, pressions et harcèlements qui l’ont conduit à « mettre un terme » aux activités et opérations de sauvetage en mer de leur navire humanitaire phare. Aquarius était devenu un symbole de la crise diplomatique autour de l’accueil des migrants. Après que l’Italie a refusé d’accueillir l’Aquarius, Emmanuel Macron a dénoncé « la part de cynisme et d’irresponsabilité du gouvernement italien ». Réaction qui a bien évidemment fortement déplu aux autorités italiennes qui ont reproché à la France d’avoir « renvoyé 10.000 migrants de l’autre côté des Alpes ces dernières années ».
Un autre scandale concerne le traitement disproportionné de la capitaine allemande du navire humanitaire Sea-Watch 3, Carola Rackete qui était accusée d’entrer sans autorisation dans les eaux italiennes, puis dans le port de Lampedusa, samedi 29 juin, avec à son bord une quarantaine de migrants. Si elle a été arrêtée et encourait vingt ans de prison en Italie, elle a finalement été libérée notamment suite à une mobilisation internationale pour sa libération.
Dans ce type de scandales, nous voyons clairement que les pays européens passent leur temps à se rejeter la faute mutuellement tout en discriminant, harcelant et sanctionnant tous ceux et toutes celles qui ont gardé une once d’humanité pour venir en aide aux migrants en détresse.
Une UE qui ne remplit pas ses engagements vis-Ã -vis de la Turquie
Lors de son discours devant les parlementaires de la majorité, Emmanuel Macron a souligné : « Les flux d’entrée n’ont jamais été aussi bas en Europe ». En effet, le nombre de migrants arrivant en Europe est actuellement au plus bas. Si les pays européens ont accueilli cette année – du 1er janvier au 16 septembre – près de 70 000 réfugiés arrivés en Europe par la Méditerranée, ce chiffre était 1 032 408 en 2015, ce qui prouve à quel point les arrivées des migrants en Europe ont été freinées depuis la signature de l’accord Turquie-UE sur l’immigration. Cela met également en évidence les efforts déployés par la Turquie pour gérer une telle crise toute seule.
Or malgré ces efforts, l’UE ne remplit aucun de ses engagements prévus dans le cadre de l’accord Turquie-UE sur l’immigration. Can Ãœnver, vice-président du Comité sur les travailleurs migrants (CMW) de l’ONU, rappelle que l’UE devait « octroyer, à titre d’aide, à la Turquie 3 + 3 milliards d’euros. À ce jour, seul 1,8 milliard d’euros a été débloqué. Néanmoins, les dépenses de la Turquie pour satisfaire aux besoins des réfugiés au statut de protection temporaire ont constitué pratiquement 40 milliards de dollars, une somme très impressionnante ».
Par ailleurs, une autre promesse, celle de permettre aux Turcs de pouvoir entrer dans Schengen sans visa n’a jamais été tenue. Cette irresponsabilité et hypocrisie européennes font réagir les autorités turques. Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt ÇavuÅŸoÄŸlu, a évoqué le maintien de la suspension de l’accord sur l’immigration jusqu’à ce que les personnes munies d’un passeport turc puissent se rendre dans les pays de l’espace Schengen sans visa. « Nous n’attendrons pas à la porte de l’UE », a déclaré le ministre.
Si la tension ne fait que grimper entre la Turquie et l’UE au sujet du sort des migrants, les médias européens poursuivent leurs tentatives de diffamation, manipulation et propagande vis-à -vis de la Turquie avec des articles pointant du doigt d’éventuelles expulsions de réfugiés syriens par Ankara. Or si aucun réfugié n’est expulsé de la Turquie, cette mesure exceptionnelle n’est appliquée que dans le cas des radicaux étrangers. Sinon la soi-disant expulsion évoquée dans les médias européens n’est autre qu’une demande aux réfugiés syriens qui ne sont pas enregistrés à Istanbul de revenir dans les villes turques où ils sont enregistrés.
En conclusion, alors que la Turquie se soucie toute seule du sort des millions de personnes dans le besoin, l’ensemble des 27 Etats de l’UE n’arrive même pas à gérer l’arrivée de quelques milliers de migrants sur leur sol. De plus malgré ce constat, non seulement ils n’aident pas comme il faut la Turquie mais aussi ils passent leurs temps à publier des rapports et articles sur les « pseudo-mauvaises conditions des réfugiés en Turquie ». A un moment donné cette hypocrisie doit cesser et l’UE devrait assumer ses responsabilités en la matière. « Ouvrir la porte de l’Europe aux migrants » est peut-être la seule vraie solution pour les pousser à affronter la réalité ?
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