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Le Monde, le 14/07/2020
Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen) et Jean-François Chapelle(Istanbul, correspondance)
Pour l’instant, les sanctions réclamées par certains pays sont écartées, tout comme une annonce officielle de la fin des négociations d’adhésion.
Malgré le nombre et l’ampleur de ses contentieux avec Ankara, l’Union européenne (UE) semble décidée à les tempérer. A moins qu’elle soit, en fait, incapable de riposter autrement qu’en manifestant son « mécontentement » et ses « insatisfactions » face à l’attitude de la Turquie en Méditerranée orientale, où elle couvre des trafics d’armes vers la Libye ; en Syrie, où elle combat les forces kurdes ; ou encore au large de Chypre, où elle a procédé à des forages maritimes illégaux.
« Ce qui se passe dans ce pays est inquiétant », déclarait, lundi 13 juillet, Ann Linde, la ministre suédoise des affaires étrangères. Son homologue espagnole, Arancha Gonzalez Laya, évoquait la nécessité d’examiner de quelle manière l’UE pouvait répondre, alors qu’un énième contentieux venait de voir le jour : la transformation en mosquée de l’ex-basilique Sainte-Sophie d’Istanbul. « Une provocation », selon la Grèce, qui déplore le sort de ce haut lieu de la religion orthodoxe ; « Une attaque contre la civilisation », juge le Luxembourgeois Jean Asselborn.
C’est, en fait, par quelques conclusions générales et la préparation d’« options » que s’est soldée la discussion entre les ministres étrangères des Vingt-Sept, lundi soir. Pas question, à ce stade, des sanctions qu’avaient réclamées certaines capitales, voire d’une annonce officielle de la fin des négociations d’adhésion menées avec la Turquie – et, en réalité, gelées depuis quatre ans.
Argument massue
A l’issue de la réunion, le haut représentant pour la politique étrangère et de sécurité de l’UE, Josep Borrell, a livré un message modéré, à décoder savamment pour comprendre que, quand même, les lignes bougent un peu face à un pays doté d’un argument massue : le fait que 3,6 millions de migrants et réfugiés qui espéraient peut-être trouver l’asile en Europe sont bloqués sur son territoire.
M. Borrell a présenté la Turquie comme un pays « important », et plus comme le pays « ami » d’avant, par ailleurs allié « indispensable » au sein de l’OTAN. Un pays qui mène « des actions unilatérales » contraires aux lois internationales et aux intérêts de l’Union. Un pays qui doit « changer » s’il veut la désescalade. A défaut, il s’exposera à des sanctions, qui seraient bel et bien à l’étude. Quant à la décision concernant Sainte-Sophie, souligne M. Borrell, elle ne fait qu’« alimenter la division entre les communautés religieuses et mine nos efforts de collaboration ».
Ces commentaires, à l’issue d’un long débat, « approfondi et vivant » selon un participant, ont été jugés satisfaisants par la plupart de ceux qui, comme la France, en appelaient à une « clarification » de la position des Vingt-Sept. Les Européens, toujours sous la menace d’un exode des migrants que le régime menace à intervalles réguliers d’organiser, sont partagés entre la volonté d’éviter un décrochage complet avec Ankara et celle de s’affirmer davantage face aux dérives du régime.
« Une série de mises à l’écart de la Turquie »
La marge de manœuvre est de plus en plus étroite et les Vingt-Sept n’ont que de l’argent à proposer : un financement supplémentaire de 485 millions en faveur de l’aide aux réfugiés, suggéré par la Commission de Bruxelles, vient d’être approuvé par le Parlement.
Lundi, en même temps que les ministres se réunissaient, le chef de la diplomatie turque, Mevlüt Çavusoglu, résumait, sur le site Politico, la position de son gouvernement. Il reprochait à l’UE « une série d’abus et de mises à l’écart de la Turquie à travers des politiques indéfendables » et aussi d’avoir « laissé tomber » la Turquie dans son processus d’adhésion.
Dénonçant « les rhétoriques fortes et les positions maximalistes de certains pays membres de l’UE » qui « réduisent le champ de coopérations utiles », il a pris pour exemple le dossier libyen et une Europe qui « a échoué à produire une action concertée, fondée sur ses valeurs fondamentales ». Et le ministre ne manquait pas de rappeler, à propos des 3,6 millions de réfugiés syriens, que l’Europe « ne peut pas attendre de nous que nous en prenions davantage ».
Sur le dossier de l’exploitation des ressources en hydrocarbures de la Méditerranée orientale, M. Çavusoglu a accusé les « revendications maximalistes et unilatérales de la Grèce et des Chypriotes grecs » de « violer les droits tant de la Turquie que des Chypriotes turcs ». « Cela ne nous laisse pas d’autre choix que de continuer nos activités de forage et d’exploration dans la Méditerranée orientale pour protéger notre intérêt national et les droits égaux des Chypriotes turcs », poursuivait M. Çavusoglu.
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