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Le Monde, le 16/07/2019
Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Sophie Petitjean (Bruxelles, bureau européen)
Les deux parties de l’île de Chypre se disputent des gisements gaziers en Méditerranée, Ankara poursuivant des activités de forage malgré les avertissements européens.
La patience des Européens n’est pas sans limite : lundi 15 juillet, les ministres des affaires étrangères ont mis, en partie, les menaces de l’Union européenne (UE) à exécution en adoptant une série de mesures pour réagir aux activités de forage de la Turquie au large de Chypre. Ils évoquent des actions immédiates, comme la réduction des aides financières à la préadhésion d’Ankara, et se disent prêts à envisager des mesures ciblées, à savoir des sanctions contre des individus ou des entités.
La découverte d’importants gisements gaziers, ces dernières années, a exacerbé les tensions qui opposent la Turquie et Chypre depuis l’intervention militaire turque de 1974, qui a abouti à la division de l’île. La République de Chypre, membre de l’UE, qui a autorité sur les deux tiers sud de l’île, a signé des contrats d’exploration avec des géants des hydrocarbures comme le français Total, l’italien ENI et l’américain ExxonMobil. Elle entend développer huit forages – six d’exploration et deux de confirmation – dès la fin de l’année.
La Turquie, qui occupe la partie nord, affirme, elle, ne pas être tenue par les accords de délimitation maritime conclus entre le gouvernement chypriote et d’autres pays riverains de la Méditerranée. Elle fait valoir ses droits sur son propre plateau continental et poursuit ses travaux de forage malgré les avertissements qui lui ont été lancés. Ankara a accordé des contrats d’exploration à Turkish Petroleum en 2009 et 2012 et refuse que la République turque de Chypre du Nord (RTCN), non reconnue par la communauté internationale, soit exclue de ses opérations.
Multiples mises en garde
La situation est ainsi dénoncée, depuis plus d’un an, par les dirigeants européens, au nom des autorités chypriotes grecques. Les Vingt-Huit s’inquiètent plus particulièrement de la présence de deux navires de forage dépêchés ces derniers mois par Ankara, à l’ouest et au nord-est de Chypre, afin d’explorer les gisements gaziers dans la zone économique exclusive de la République de Chypre. Ils s’opposent également à la présence de navires militaires turcs dans la zone sud de l’île, là où opèrent actuellement plusieurs entreprises privées, qui voient de ce fait leurs activités ralenties.
Après de multiples mises en garde, les ministres des affaires étrangères ont donc opté notamment pour des mesures financières : l’aide de préadhésion en faveur de la Turquie ne sera pas augmentée de 146 millions d’euros pour 2020, comme cela était prévu. Ils appellent aussi la Banque européenne d’investissement à revoir ses activités de prêt.
Les ministres ont également décidé de geler « pour le moment » les contacts de haut niveau entre Bruxelles et Ankara. Enfin, les négociations en vue d’un accord global sur le transport aérien sont suspendues. Et si la Turquie poursuivait malgré tout ses activités de forage en Méditerranée orientale, un train de sanctions ciblées pourrait suivre.
L’UE croit visiblement peu à une proposition formulée au cours des derniers jours par Mustafa Akinci, le dirigeant de la RTCN. Il a suggéré la création d’un comité conjoint visant à résoudre la question du partage des hydrocarbures, qui réunirait, à parts égales, la République de Chypre et la RTCN, sous la supervision de l’ONU, l’UE ayant un rôle d’observateur.
La publication des mesures adoptées à Bruxelles a été repoussée de quelques heures pour ne pas interférer avec les commémorations du coup d’Etat de 2016 en Turquie. Ces décisions témoignent d’un évident refroidissement des relations avec Ankara. Régulièrement sous le feu des critiques pour la détérioration des droits humains, Ankara a aussi choisi de défier ses partenaires de l’OTAN en acquérant, la semaine dernière, des batteries antiaériennes russes S-400, malgré les mises en garde de Washington et de l’OTAN, qui considèrent que cet armement représente un grave risque technologique et fait peser une menace sur l’interopérabilité des équipements de l’Alliance et sur le projet d’avion furtif F-35. Lundi, M. Erdogan s’est pourtant félicité de l’acquisition des S-400, parlant même de les produire désormais en collaboration avec la Russie.
Besoin de la Turquie
Irrité par les critiques de l’UE contre les purges ayant visé les opposants prokurdes, les médias, les milieux universitaires et l’armée, le régime de M. Erdogan poursuit une logique compliquant un peu plus les relations avec les Européens, qui avaient tenté, en vain, de les relancer en mars 2018. C’était l’époque où l’armée turque avait fait barrage à un navire italien qui se rendait dans les eaux territoriales chypriotes pour y prélever du méthane.
Etant donné l’échec de ces discussions, la libéralisation des visas pour les ressortissants turcs vers l’Europe est enterrée, comme la modernisation de l’union douanière demandée par Ankara. Pas question, toutefois, d’arrêter officiellement les discussions sur le processus de l’éventuelle adhésion à l’UE, ce qui serait « démagogique », à en croire Jean-Claude Juncker, le président de la Commission. Les Vingt-Huit ont, il est vrai, toujours besoin de la Turquie pour gérer le flux migratoire. « Nous restons candidats (…), l’UE est un partenaire stratégique pour la Turquie, ce serait une erreur d’isoler notre pays », répliquait, du coup, M. Erdogan.
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