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Les Echos, le 19/04/2016
ADRIEN LELIEVRE / JOURNALISTE
Recep Tayyip Erdogan, 26 novembre 2015. Recep Tayyip Erdogan, le 26 novembre 2015. – Kayhan Ozer/AP/SIPA
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Recep Tayyip Erdogan a dénoncé mardi un rapport du Parlement européen dénonçant le recul de l’Etat de droit en Turquie.
La Turquie se sentirait-elle en position de force vis-à -vis de l’Union européenne ? C’est en tout cas ce que suggèrent les propos du président turc, qui a estimé mardi lors d’un discours à Ankara que « l’Union européenne a plus besoin de la Turquie » que l’inverse.
Recep Tayyip Erdogan s’exprimait alors que son Premier ministre, Ahmet Davutoglu, prenait la parole devant le Conseil de l’Europe à Strasbourg. L’occasion pour le locataire du palais d’Aksaray de dénoncer vertement le rapport publié la semaine dernière par le Parlement européen au sujet de son pays.
Un rapport « provocateur »
Dans ce texte, les parlementaires pointent du doigt le recul de l’Etat de droit en Turquie. « Non seulement le rythme global des réformes en Turquie a ralenti, mais dans certains domaines clés, tels que la liberté d’expression et l’indépendance du système judiciaire, on constate également une régression particulièrement inquiétante ».
Les autorités turques avaient déjà qualifié ce rapport de « nul et non avenu ». Les références au génocide arménien perpétré sous l’Empire ottoman et que la Turquie nie catégoriquement ont particulièrement agacé à Ankara.
Or, quelques jours plus tard, Recep Tayyip Erdogan enfonce le clou : « A un moment où nos relations avec l’Union européenne sont dans une phase positive en ce qui concerne les migrants, l’ouverture de certains chapitres (d’adhésion à l’UE) ou encore l’exemption des visas, sortir un rapport comme celui-ci est provocateur ». Et d’ajouter : « Trois millions de personnes sont prises en charge dans ce pays (la Turquie) pour ne pas déranger les Européens (…) Qu’y a-t-il à ce sujet dans le rapport ? Rien ».
Chantage
Ces déclarations risquent de relancer les accusations de chantage dont la Turquie fait l’objet depuis la signature entre Bruxelles et Ankara de l’accord controversé sur les réfugiés, destiné à stopper l’afflux de migrants en Grèce depuis les côtes turques.
Celui-ci prévoit le renvoi vers la Turquie des migrants arrivant de manière irrégulière sur les îles grecques. En contrepartie, pour chaque Syrien renvoyé en Turquie, l’Union européenne accepte d’en « réinstaller » un autre depuis la Turquie, dans la limite de 72.000. Ankara recevra six milliards d’euros d’ici 2018 pour s’acquitter de cette mission.
La question cruciale des visas
L’autre enjeu de ce deal concerne la libre circulation des Turcs en Europe. Une question cruciale aux yeux d’Erdogan car elle lui vaudrait un énorme satisfecit auprès de son électorat, et sans doute bien au-delà .
Or le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a mis à son tour la pression sur Ankara en déclarant mardi que l’Union européenne ne supprimera les visas pour les ressortissants turcs que si la Turquie respecte les critères définis pour tous les pays tiers.
Une manière de réagir aux propos du ministre des affaires étrangères turc Mevlut Cavusoglu, qui avait prévenu la veille qu’Ankara reviendrait sur ses engagements conclus avec l’Union européenne si les contreparties de l’accord, dont la suppression des visas, n’étaient pas respectées.
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