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Le Monde, le 26/08/2020
Par Sevin Rey-Sahin
L’incursion d’un navire de recherche d’hydrocarbures turc au large de la petite île grecque a ravivé la crise entre Athènes et Ankara, fragilisant les échanges et l’économie locale.
Faux départ
La mer est calme. Drap azur étendu entre Kas, la cité balnéaire turque, et Kastellorizo, l’île grecque. Seuls quelques kilomètres les séparent. Et des tensions comme un avant-goût de guerre continuent de troubler le paysage. Oruç Reis, le navire turc de recherche sismique venu sonder les sols riches en gisements gaziers de cette partie de la Méditerranée orientale, ne partira pas le 24 août comme prévu : Ankara a annoncé la prolongation des opérations jusqu’au 27 août. Erdogan résiste, malgré la colère d’Athènes qui revendique l’exclusivité économique sur les eaux de ses îles. Même la démonstration de force des deux chasseurs Rafale français le 12 août n’a pas découragé le président turc. Il ne laissera pas la Grèce « emprisonner la Turquie dans ses rivages ».
Marché interdit
En attendant, les frontières Âhellènes restent fermées aux voyageurs venant de Turquie, officiellement pour cause de Âpandémie. Annoncée pour la fin Âjuillet, la décision d’ouverture est reportée au 31 août. Des sites de ferrys grecs justifient la suspension des liaisons entre les deux pays « en raison des tensions locales ». Quel que soit le motif, cette situation prive les 500 habitants de Kastellorizo de l’accès à la ville de Kas. Ils ne peuvent plus se rendre au marché sur l’autre rive pour remplir leurs bateaux de caisses de fruits et légumes frais ou se rendre en urgence dans les hôpitaux turcs en cas de problèmes graves. Il faut désormais aller à Rhodes, à trois heures de distance, alors qu’il suffit de vingt minutes pour se rendre chez le voisin.
Bateaux à quai
Meis (le nom turc de Kastellorizo) est l’excursion la plus populaire depuis Kas. Chaque année, 35 000 touristes venus de Turquie remplissent les terrasses et les caisses grecques. Cet été, les bateaux sont cloués au port. Les compagnies de ferrys turcs qui relient les deux côtés sont au Âchômage technique. L’une d’entre elles estime à 400 000 euros les pertes liées à l’inactivité. Ce 21 août, les commerçants turcs regardent avec avidité et frustration le Maltese Falcon, l’un des plus grands et luxueux yachts privés au monde, amarré côté grec. Il ne s’approchera pas des côtes orientales. « Les propriétaires auraient dépensé au moins 10 000 euros chez nous si les frontières avaient été ouvertes », regrette un marchand de Kas.
Puissant symbole
Malgré ses 9 kilomètres carrés, la plus petite des îles hellènes pèse lourd dans la région. Tour à tour ottoman, italien, français puis enfin grec en 1947, le lieu est symbole de la résilience grecque. C’est d’ici qu’Alexis Tsipras a évoqué pour la première fois la fin de la tutelle des créanciers en 2018. Georges Papandréou avait choisi ce coin du Dodécanèse pour demander la main du FMI et de l’UE en 2010. En 1974, encouragés par l’invasion de Chypre par Ankara, quelques nationalistes se mirent en tête d’annexer Kastellorizo. Partis en bateaux avec leurs drapeaux rouges, ils furent très vite arrêtés par les garde-côtes turcs. Quarante-cinq ans après, une chaîne pro-Erdogan a interviewé ces envahisseurs amateurs comme pour leur signifier que l’histoire pourrait leur donner raison.
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