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Les Echos, le 03/04/2018
Yves Bourdillon
Les gratte-ciel d’Istanbul illustrent le dynamisme du BTP, une des clés de la croissance économique turque avec les exportations et les chantiers d’infrastructure. – Lefteris Pitarakis/AP/SIPA
La Turquie bénéficie de la plus forte croissance des grandes économies. Mais au prix de déficits jumeaux et d’une chute de sa devise.
Mieux encore que la Chine et l’Inde. Quoiqu’impliquée dans le chaudron syrien et engagée dans une quasi rupture avec ses partenaires occidentaux, la Turquie a bénéficié l’an dernier d’une croissance de 7,4 %, la plus forte des principales économies de la planète. C’est la  meilleure performance des quatre dernières années, selon des données diffusées la semaine dernière par l’Institut turc des statistiques.
Des mesures discutables
Une croissance due à « des politiques gouvernementales saines », a salué une conseillère du président turc, Hatice Karahan, citant les exemptions fiscales, le développement du crédit bancaire et des plans d’investissements publics.
Voire. Car au-delà du traditionnel dynamisme des PME turques, les fameux « tigres anatoliens », cette politique, qui ne s’est pas traduite par un recul visible du chômage (un jeune sur cinq est toujours sans emploi) a aussi des conséquences négatives, ce qui explique que les marchés financiers n’aient pas salué l’annonce du bon chiffre de la croissance. La livre turque a d’ailleurs dévissé de 5 % en mars et de 21 % sur un an face au dollar, contre lequel elle s’échange à un plus bas historique de 3,98. Du coup, en dollars, le PIB turc a en fait baissé entre 2016 et 2017, à 851 milliards de dollars, au dix-septième rang mondial.
C’est précisément cette chute de la livre qui dope la croissance, en rendant les exportations plus attractives ; elles ont établi un record historique en mars, à 15,1 milliards de dollars, a annoncé lundi le ministre turc de l’Economie, Nihat Zeybekci. La destination Turquie a aussi attiré les touristes, au point qu’Ankara pronostique un doublement des recettes du secteur cette année, à 52 milliards de dollars.
Déficits jumeaux
Revers de la médaille, la chute de la devise a renchéri les importations indispensables, contribuant à faire remonter l’inflation à 12 % en février dernier. Au plus haut depuis 14 ans. Sans compter que les plans de soutien du gouvernement ne peuvent être prolongés indéfiniment, puisqu’ils se traduisent par un déficit public important. Le  déficit des paiements courants s’est aussi creusé à 5,5 % du PIB, un niveau élevé pour un pays émergent. Au total, compte tenu en outre du « roll over » de sa dette externe, la Turquie doit emprunter 230 milliards de dollars dans les douze prochains mois, soit rien moins que l’équivalent du quart de son PIB.
Dernier sujet de préoccupation ; la détérioration des relations de la Turquie avec ses partenaires occidentaux, de loin principaux débouchés de ses exportations et fournisseurs des capitaux à court terme qui finance son déficit courant. En conséquence, l’agence Moody’s a dégradé le mois dernier la note souveraine de la Turquie, à  Ba2, dans la catégorie « obligation à risque ». Autre signe que les investisseurs voient surtout les fragilités derrière les bonnes performances, la prime de risque sur les obligations turques à dix ans demeure importante, avec des taux d’intérêt de 13 %. « Sous les apparences du succès, la croissance turque implique des illusions arithmétiques, des fragilités et une alchimie qui accumule des tensions », résume l’économiste turc indépendant Mustafa Sonmez.
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