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Le Monde, le 07/03/2018
Par Intérim (Athènes, correspondante), Jean-Pierre Stroobants (Bruxelles, bureau européen) et Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Deux soldats grecs ont été arrêtés après avoir franchi par inadvertance la frontière entre les deux pays lors d’une patrouille.
Les deux soldats grecs escortés par la gendarmerie turque, le 2 mars à Edirne. AP
Sujettes à de vives tensions ces derniers mois, les relations entre la Grèce et la Turquie connaissent un contentieux de plus depuis l’arrestation, jeudi 1er mars en Turquie, de deux soldats grecs qui ont franchi la frontière par inadvertance alors qu’ils patrouillaient par mauvais temps le long du fleuve Evros, qui sépare les deux pays.
Accusés de « tentative d’espionnage », les deux soldats ont été maintenus en garde à vue par un tribunal d’Edirne, à l’extrême ouest de la Turquie, qui a refusé, lundi 5 mars, la mise en liberté réclamée par leur avocat. Au lieu d’être réglé sur un simple coup de fil entre deux commandants, l’incident a renforcé le malaise entre les deux voisins.
A Bruxelles, où se réunissaient, lundi, les ministres européens de la défense, l’embarras était évident. Le ministre grec Panos Kammenos a détaillé le dossier devant ses homologues, espérant un soutien de leur part. Il n’a récolté que la manifestation d’un intérêt poli et le souhait exprimé, tant par le porte-parole de la Commission que par la haute représentante Federica Mogherini, que l’affaire se règle de manière « rapide et positive ». Mme Mogherini évoque prudemment la nécessité de « bonnes relations entre voisins, par ailleurs alliés au sein de l’OTAN ».
Bruxelles résume l’affaire à  « un incident de frontière » et ne manifeste pas l’intention de jouer les médiateurs. Pas question non plus, soulignent les responsables de la Commission, d’envisager un report – ou une annulation – de la rencontre prévue le 26 mars, en Bulgarie, entre les dirigeants du Conseil et de la Commission, Donald Tusk et Jean-Claude Juncker, et le président turc Recep Tayyip Erdogan. « Nous travaillons activement à la préparation de cette réunion », indiquait, lundi, Margaritis Schinas, le porte-parole de la Commission.
« Eviter tout risque d’escalade »
Les responsables européens tentent d’éviter à tout prix la rupture avec le régime turc. Ankara reste un partenaire indispensable dans la lutte contre la migration clandestine et l’infiltration de djihadistes venus du Moyen-Orient, ainsi qu’un candidat à l’élargissement, même si cette perspective est devenue totalement illusoire.
La secrétaire générale adjointe de l’OTAN, Rose Gottemoeller, qui assistait à la réunion des ministres européens, n’a pas commenté le contentieux entre Athènes-Ankara, la priorité étant d’éviter l’aggravation des tensions sur le flanc sud de l’Alliance.
« Nous devons gérer cette situation avec précaution et patience. La Turquie va comprendre tôt ou tard que toute idée d’exploiter cet événement frontalier habituel va aboutir à une impasse et se retourner contre elle », a déclaré, mardi après-midi, le premier ministre grec Alexis Tsipras, alors qu’il réunissait en urgence un conseil des ministres dans un climat tendu, d’autant que les tensions entre les deux voisins sont récurrentes ces derniers mois.
Il y a deux semaines, un patrouilleur turc avait percuté un navire de la marine grecque près d’Imia, deux îlots disputés par les deux pays qui avaient fait l’objet d’une crise sans précédent en 1996. Lors de sa visite en Grèce, en décembre, Recep Tayyip Erdogan avait suscité l’ire d’Athènes en suggérant une « révision » du Traité de Lausanne de 1923, qui définit les frontières de la Turquie avec ses voisins.
Le premier ministre Alexis Tsipras s’est entretenu mardi en soirée avec le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, afin d’évoquer l’arrestation des deux soldats grecs. Le porte-parole a par ailleurs assuré que la Grèce ne prévoyait pas d’échanger les deux soldats grecs contre les huit officiers turcs ayant demandé l’asile en Grèce après le coup d’Etat manqué de juillet 2016, en Turquie. Ankara n’a de cesse de réclamer à Athènes l’extradition de ces militaires accusés d’avoir participé à la tentative de putsch.
« Nous avançons par toutes les voies diplomatiques possibles pour résoudre cette situation difficile et éviter tout risque d’escalade », explique le porte-parole du gouvernement. « Deux mois, un an, nous ne savons pas dans combien de temps les soldats grecs vont être libérés. Mais la Turquie va tout faire pour que le jugement dure le plus longtemps possible et ainsi faire pression sur Athènes », redoute une source diplomatique.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/07/les-incidents-se-multiplient-entre-la-turquie-et-la-grece_5266931_3214.html#EbFVQ9vH0PEowy7P.99
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