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Le Monde, le 07/03/2019
Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
La Turquie a perdu son accès privilégié aux Etats-Unis, qui fustigent son projet d’acquérir des missiles russes.
L’économie turque est-elle à nouveau dans le collimateur du président des Etats-Unis, Donald Trump ?
Jugé « néfaste » par le chef de l’Etat turc, Recep Tayyip Erdogan, le choix américain de mettre fin à des accords commerciaux préférentiels avec Ankara peut le laisser penser. Tout juste sortis d’une crise diplomatique d’ampleur qui, à l’été 2018, a fait perdre à la livre turque 20 % de sa valeur par rapport au dollar en quelques jours, Washington et Ankara semblent se préparer à une nouvelle confrontation.
En cause, la décision américaine de priver la Turquie des avantages conférés par le Système généralisé de préférences (SGP). Ce programme donnait jusqu’ici à des exportateurs turcs un accès privilégié au marché américain, en les dispensant de taxes douanières sur certains produits. Un régime préférentiel auquel, « à la demande du président Donald Trump », le bureau du représentant américain au commerce a mis fin, lundi 4 mars.
La Maison Blanche s’en est expliquée dans un communiqué : « Durant les quatre décennies et demie où la Turquie a bénéficié du statut de SGP pour les pays développés, l’économie turque s’est développée et s’est diversifiée. » Cette justification n’a pas convaincu M. Erdogan. Dans un entretien, mercredi soir à la chaîne de télévision Kanal 24, il a déploré le fait que les Etats-Unis essayaient de « punir » la Turquie « avec ce genre de mesure ».
L’initiative américaine est plus politique que commerciale. En réalité, la sortie du programme SGP n’affectera pas outre mesure les exportateurs turcs, davantage tournés vers le marché européen. Les produits turcs importés par les Etats-Unis grâce au SGP représentaient, en 2017, 1 % du total des exportations de la Turquie.
Menaces de sanctions brandies par la Maison Blanche
En revanche, elle intervient au moment où les autorités turques sont soumises à d’intenses pressions de Washington pour renoncer à l’acquisition du système russe de défense antimissile S-400, selon les termes d’un contrat de 2,5 milliards de dollars (2,2 milliards d’euros) conclu avec la Russie en septembre 2017. Un projet très critiqué par les alliés de la Turquie au sein de l’OTAN. Du point de vue turc, il marque le tournant de politique étrangère voulu par le président Erdogan – dur avec ses alliés occidentaux, conciliant avec le partenaire russe.
Tandis que les relations d’Ankara avec ses alliés traditionnels s’étiolent, le lien avec Moscou ne cesse de se renforcer
Depuis la tentative de putsch du 15 juillet 2016, le numéro un turc a dû faire alliance avec les cercles nationalistes et pro-eurasiens, orientés vers la Russie plutôt que vers l’Europe, dont l’influence est avérée au sein des services secrets et de l’armée. Tandis que les relations avec les alliés traditionnels s’étiolent (crise avec Washington, coup de froid avec les Etats européens), le lien avec Moscou ne cesse de se renforcer. En 2018, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan se sont vus à sept reprises en tête-à -tête et se sont parlé dix-huit fois au téléphone.
Alors que la première livraison de S-400 est prévue pour juillet, l’administration américaine fait flèche de tout bois pour tenter de dissuader Ankara d’acquérir ces équipements, incompatibles avec les systèmes de défense de l’Alliance. Pour le moment, ni les menaces de sanctions brandies par la Maison Blanche ni la proposition américaine de céder à l’allié turc le système américain de défense antiaérienne Patriot pour 3,5 milliards de dollars n’ont ébranlé la détermination de M. Erdogan.
Se disant « ouverte » à la proposition américaine sur les Patriot, la Turquie n’entend pas pour autant renoncer aux S-400. Le président turc l’a répété mercredi. « En ce qui concerne les S-400, l’affaire est conclue. Il est hors de question de faire machine arrière », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il pourrait même envisager d’acheter de nouveaux équipements militaires à la Russie. « Et peut-être qu’après les S-400, nous passerons aux S-500 », a-t-il ajouté, en référence à la version améliorée du S-400, encore à l’état d’ébauche.
« Un problème pour tous nos avions »
Washington est embarrassé. Le Pentagone estime en effet que l’acquisition des S-400 met en péril la future livraison à la Turquie de 120 chasseurs furtifs de cinquième génération F-35, conçus pour échapper aux puissants radars des S-400.
Les Américains craignent que l’intégration des missiles S-400 au système turc de défense antiaérienne ne permette à la Russie, dont le personnel militaire assurera la maintenance des premières batteries déployées en Turquie, de percer à jour les secrets du chasseur furtif américain. « C’est un problème pour tous nos avions, pas seulement pour le F-35 », a souligné lundi le général Curtis ÂScaparrotti, commandant suprême des forces de l’Alliance en Europe, à la faveur d’une intervention devant le Sénat américain.
Le général a recommandé de ne pas livrer les chasseurs de Âdernière génération tant que l’acquisition des S-400 restait d’actualité. Un mois plus tôt, le vice-président américain, Mike Pence, avait menacé : « Les Etats-Unis ne resteront pas sans rien faire alors que des alliés de l’OTAN achètent des armes à nos adversaires. »
Pour l’instant, aucun F-35 n’a quitté le sol américain, où ils sont produits par la firme ÂLockheed Martin, tandis que quelques pièces sont fabriquées en Turquie. Des militaires turcs sont actuellement formés au pilotage de ces avions aux Etats-Unis pour une période d’un à deux ans. La livraison définitive apparaît incertaine.
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