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Le Figaro, le 13/10/2019
Par Georges Malbrunot
Quelque 800 proches de djihadistes se sont évadés à la faveur des bombardements turcs, tandis que les supplétifs arabes d’Ankara ont déjà commis plusieurs massacres de civils.
Alors que l’offensive militaire turque contre le Nord-Est syrien a provoqué le déplacement en six jours de 130.000 personnes, selon les Nations unies, l’annonce d’un retrait américain de 1000 soldats renforce les craintes d’une résurgence des opérations de Daech et d’un nettoyage ethnique antikurde par les rebelles arabes islamistes, supplétifs de la Turquie.
Au sixième jour de l’opération turque, Ankara et ses alliés ont pris le contrôle de la ville de Tall Abyad et font le siège de Ras al-Aïn. Ils auraient également conquis une quarantaine de villages dans ce secteur frontalier, premier objectif de cette offensive contre laquelle les Forces démocratiques syriennes (FDS), composée d’une majorité de combattants kurdes associés à des Arabes, ont bien du mal à résister, tant que l’espace aérien n’aura pas été interdit à l’aviation turque.
À Ras al-Aïn, au moins dix civils ont péri dans un raid de l’aviation turque qui a touché un convoi de civils et de journalistes, d’après l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Un premier bilan de l’OSDH pour dimanche faisait état de 14 civils tués. «Nous étions dans le convoi de civils kurdes pris pour cible par les forces turques ou leurs alliés à Ras al-Aïn. Notre équipe va bien, mais des confrères sont morts», a annoncé, sur son compte Twitter, une journaliste de France Télévisions, Stéphanie Perez.
Syrie. Nous étions ds le convoi de civils kurdes pris pour cible par les forces turques ou leurs alliés à Ras Al Ain. Notre équipe va bien mais des confrères sont morts. Notre récit ds le @20hFrance2 ce soir avec @AuerNicolas et Yan Kadouch @franceinfo @france2tv #Rojava #Turquie
— Stephanie Perez (@PerezpStephanie) 13 octobre 2019
Tirant la leçon d’un incident survenu vendredi au cours duquel une position américaine près de la ville d’Aïn Issa a été la cible de tirs turcs, Donald Trump a décidé de retirer «rapidement» 1000 hommes du Nord-Est syrien, c’est-à -dire l’essentiel de la présence américaine dans le secteur. Une décision aux conséquences dramatiques pour leurs alliés kurdes, mais aussi pour les Européens.
Couper en deux le Nord-Est syrien
Car la Turquie n’a pas l’intention de se limiter au contrôle d’une bande de terre frontalière de son territoire. Le ministère de la Défense turc a annoncé que ses hommes avaient pris le contrôle de la route stratégique M4 reliant Manbij (ouest) à Hassaké (est), à plus de trente kilomètres à l’intérieur du territoire syrien. C’est, à ce stade, l’autre objectif de l’offensive turque: couper en deux le Nord-Est syrien et briser les lignes d’approvisionnement des FDS, alliées des Occidentaux contre Daech.
Sur cette même route M4 ont été abattus sommairement durant le week-end deux prisonniers kurdes, l’un d’eux allongé sur la chaussée, les mains ligotées sur la nuque. Leur mise à mort a été filmée par des rebelles. Une très mauvaise publicité pour une opération appelée «Sources de paix», qui a contraint l’«Armée nationale syrienne», alliée de la Turquie dans l’offensive, à publier un communiqué demandant à ses membres de «ne pas piller, voler, ni abuser des prisonniers».
Le fantôme d’un retour des djihadistes, couplé à une menace de nettoyage ethnique antikurde dans le secteur de Tall Abyad, où les Kurdes avaient eux-mêmes été accusés par Amnesty International de nettoyage ethnique anti-arabe en 2015, rôde. Sur une vidéo, on voit un rebelle avancer en cagoule noire portant l’emblème du Front al-Nosra, l’ex-branche syrienne d’al-Qaida. Vendredi déjà , une voiture piégée envoyée par des djihadistes a explosé à Qamishli, principale ville kurde du Nord-Est syrien, et des remous gagnaient plusieurs centres de détention djihadistes. Mais les craintes se sont faites encore plus pressantes ce week-end lorsque, selon des sources kurdes, plus de 750 djihadistes et membres de leurs familles se sont enfuis d’une prison près d’Aïn Issa, après un retrait kurde du secteur. Compte tenu de la détérioration de la situation, la France pourra-t-elle longtemps encore ne pas rapatrier ses djihadistes?
Les autorités kurdes ont annoncé dimanche la fuite de près de 800 membres des familles de djihadistes étrangers du groupe État islamique (EI) d’un camp dans le nord de la Syrie, à proximité de combats opposant forces kurdes et proturques. Selon des sources kurdes, des «cellules dormantes» se sont réveillées dans le camp et les proches des djihadistes ont attaqué leurs gardes, avant de s’éparpiller dans la nature.
Je ne sais pas, aujourd’hui, qui sont exactement les personnalités qui se sont enfuies du camp, c’était depuis le début une préoccupation pour la France
Sibeth Ndiaye, porte-parole du gouvernement
La France s’est dite «inquiète» de leur fuite «par rapport à ce qui pourrait se passer». «C’est la raison pour laquelle nous souhaitons que la Turquie (…) termine au plus vite l’intervention qu’elle a commencée», a déclaré la porte-parole du gouvernement, Sibeth Ndiaye, sur France 3. «Je ne sais pas, aujourd’hui, qui sont exactement les personnalités qui se sont enfuies du camp, c’était depuis le début une préoccupation pour la France», a-t-elle insisté, évoquant les «djihadistes français dont nous avons toujours considéré qu’ils devaient être jugés sur place».
Pour justifier le retrait américain, le secrétaire à la Défense, Mark Esper, a déclaré sur CBS que la situation des soldats américains devenait «intenable». «Dans les dernières 24 heures, nous avons appris que les Turcs ont probablement l’intention d’étendre leur offensive plus au sud et à l’ouest», en direction de Manbij, où l’armée syrienne se rapproche, ainsi que vers Kobané. «Nous avons appris aussi que les FDS cherchent à conclure un accord avec les Russes et les Syriens pour riposter contre les Turcs.» D’où les mouvements de troupes syriennes vers Manbij et Kobané.
Dans ce contexte, que pèseront les sanctions européennes contre la Turquie? Après l’Allemagne et les Pays-Bas, «la France a suspendu tout projet d’exportation vers la Turquie de matériels de guerre susceptibles d’être employés dans le cadre de cette offensive», soulignent les ministères des Armées et des Affaires étrangères. Mais, sur ce marché, Ankara n’est que le 30e client de la France. Une décision largement symbolique.
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