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Les Echos, le 22/07/2020
Par Yves Bourdillon
Il suffirait d’un ordre du président égyptien, Abdel al-Sissi, pour que l’armée égyptienne entre en Libye pour bloquer une éventuelle offensive des forces du GNA vers l’est du pays.
Le Caire entre dans la danse. L’Egypte a fait un pas de plus vers une intervention militaire en Libye au risque d’un affrontement avec des éléments turcs, alors que sont déjà impliqués dans le bourbier libyen, à divers degrés l’ONU, la Russie, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Union européenne , avec la France en première ligne.
L’Egypte avait déjà averti le mois dernier que toute avancée vers la ville centrale de Syrte des forces du GNA, le gouvernement libyen basé à Tripoli reconnu comme légitime par l’ONU mais soutenu militairement par la seule Turquie, constituait une menace pour sa sécurité et pourrait la pousser à intervenir. Le Caire s’est fait plus explicite lundi soir, avec un vote à l’unanimité du Parlement donnant autorisation au président Abdel Fattah Al Sissi de lancer une intervention militaire. Le président avait demandé la veille aux soldats égyptiens de se « tenir prêt » au cas où les forces du GNA se rapprochaient de Syrte, qui ouvre l’accès aux gisements pétroliers libyens.
Un imbroglio
Le GNA combat depuis trois ans l’Armée nationale libyenne (LNA) du maréchal Khalifa Haftar, qui tient l’est et le sud du pays. Khalifa Haftar, qui prétend être le seul à combattre les groupes djihadistes, notamment ceux affiliés à Daech, est soutenu par des mercenaires russes et, essentiellement sur le plan diplomatique et financier, par l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Egypte.
Le risque d’une escalade entre l’Egypte et la Turquie reste faible, tant les deux pays auraient à y perdre en raison de leur situation respective délicate sur le plan économique, financier et social. Mais un conflit n’est plus du domaine de la science fiction au vu des déclarations récentes et des intérêts en jeu. Le Caire et Ankara entretiennent en outre des relations tendues depuis la destitution en 2013 du président islamiste Mohammed Morsi, issu de la confrérie des Frères Musulmans soutenue par le président turc, Recep Tayyip Erdogan.
Un bras de fer entre Paris et Ankara
Paris, Berlin et Rome ont demandé dimanche la fin de toutes les ingérences étrangères en Libye, et le plein respect de l’embargo sur les armes établi par le Conseil de sécurité des Nations unies. Une déclaration adressée à la Turquie, qui viole régulièrement cet embargo et exporte en outre en Libye des combattants syriens issus des rangs de Daech, dont les services de renseignement français estiment le nombre à plusieurs milliers. Les militaires français craignent que les mercenaires islamistes payés par Istanbul en Libye se dispersent dans la durée au Sahel, que l’armée française tente depuis 2013 de stabiliser.
La Turquie accuse de son côté la France de soutenir en sous main le «putschiste» Haftar et appelle toutes les parties à soutenir le GNA contre la LNA. Ce printemps, L’offensive militaire turque, surtout par avions et drones, a aidé de manière décisive le GNA à reprendre le contrôle de l’ensemble du nord-ouest du pays. Début juin, le GNA a repris le contrôle de l’aéroport international de Tripoli aux dépends des forces pro-Haftar et la Turquie veut en faire une base permanente. Début juillet, les défenses anti-aériennes de la base ont été pilonnées par un raid aérien mené par leur Mirage 2000-9. Paris nie être l’auteur, les EAU ne disent mot.
Les visées expansionnistes de la Turquie et l’escalade des tensions qu’elle entraîne, ne sont pas purement mercantiles, même si la Libye dispose des réserves de pétrole les plus abondantes d’Afrique. Le président Erdogan veut aussi étendre son emprise sur un pays stratégique de par sa position sur la route dite centrale des migrants de l’Afrique sub-saharienne vers l’Europe, via Malte ou l’Italie. Alors qu’il a envahi le Nord Syrien pour mater les Kurdes mais aussi empêcher la population syrienne de s’installer davantage sur le territoire turc, il espère en s’imposant en Libye monnayer sa puissance auprès de l’Union européenne en maîtrisant les routes libyennes. Paris et Berlin sont conscients des risques de ce potentiel chantage à l’émigration, mais les 27 sont encore loin d’avoir pris la mesure des enjeux, comme l’a montré le peu de soutien obtenu par la France l ors de ses protestations contre les Turcs à l’Otan . D’autant plus que Washington et Londres jouent un jeu ambigu en Libye, plutôt pro-turc, afin de contrer Moscou…
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