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L’Express avec AFP, le 01/11/2015
Les militants du parti au pouvoir AKP attendent l’arrivée du Premier ministre turc à Ankara le 31 octobre 2015Les militants du parti au pouvoir AKP attendent l’arrivée du Premier ministre turc à Ankara le 31 octobre 2015 afp.com/ADEM ALTAN
Pour la deuxième fois en cinq mois, les Turcs sont appelés aux urnes. Leur président, Recep Tayyip Erdogan, espère pouvoir retrouver la majorité absolue grâce à ce scrutin, même si les sondages lui sont défavorables.
Deuxième scrutin en cinq mois. C’est dans un contexte de division et de tension que les Turcs participent ce dimanche à une élection législative cruciale, grâce à laquelle le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan espère prendre sa revanche sur le scrutin du 7 juin dernier, où son parti avait essuyé un revers retentissant en perdant la majorité absolue qu’il détenait au Parlement.
« La Turquie est devenue ingouvernable »
Dès l’ouverture des premiers bureaux de vote à 7 heures du matin dans toute la moitié est du pays, les quelque 54 millions d’électeurs inscrits se sont déplacés en masse, avec l’espoir de mettre un terme à l’instabilité et à la violence qui règnent dans leur pays depuis l’été. A Diyarbakir, la « capitale » kurde de Turquie, les électeurs sont venus voter très tôt et en masse, sous forte protection policière. Près de 400 000 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité du scrutin, notamment dans le sud-est.
« Tout ce que je veux, c’est la paix et la fraternité. On a trop souffert ces derniers temps », a confié Mahmut Kiziltoprak, un partisan du Parti démocratique des peuples (HDP, prokurde) venu voter dans le district de Sur, théâtre récemment de violents affrontements entre des jeunes armés proches du PKK et la police.
« Il faut un changement pour que notre pays puisse reprendre son souffle. La Turquie est devenue ingouvernable », a souhaité Ibrahim Yener, 34 ans, qui a glissé son bulletin dans l’urne dès l’aube dans le district de Cankaya à Ankara, un fief de l’opposition. « L’AKP a transformé ce pays en champ de ruines », a renchéri Selim Ciftçi, un ingénieur de 55 ans, en faisant la queue devant le même bureau, installé dans un lycée récemment transformé en école religieuse. « Ca suffit! ».
Vers une nouvelle défaite?
Quelques semaines après l’attentat d’Ankara, et alors que le fragile processus de paix engagé il y a trois ans avec les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) est mis à mal, Erdogan espère toutefois reconquérir les urnes en se posant en seul garant de la sécurité et de l’unité du pays. « Dimanche est un tournant pour notre pays », a averti le président turc. Si notre peuple se prononce pour le gouvernement d’un seul parti, alors la stabilité pourra continuer ». Après cela, j’espère que la nouvelle Turquie ne revivra pas les difficultés qu’elle a connues au cours des cinq derniers mois ».
Seul au pouvoir depuis treize ans, Recep Tayyip Erdogan pourrait pourtant connaître une nouvelle défaite. Les sondages créditent en effet son Parti de la justice et du développement (AKP) de 40 à 43% des intentions de vote, un score toujours insuffisant pour gouverner seul.
Ses rivaux dénoncent sa dérive autoritaire, illustrée cette semaine par un raid spectaculaire de la police sur deux chaînes de télévision proches de l’opposition. « Il se voit comme le chef religieux d’un califat », a raillé le chef de file du HDP, Selahattin Demirtas. « Certains veulent rétablir le sultanat dans ce pays, ne les y autorisez pas! », a exhorté sur le même mode le chef du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), Kemal Kiliçdaroglu.
En cas d’échec, les analystes politiques doutent des résultats des nouvelles discussions de coalition qui s’annoncent et anticipent déjà un nouveau scrutin dès le printemps prochain. « Le scénario le plus probable reste le même: encore des turbulences », estime l’analyste Asli Aydintasbas, du Conseil européen sur les relations étrangères.
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