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Le Monde, le 02/05/2016
Marie Jégo
Deux attentats à la voiture piégée se sont produits dans le sud-est de la Turquie dimanche 1er mai, causant la mort de deux policiers et blessant plusieurs dizaines de personnes. Le premier attentat a eu lieu à Gaziantep, la grande ville commerçante située non loin de la frontière syrienne, où un véhicule chargé d’explosifs a été actionné par son conducteur devant un commissariat, tuant deux policiers et blessant vingt-trois personnes.
La déflagration était si forte qu’elle a été entendue à des kilomètres à la ronde. L’attaque, non revendiquée, aurait été commise par un militant de l’organisation Etat islamique (EI). D’après la presse turque, le père du kamikaze, interpellé peu après l’attentat, a justifié l’acte de son fils au nom de l’islam. La police recherche les passagers d’une autre voiture, auteurs de plusieurs coups de feu sur les policiers après l’explosion.
Gaziantep est connue pour être l’une des bases arrière de l’EI en Turquie. Plusieurs journalistes syriens opposés au régime de Bachar Al-Assad et à l’EI y ont été assassinés, dont deux dans la rue en plein jour. Dernière victime connue, le journaliste et opposant Mohamed Zahir Al-Cherkat est décédé le 12 avril dans un hôpital de Gaziantep après avoir été visé, trois jours plus tôt, d’un tir à bout portant alors qu’il marchait dans la rue.
A Gaziantep, l’organisation a pignon sur rue, disposant de ses réseaux et de ses maisons d’hôtes. Et malgré les opérations lancées par la police turque ces derniers mois, sa capacité de frappe est loin d’avoir été amoindrie.
A quelques centaines de kilomètres plus à l’est, la tension est également montée d’un cran dimanche. Une voiture piégée a explosé à Dicle, une ville majoritairement peuplée de Kurdes à 70 kilomètres au nord de Diyarbakir, où les rebelles armés du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, séparatiste, -interdit en Turquie) harcèlent les forces spéciales turques depuis plus de trente ans. L’explosion a blessé une dizaine de militaires.
Spirale de violence
Plus au sud, à Nusaybin, une ville kurde qui jouxte la frontière -syrienne, trois soldats turcs ont été tués et quatorze autres ont été blessés lors d’une attaque à la roquette menée par les rebelles -kurdes du PKK. Un autre militaire a perdu la vie au cours d’affrontements survenus le même jour dans la province de Sirnak, proche des frontières syrienne et -irakienne.
Subissant à la fois les attentats de l’EI – jamais revendiqués – et ceux du PKK, la Turquie est happée par une nouvelle spirale de violence. D’un attentat à l’autre, il devient difficile de distinguer qui en sont les auteurs. Mercredi 27 avril, une jeune femme revêtue d’une burqa a actionné sa ceinture d’explosifs non loin de la grande mosquée de Bursa (ville industrielle dans la partie européenne de la Turquie), blessant huit civils. L’attentat-suicide avait tout l’air d’avoir été fomenté par des islamistes radicaux, mais, dimanche, les Faucons du Kurdistan, (TAK), une organisation ultraviolente liée au PKK, l’a revendiqué.
La guerre en Syrie menace le flanc sud du pays. La situation est particulièrement tendue dans la province de Gaziantep, qui jouxte une bande de territoire syrien contrôlée par les djihadistes de l’EI. Depuis janvier, la ville de Kilis (220 000 habitants), située à 60 kilomètres au sud de Gaziantep sur la frontière, est sans arrêt visée par les tirs de roquettes venus du territoire syrien.
En quatre mois, 18 personnes ont perdu la vie, la plupart en avril. Dimanche, de nouveaux tirs de roquettes ont blessé deux personnes. Les habitants de Kilis, à 50 % des réfugiés syriens, sont à cran. Récemment, des centaines d’entre eux sont sortis dans la rue pour réclamer davantage de protection de la part du gouvernement.
Des drones américains sont entrés en action, dimanche, depuis la base d’Incirlik, dans le sud de la Turquie, détruisant un dépôt d’explosifs à Dabiq, un fief de l’EI dans le nord de la Syrie. L’installation de systèmes mobiles de lance-roquettes Himars n’est plus qu’une question de jours, a assuré Mevlüt Çavusoglu, le chef de la diplomatie turque. La riposte sera difficile, car les lance-roquettes utilisés par l’EI sur Kilis sont mobiles eux aussi.
Jeudi 28 avril, un blindé turc et des pièces d’artillerie ont été détruits par des missiles antichar (de type Kornet ou Metis, l’équivalent russe des TOW américains) -tirés par les hommes en noir depuis leurs positions de l’autre côté de la frontière.
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