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La Croix, le 22/08/2018
Julien Da Sois
Les États-Unis ont rejeté une offre de la Turquie qui proposait de libérer le pasteur en échange de l’arrêt des procédures contre une banque publique turque. Les Américains accusent cette dernière d’avoir aidé l’Iran à contourner l’embargo américain sur le pétrole avant 2015.
La Turquie veut s’en servir comme une monnaie d’échange. Accusé d’espionnage et d’activités « terroristes », le pasteur américain Andrew Brunson est détenu dans le pays depuis juillet 2016. Fin juillet, il a été placé en résidence surveillée et encourt jusqu’à 35 ans de prison ferme.
Selon le Wall Street Journal, Ankara a proposé un marché aux États-Unis : la libération du religieux de 50 ans en échange de l’arrêt des procédures contre une banque turque, Halkbank. Une offre rejetée par les États-Unis.
Cette version diffère du discours officiel. En échange de la libération du pasteur, le pouvoir turc assure demander l’extradition de Fethullah Gülen, ce prédicateur musulman en exil aux États-Unis que Recep Tayyip Erdogan juge responsable du coup d’État manqué de juillet 2016.
Une affaire liée à l’embargo américain avec l’Iran
Halkbank, qui fait partie des plus grandes banques publiques de Turquie, est soupçonnée par Washington d’avoir aidé l’Iran à contourner les sanctions américaines. Avant l’accord de levée des sanctions signé en 2015 – dont les États-Unis sont sortis en mai dernier –, l’Iran était sous le coup d’un embargo américain et européen, à cause de son programme nucléaire.
« Les États-Unis ont notamment interdit en 2011 le commerce de pétrole avec l’Iran, indique Deniz Ünal, économiste au Centre d’études prospectives et d’informations internationales (Cepii). La Turquie a été le pays le plus touché par cette décision, car l’Iran était l’un de ses gros fournisseurs. »
Halkbank, intermédiaire entre la Turquie et l’Iran
Les Américains accusent la Turquie d’avoir violé cet embargo, en expédiant de l’or vers l’Iran en échange de pétrole et de gaz. Halkbank était au cœur de ce système, puisque « la banque servait d’intermédiaire entre la Turquie et l’Iran », précise Deniz Ünal. Elle risque donc une amende colossale de la part des États-Unis, estimée à plusieurs milliards de dollars, qui risque de fragiliser le secteur bancaire turc.
Ce dernier n’a pas besoin de cela, puisqu’il est déjà en difficulté depuis l’effondrement de la livre turque le 10 août dernier. En une journée, la devise a perdu 17 % de sa valeur face au dollar, avant de se rétablir en partie la semaine dernière.
En mai 2018, l’ex-directeur général adjoint d’Halkbank, Mehmet Hakan Atilla, a été condamné par un tribunal américain à 32 mois d’emprisonnement, pour fraude bancaire et conspiration. Mais l’homme-clef s’est révélé être Reza Zarrab, un homme d’affaires turco-iranien, arrêté en 2016 à Miami. « Celui-ci a décidé de coopérer avec les autorités américaines et jouit donc du statut de témoin assisté », souligne Deniz Ünal.
Erdogan et l’AKP éclaboussés
En décembre 2017, il est venu raconter à la barre le rôle de premier plan joué par le ministre de l’économie d’alors, Zafer Caglayan – qui a démissionné en 2013 –, dans la mise en place du trafic avec l’Iran. Il a également confirmé avoir reçu l’aval de Recep Tayyip Erdogan, à l’époque premier ministre. Le marché proposé par Ankara à Washington pour la libération d’Andrew Brunson viserait dès lors à enterrer cette affaire, qui éclabousse le président turc et son parti, l’AKP.
Mais les États-Unis refusent de parler de la situation d’Halkbank ou de tout autre contentieux entre les deux pays, tant que le pasteur ne sera pas libéré, a précisé au Wall Street Journal un haut responsable de la Maison-Blanche. « Un vrai allié au sein de l’Otan n’aurait, dès le départ, jamais arrêté le pasteur Brunson », a estimé cette source.
Ce dernier vit en Turquie depuis 1993, où il est arrivé dans le cadre d’un programme mondial d’envoi de missionnaires de l’Église évangélique presbytérienne (EPC). Avant son arrestation, il officiait depuis 2010 au sein de l’église Dirilis (« Résurrection » en turc), qu’il avait fondée.
Des négociations qui n’avancent pas
En attendant, les procédures contre Halkbank se poursuivent. Le Trésor américain, dont le rôle est de fixer l’éventuelle amende infligée à la banque, l’a récemment assignée à comparaître. Mais les documents fournis par cette dernière ont été jugés insuffisants par les Américains.
La banque nie avoir commis des actes illégaux. Même son de cloche du côté du gouvernement turc, pour qui les accusations américaines sont sans fondement et basées sur des faux.
Les négociations entre la Turquie et les États-Unis semblent dans l’impasse. « Trump veut que le pasteur soit libéré séance tenante, sans donner de gages aux Turcs, explique Deniz Ünal. Mais jamais Erdogan ne pourra faire cela vis-à -vis de ses électeurs. »
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