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Le Monde avec AFP, le 17.04.2017
Le président Erdogan a évoqué dimanche un référendum sur le rétablissement de la peine de mort. Face aux réserves européennes, il a également envisagé lundi une consultation sur l’adhésion à l’UE.
La victoire étriquée du président turc, Recep Tayyip Erdogan, dimanche 16 avril, au référendum sur un renforcement de ses pouvoirs laisse augurer d’un nouveau durcissement des relations avec l’Union européenne (UE), déjà très tendues.
Dimanche soir, M. Erdogan a évoqué un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, une ligne rouge pour l’UE, qui exclurait de fait toute candidature d’adhésion. Lundi, il a enchaîné avec l’idée d’un troisième référendum, sur la poursuite ou non des négociations d’adhésion à l’UE.
Vers un référendum sur le rétablissement de la peine de mort
Pour l’Elysée, la tenue d’un nouveau vote sur la peine de mort en Turquie constituerait « une rupture avec les valeurs » européennes, écrit la présidence française dans un communiqué, lundi 17 avril :
« Les valeurs et les engagements pris dans le cadre du Conseil de l’Europe devraient conduire les autorités turques à conduire un dialogue libre et sincère avec toutes les composantes de la vie politique et sociale. »
Après le vote de dimanche, la France « prend note des contestations émises et suivra avec la plus grande attention les évaluations du scrutin effectuées par le Conseil de l’Europe et l’OSCE », poursuit le communiqué.
Alors que les observateurs internationaux ont déjà pointé des soupçons d’irrégularité dans l’organisation du scrutin de dimanche, l’Union européenne (UE) a prévenu dans un communiqué que « les amendements constitutionnels, et particulièrement leur application concrète, seront évalués à la lumière des obligations de la Turquie en tant que candidate à l’Union européenne et en tant que membre du Conseil de l’Europe ».
Un autre référendum sur l’adhésion à l’UE ?
Le président Erdogan avait placé les relations avec l’Union européenne au cœur de la campagne pour le référendum constitutionnel, critiquant Bruxelles pour l’absence de progrès dans les discussions en vue de l’intégration de la Turquie et usant du qualificatif de « nazi » à l’égard de l’Allemagne et des Pays-Bas, qui ont interdit des meetings électoraux aux communautés turques sur leur territoire.
Face aux nouvelles critiques européennes, le président turc a répondu lundi en évoquant l’organisation d’un référendum pour décider ou non de poursuivre les négociations d’adhésion à l’Union européenne. « Ils nous font attendre à la porte de l’Union européenne depuis cinquante-quatre ans, n’est-ce pas ? (…) Nous pourrons aller au-devant de notre peuple, et nous obéirons à sa décision », a lancé M. Erdogan lors d’un discours virulent au palais présidentiel, à Ankara, sans avancer de date pour une éventuelle initiative de ce type.
« L’Union européenne menace de geler les négociations. A vrai dire, ce n’est pas très important pour nous. Qu’ils nous communiquent leur décision ! », a ajouté M. Erdogan. Les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE sont au point mort depuis plusieurs années, et les tensions actuelles rendent improbable une reprise à court terme.
Les dirigeants européens appellent au consensus national
« Au vu du résultat serré du référendum [de dimanche] et des implications profondes des amendements constitutionnels, nous appelons […] les autorités turques à rechercher le consensus national le plus large possible dans leur mise en œuvre », ont écrit dimanche dans un communiqué commun le président de la Commission de l’UE, Jean-Claude Juncker, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, et le responsable de l’élargissement de l’UE, Johannes Hahn. « Nous encourageons la Turquie à prendre en compte les inquiétudes et les recommandations du Conseil de l’Europe, y compris au sujet de l’état d’urgence », poursuit le communiqué.
Le Conseil national de sécurité turc, dirigé par le président Recep Tayyip Erdogan, s’est d’ailleurs prononcé lundi pour une nouvelle prolongation de trois mois de l’état d’urgence en vigueur depuis le putsch avorté de juillet, selon la chaîne de télévision NTV. La décision a été prise deux jours avant que la mesure n’expire.
« Le gouvernement [allemand] attend que le gouvernement turc, après une campagne électorale dure, cherche maintenant un dialogue respectueux avec toutes les forces politiques et dans la société », a souligné quant à elle la chancelière Angela Merkel.
Le ministre des affaires étrangères autrichien, Sebastian Kurz, a lui estimé que le référendum turc sur la réforme constitutionnelle devait conduire l’Union européenne à faire preuve de « franchise » et à stopper les négociations d’adhésion de la Turquie. « Après le référendum turc, nous ne pouvons pas simplement revenir aux affaires courantes », a écrit le chef de la diplomatie autrichienne dans un tweet.
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