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Les Echos, le 16/05/2018
Yves Bourdillon
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, affolé détenteurs d’actifs turcs annonçant Londres qu’il comptait contrôler étroitement politique monétaire pays.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a affolé les détenteurs d’actifs turcs en annonçant depuis Londres qu’il comptait contrôler étroitement la politique monétaire de son pays. – AFP
En se déclarant prêt à contrôler étroitement la politique monétaire de son pays, Recep Tayip Erdogan a provoqué une nouvelle chute de la devise turque.
Les investisseurs ont toujours « voté » avec leurs placements en faveur du président turc, Recep Tayip Erdogan, depuis son arrivée au pouvoir il y a quinze ans. Plus maintenant.
La livre turque, qui bat depuis des mois des records à la baisse, a de nouveau enfoncé ses planchers historiques mardi et mercredi, à 4,49 pour un dollar, après que le chef de l’Etat turc a déclaré lundi dans une interview à Bloomberg qu’il comptait, s’il était réélu le 24 juin, contrôler étroitement la politique monétaire. Selon lui, l’actuelle politique de taux d’intérêt élevés est « la source de tous les maux », car elle nuit à l’investissement et freine une croissance pourtant parmi les plus élevées (7,4 % en 2017) des grands pays de la planète.
La banque centrale turque maintient les taux à 13 % pour lutter contre une inflation à deux chiffres et attirer les capitaux nécessaires au financement d’un déficit de la balance des paiements inquiétant. Ce dernier a atteint 16 milliards de dollars au premier trimestre 2018, le double de la période équivalente de 2017. Recep Tayyip Erdogan a affirmé que la banque centrale est, certes, indépendante mais « devra prendre des décisions en fonction des signaux envoyés par le chef de l’exécutif »… Recep Tayyip Erdogan fustige depuis longtemps le « lobby des taux d’intérêt ».
Une stratégie insoutenable
C’est peu dire que les marchés financiers n’ont pas apprécié cette nouvelle sortie. Avec le recul de mardi et mercredi, la livre turque a perdu 15 % depuis le début de l’année. Seul le peso argentin a fait pire. La plupart des analystes financiers déplorent des déclarations menaçant l’indépendance de la banque centrale et la crédibilité de la lutte contre l’inflation. Ziad Daoud, en charge du Proche Orient à Bloomberg Economics, a estimé que « malheureusement, énerver les investisseurs est la dernière chose à faire » si Erdogan veut stabiliser la devise turque.
D’autant plus que la chute de la livre étrangle les entreprises turques, dont la dette en devise s’élève à 336 milliards de dollars. La stratégie économique du pouvoir, fondée sur une croissance échevelée s’appuyant sur la consommation des ménages et les chantiers immobiliers, est jugée insoutenable par investisseurs et analystes. Au point que Paul Greer, du Fonds Fidelity à Londres, cité par Bloomberg, estime que la réélection de Recep Tayyip Erdogan serait « le pire résultat pour les marchés car il signalerait un prolongement de cette politique ».
Les sondages indiquent toutefois une reconduction probable, le 24 juin, du chef de l’Etat dans une fonction aux pouvoirs désormais absolus grâce à la réforme constitutionnelle de l’an dernier, qui avait été saluée par les investisseurs car elle renforçait la stabilité politique. Erdogan cumulerait les fonctions de chef de l’Etat, Premier ministre, chef du parti AKP et, de facto, de sa faction parlementaire ainsi que de l’appareil judiciaire et, donc, à en croire ses déclarations lundi, de la banque centrale… Le président a justifié cet appétit pour des leviers de pouvoirs supplémentaires par le fait qu’il « est responsable de la situation économique devant les citoyens en tant que chef de l’exécutif ».
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