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Le Monde, le 07/11/2015
Par Chrystelle Barbier (Lima, correspondance)
La série turque « El Sultan » s’affiche à Santiago le 14 décembre 2014.
Le Bosphore et une musique mélodramatique pour toile de fond, un homme en menace un autre, pistolet au poing. « Si tu m’aimes, ne le tue pas », supplie une jeune femme, les yeux pleins de larmes… Chaque soir, plusieurs dizaines de milliers de Péruviens suivent l’histoire de Fatmagül, héroïne de la série turque « Quelle est la faute de Fatmagül ? ». « Si je ne suis pas chez moi, je l’enregistre », confie Nadia Torres, 24 ans, qui avoue être tombée sous le charme des séries turques depuis la diffusion, en avril, des « Mille et Une Nuits », la première à avoir été diffusée au Pérou.
« Ces productions arrivent ici après avoir connu un gros succès dans les pays voisins », précise le réalisateur français basé à Lima Michel Gomez, témoin de ce boom qui a évincé les productions mexicaines et brésiliennes, pourtant reines du genre. Le succès est tel qu’au Pérou, cette année, des dizaines d’enfants ont été baptisés Onur et Shéhérazade, du nom des héros des « Mille et Une Nuits ».
C’est d’ailleurs avec cette série qu’a débutée, en 2014, l’aventure latino-américaine des telenovelas turques au Chili. Achetée à un faible prix par la chaîne Mega, « Les Mille et Une Nuits » a même été programmée, dans un premier temps, au milieu de la nuit. Enregistrant des audiences record, la chaîne chilienne a immédiatement acquis d’autres telenovelas turques telles que « Fatmagül ». Intrigués par le phénomène, l’Argentine, la Colombie, l’Uruguay, l’Equateur, le Mexique et le Pérou ont également acheté  » Les Mille et Une Nuits « . Les Péruviens ont immédiatement adhéré.  » Ces séries montrent de nouveaux paysages, une nouvelle culture… Sans s’éloigner d’une trame à la Cendrillon où la jeune femme, maltraitée par la marâtre, finit par trouver son prince charmant « , dit Michel Gomez.
2016, année de crise
Pour le réalisateur péruvien Eduardo Adrianzen, les séries turques plaisent au public des telenovelas traditionnelles car ce sont  » des mélodrames qui n’ont pas peur de s’appuyer sur des histoires d’amour débordant de sentiments « . Violée par trois inconnus, Fatmagül doit, pour  » sauver les apparences « , se marier avec l’un des hommes présents durant le viol dont elle finit par tomber amoureuse.  » Il y a toujours des drames et de terribles injustices « , note le réalisateur qui souligne, au-delà du scénario, la qualité technique de la production.
Autre clé du succès, selon M. Adrianzen, l’identification aux personnages.  » Les hommes sont très masculins, or les comportements machistes fonctionnent bien ici « , ajoutant :  » Bien que la société représentée soit musulmane, elle ressemble à celle, catholique, de la région, où pèsent les traditions et la religion.  » Quant aux femmes, elles luttent et l’emportent,  » comme en Amérique latine « , résume Eduardo Adrianzen, convaincu qu’une histoire comme  » Fatmagül  »  » fonctionne à tous les coups « .
Surtout, les séries turques marquent le retour de ce qu’étaient, à l’origine, les soap operas, qui ont longtemps fait le succès des productions locales.  » A force de vouloir concurrencer d’autres genres comme le policier ou la comédie, beaucoup ont oublié que la base des telenovelas était l’histoire d’amour « , constate le réalisateur péruvien. L’audience des séries a passablement ébranlé les producteurs mexicains, argentins ou chiliens, jusque-là les rois des telenovelas. Une partie du public leur reproche de s’être enfermés dans l’univers violent des mafias et du narcotrafic. Jugées trop sophistiquées, les séries brésiliennes sont accusées de s’être éloignées des téléspectateurs, non seulement dans les pays latino-américains, mais aussi au sein du Brésil, où les séries turques ne sont pas encore implantées.
Le Pérou n’est pas réputé pour ses soap operas mais pour les comédies.  » Les telenovelas turques ont pris la place de la production nationale « , s’inquiète Michel Gomez. Producteur de séries, il assure que 2016 sera une année de crise pour l’audiovisuel péruvien.  » Les chaînes ont décidé de ne pas produire car acheter des produits finis turcs leur coûte dans les 4 000 dollars l’épisode, ce qui est bien plus rentable que financer une production locale qui demande quelque 20 000 dollars par épisode « , regrette-t-il, mais il pense toutefois que la mode des telenovelas turques ne durera pas. Ni  » Les Mille et Une Nuits  » ni  » Fatmagül  » n’ont réussi à dépasser  » Au fond, il y a de la place « , comédie locale diffusée depuis 2009.  » Au final, les gens aiment se retrouver dans leurs images, leurs histoires.  »
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