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Le Monde, le 11/10/2019
Carrie Nooten (New York, Nations unies, correspondante)
Le siège des Nations unies, à New York, en septembre 2019. Jennifer Peltz / AP
L’offensive turque dans le nord-est de la Syrie divise les quinze membres du Conseil de sécurité de l’ONU, qui tentent de se mettre d’accord sur un texte sans ambition appelant Ankara à préférer les canaux diplomatiques « plutôt que militaires ».
Les pays membres européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Pologne et Belgique), qui avaient saisi le Conseil de sécurité en urgence, ont échoué, jeudi 10 octobre, à obtenir l’unanimité sur un texte. C’est donc à cinq qu’ils ont appelé Ankara « à cesser son offensive ».
La représentante américaine, Kelly Kraft, s’est refusée à condamner l’opération turque, tout en se démarquant ostensiblement des justifications données par Ankara, répétant que le président américain n’avait en aucun cas donné son feu vert et évoquant des « conséquences » pour Ankara si l’offensive turque menait à une crise humanitaire.
Pékin ménage Erdogan
Sans surprise, et comme le plus souvent sur le dossier syrien, Chine et Russie sont restées muettes. Pékin ménage Erdogan, car celui-ci évite de dénoncer ouvertement la détention massive par les autorités chinoises des membres de la minorité ouïgoure, turcophone et musulmane, et est ouvert aux projets d’infrastructures chinois en Turquie. La Russie, quant à elle, est restée impassible.
Les membres du Conseil de sécurité sont sortis de cette réunion avec un projet de déclaration proposé par les Etats-Unis invitant Ankara à revenir à la diplomatie, sans condamner ses frappes et n’exigeant pas de cessez-le-feu. Le texte réclame aussi une protection des civils et insiste pour qu’un retour éventuel de réfugiés se fasse sur la base du volontariat. Il n’a pas été adopté en l’état, car le représentant russe, Vassily Nebenzia, a requis plus de temps pour en référer à Moscou.
Le projet sera réexaminé dans l’après-midi du 11 octobre et il pourrait, après quelques modifications, être adopté à l’unanimité, ses formulations étant Âassez vagues pour permettre à la Russie de se joindre au reste des membres du Conseil de sécurité, sans trop froisser M. Erdogan. Le projet colle à la ligne du Kremlin, demandant qu’Ankara et Damas se parlent directement pour résoudre la question kurde. Pour Moscou, la poursuite des opérations turques affaiblit les combattants kurdes des Unités de protection du peuple (YPG). Ceux-ci contrôlent encore un quart de la Syrie environ, et ils restent l’obstacle principal pour que Bachar Al-Assad reprenne tout le pays. « Plus les Turcs auront de temps pour leurs opérations, plus les YPG en souffriront », analyse Richard Gowan, de l’International Crisis Group, un think tank américain spécialisé dans la résolution des Âconflits.
Ce texte de compromis, s’il devait être adopté à l’unanimité, satisferait aussi les Européens. Il montrerait l’unanimité du Conseil de sécurité, ce qui est rare sur le dossier syrien, tout en évitant de mettre trop Ankara en accusation, alors que Recep Tayyip Erdogan menace de laisser les 3,6 millions de réfugiés hébergés en Turquie partir vers l’Europe. En aparté, un diplomate européen rappelle « l’extraordinaire générosité de la Turquie » dans son accueil des réfugiés, et affirme qu’il serait prématuré d’évoquer des sanctions à l’égard d’Ankara. « Les sanctions n’ont pas du tout été à l’ordre du jour », affirme-t-il.
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