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Le Monde, le 03/08/2017
Par Marie Jégo (Istanbul, correspondante)
Le gouvernement a remplacé mercredi les principaux les chefs des armées de terre, de l’air et de mer. Les décisions n’ont pas encore été annoncées officiellement et doivent être approuvées par le président.
A l’issue d’une réunion de quatre heures présidée par le premier ministre, Binali Yildirim, mercredi 2 août, le Conseil militaire suprême (YAS) a décidé de remplacer les commandants des forces navales, aériennes et terrestres de Turquie. Le chef des forces terrestres, Salih Zeki Çolak, va être remplacé par l’actuel chef de la gendarmerie, Yasar Güler. Le commandant de la marine, Bülent Bostanoglu, sera remplacé par le vice-amiral Adnan Özbal, et le général Hasan Küçükakyüz va prendre la tête de l’armée de l’air à la place du général Abidin Ünal. Le chef d’état-major, Hulusi Akar, un fidèle soutien du président Recep Tayyip Erdogan, a été maintenu à son poste jusqu’à la fin de sa mission, en 2019.
Le YAS se réunit habituellement chaque année au mois d’août pour décider des promotions et des mises à la retraite au sein de l’armée. La réunion de mercredi était la troisième du genre depuis la tentative de coup d’Etat attribuée au prédicateur en exil Fethullah Gülen. Les décisions n’ont pas encore été annoncées officiellement. Elles doivent être approuvées par le président, qui a considérablement renforcé son contrôle sur l’armée depuis la tentative de putsch conduite par des officiers factieux le 15 juillet 2016.
Juste après le putsch, le gouvernement a mis les militaires au pas, limogeant entre autres 149 généraux sur 358. Selon un rapport établi par le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) et rendu public le 21 juillet, la purge a touché 10 840 officiers et soldats depuis la tentative de coup d’Etat.
Sous tutelle
A la faveur de l’état d’urgence imposé le 20 juillet 2016, l’institution militaire a été placée sous la tutelle du ministère de la défense. Les académies militaires ont été transformées en écoles nationales de sécurité, les hôpitaux militaires dépendent du ministère de la santé. Le personnel féminin a été autorisé à porter le foulard et il est question d’ouvrir les portes des établissements d’enseignement militaire aux élèves issus d’écoles religieuses. Enfin, le YAS voit dorénavant siéger en son sein les ministres de l’intérieur, de la justice et des affaires étrangères. En 2019, lorsque la réforme constitutionnelle voulue par le président Erdogan entrera en vigueur, l’état-major et les services secrets (MIT) relèveront de sa seule autorité.
Toute l’histoire de la Turquie durant ces quinze dernières années peut se résumer à une lutte sans merci des islamo-conservateurs contre la domination des militaires. Autrefois décrite dans la Constitution (et ce jusqu’en 2010) comme la « gardienne de la République turque », l’armée a longtemps régenté le pouvoir civil. Dépositaire de l’héritage de Mustafa Kemal Atatürk, le fondateur de la République laïque et unitaire en 1923, elle a pesé sur la vie politique du pays, avec trois putschs à son actif – en 1960, 1971 et 1980 – et le renversement en douceur d’un gouvernement dominé par les islamistes en 1997. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur) en 2002, les généraux ne tirent plus les ficelles.
« Bernés »
Lors des grands procès Ergenekon et Balyoz (2007-2013), des dizaines de hauts gradés ont été accusés par des procureurs acquis à Fethullah Gülen – alors le meilleur allié de M. Erdogan – d’avoir cherché à renverser le gouvernement AKP. Bien que la plupart des charges aient été fabriquées par les magistrats gülenistes, nombre de militaires de haut rang ont alors été condamnés à de lourdes peines. Pour les remplacer, les islamo-conservateurs ont nommé des militaires loyaux, dont des adeptes de la « fraternité » Gülen.
Tout a basculé quand l’alliance de l’AKP avec le prédicateur a volé en éclats en 2013, à la suite de révélations de corruption au sein du gouvernement. Les militaires emprisonnés dans le cadre des grands procès ont été libérés tandis que des mandats d’arrêts étaient émis contre les procureurs gülenistes qui avaient instruit les affaires de corruption.
M. Erdogan fit son mea culpa le 20 mars 2015, lors de sa visite à l’académie militaire d’Istanbul : « Moi, et le pays tout entier, avons été bernés. Ces opérations [les procès Ergenekon et Balyoz] nous ont déçus. Toutes ces affaires n’étaient qu’un complot orchestré par une organisation avide de mettre la main sur la Turquie grâce à ses réseaux au sein des institutions étatiques et des médias. »
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