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Le Monde, le 24/08/2019
Par Marie Jégo
Ankara entend conserver ses postes, malgré la progression des troupes de Bachar Al-Assad.
L’armée turque paraît de plus en plus vulnérable à Idlib, en Syrie, où ses postes d’observation se retrouvent à la merci des troupes de Bachar Al-Assad, lancées depuis trois mois dans une tactique de terre brûlée pour reprendre coûte que coûte la province rebelle. Après la chute de la ville de Khan Cheikhoun au sud, l’armée syrienne a pris le contrôle, vendredi 23 août, de plusieurs villages au sud d’Idlib et au nord de Hama, dont la localité de Morek, où l’armée turque dispose d’un poste. Encerclé par les troupes pro-régime, celui-ci est désormais coupé des ses approvisionnements venus de Turquie. La veille, un autre poste turc, à Surman, avait été la cible de tirs des troupes syriennes.
Depuis 2017, la Turquie, qui soutient les rebelles opposés à Bachar Al-Assad, dispose de douze postes d’observation à l’intérieur et autour d’Idlib, le dernier fief de la rébellion dans le nord-ouest de la Syrie. Elle entend bien les conserver malgré la progression fulgurante sur le terrain de l’armée syrienne, dont les unités d’élite ont été entraînées ces derniers mois par la Russie et équipées de matériel de vision nocturne, ce qui ne laisse aucun répit aux rebelles. Le ministre turc des affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a confirmé vendredi que la Turquie n’avait aucune intention de se retirer.
INFOGRAPHIE « LE MONDE »
Ces derniers jours, l’armée turque a tenté d’aider militairement les rebelles, en vain. Des renforts en hommes et en matériel ont été acheminés vers ses postes. C’est dans ce contexte qu’un convoi turc a été visé lundi par des bombardements de l’aviation syrienne alors qu’il circulait aux abords de Maarat Al-Nouman, suscitant un regain de tensions entre Ankara, Damas et Moscou. Des pourparlers ont lieu actuellement entre des responsables militaires russes et turcs sur le sort futur de ces postes.
Alarmé par la déroute de la rébellion, le président turc Recep Tayyip Erdogan doit se rendre mardi 27 août à Moscou pour y rencontrer son homologue Vladimir Poutine. Vendredi, les deux présidents se sont entendus au téléphone pour poursuivre leurs « efforts mutuels » en vue d’une solution.
Régime honni
M. Erdogan craint plus que tout un nouvel afflux de réfugiés en provenance d’Idlib, province contiguë à la Turquie où vivent près de 3 millions de civils, pour la plupart des déplacés venus d’autres régions de Syrie reconquises par Damas. Pour Ankara, il s’agit d’une « question de sécurité nationale », a rappelé le numéro un turc. La Turquie, qui accueille déjà 3,6 millions de réfugiés, a fermé sa frontière en 2016. Celle-ci a été renforcée par un mur en béton construit sur toute sa longueur – 600 kilomètres. Les forces turques n’hésitent pas à ouvrir le feu sur ceux qui tentent de passer.
Déjà plus de 400 000 personnes ont fui les combats à Idlib, cherchant le salut vers la frontière turque. Des centaines de milliers de déplacés vivent dans des conditions précaires dans des camps de toile ou les oliveraies le long de la frontière. L’offensive de Damas vers le nord est la recette parfaite pour une catastrophe humanitaire. Grisé par ses succès militaires – plus de terrain a été gagné ces deux dernières semaines qu’en trois mois –, Damas semble décidé à reconquérir l’ensemble de la poche rebelle, ce qui laissera à sa merci la population d’Idlib, résolument opposée à un retour dans le giron du régime honni.
La population n’ayant nulle part où fuir risque de forcer le passage vers la Turquie. « Si le régime poursuit son avancée, nous risquons d’assister au pire massacre de cette guerre », a estimé vendredi la chercheuse américaine Elisabeth Surkov, interrogée pour l’émission de radio Middle East Brief aux Etats Unis. En contact par Skype avec des groupes rebelles d’Idlib, elle assure que ceux-ci ont essuyé des pertes considérables ces derniers jours.
Les derniers développements à Idlib mettent la relation turco-russe à rude épreuve. En premier lieu, ils marquent la fin de l’accord « de désescalade » négocié à Sotchi en septembre 2018 entre Moscou et Ankara. Il s’agissait alors de différer la chute d’Idlib en créant une « zone tampon » entre les positions du régime et celles de la rébellion. De cet accord aujourd’hui moribond, il sera question le 16 septembre lorsque les présidents russe, iranien et turc se réuniront à Ankara.
Intransigeance
Ces derniers mois, Moscou n’a eu de cesse de rappeler que la Turquie n’avait pas tenu les engagements pris lors des négociations de Sotchi, notamment la restitution des autoroutes (la M5 reliant Idlib à Hama et la M4 entre Alep et Damas) au régime syrien, la sortie des groupes djihadistes de la zone tampon et l’évacuation de leurs armes lourdes. A bout de patience, le Kremlin, qui a mis tout son poids militaire au service du régime de Bachar Al-Assad, souhaite qu’Ankara évacue ses postes d’observation à Idlib.
L’intransigeance russe survient au moment où la Turquie tente, en coopération avec les Etats-Unis, de mettre en place une « zone de sécurité » dans le nord-ouest de la Syrie. La solidité du rapprochement russo-turc, que l’on croyait renforcé par l’acquisition récente par Ankara des systèmes antimissiles russes S-400, est en question. Malgré le désir mutuel d’une alliance forte, d’un nouvel attelage susceptible de damer le pion aux Occidentaux, aux Américains surtout, MM. Erdogan et Poutine restent divisés sur l’essentiel, à savoir le sort de Bachar Al-Assad, que Moscou veut maintenir à la tête de la Syrie et qu’Ankara veut voir partir.
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