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Le Figaro, le 10/03/2020
Par David Philippot
Berlin
L’extrême droite et une partie de la CDU d’Angela Merkel critiquent vertement cette décision.
L’année de la «vague migratoire», la décision prise par Angela Merkel de ne pas fermer les frontières aux réfugiés venus du Proche-Orient avait été qualifiée de «cadeau» par Alexander Gauland, codirigeant de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). MICHELE TANTUSSI/REUTERS
La «coalition des volontaires» ne fait plus recette. Elle accueillait en 2003, sous la bannière franco-allemande, les opposants à la guerre en Irak. Le gouvernement allemand a réutilisé l’expression lundi en présentant son programme d’accueil de 1000 à 1500 enfants migrants bloqués sur l’île de Lesbos. La moitié des pays européens s’étaient ralliés à l’époque à la bannière pacifique, mais seule une minorité semble cette fois disposée à suivre le mouvement. Berlin veut accueillir avec «ordre et humanité» une partie du contingent des «enfants malades ou les filles non accompagnées âgées de 14 ans et moins». Une autre condition implique la participation d’autres pays de l’UE. Personne ne sait si et quand cette nouvelle verra le jour. Selon l’annonce faite par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, la France, le Portugal, le Luxembourg, la Finlande et l’Allemagne se disent prêts à accueillir des réfugiés mineurs isolés.
De nombreuses pressions
Avec ce projet négocié au sein de la Grande Coalition, Berlin a voulu répondre aux manifestations du week-end dernier. Quelque 5000 personnes à Hambourg, 4 000 à Berlin et des milliers de manifestants dans tout le pays ont réclamé au gouvernement la prise en charge des réfugiés de la mer Égée. Les partis de gauche, les associations caritatives et les Églises font pression depuis des mois. Bien avant les images déchirantes en provenance de Lesbos, depuis l’automne 2018, les municipalités se mobilisent au sein du collectif Seebrücke («jetée», en français). Plus de 140 villes se déclarent officiellement «port-refuge» pour accueillir des migrants. Mike Schubert, le maire de Potsdam, soutient ce mouvement. Le social-démocrate rentre des îles grecques: «Il faut imaginer la situation sur place. Le camp de Moria est assez petit, huit fois trop rempli par rapport à sa capacité, avec un WC pour 170 personnes, une douche pour 250. Les espaces privés sont inexistants. Les enfants et les adolescents n’ont pas d’endroits où se mettre en sécurité. Dans cet environnement très agressif, ils ont peur et vivent dans l’angoisse de la survie.» Entre autres, la ville de Berlin, «forte de l’expérience emmagasinée depuis 2015» selon son adjointe aux affaires sociales, se dit prête à accueillir au pied levé 2000 personnes. Mais c’est le gouvernement qui décide.
La phrase «la crise migratoire de 2015 ne doit pas se répéter» est devenue un mantra de la politique allemande, répété à longueur de meetings ou d’interview. Au sein même de la CDU, certains critiquent vertement l’initiative prise par l’Allemagne: «Il ne faut prendre aucun de ces réfugiés. Le traumatisme de 2015 n’a pas été encore digéré par la population.»
L’année de cette «vague migratoire», 890.000 demandeurs d’asile avaient été accueillis outre-Rhin. La décision prise par Angela Merkel de ne pas fermer les frontières aux réfugiés venus du Proche-Orient avait été qualifiée de «cadeau» par Alexander Gauland, codirigeant de l’Alternative pour l’Allemagne (AfD). Ce parti dénonce, sur les réseaux sociaux, le «chantage d’Erdogan» et «la migration pour le système social allemand». Une majorité d’Allemands, 57% selon un sondage Welt-ARD, ne soutient l’accueil des réfugiés que si les autres pays européens en font autant. Un système de répartition pour lequel la chancelière milite depuis cinq ans.
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