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Le Figaro, le 30/12/2016
Si Moscou apparaît comme le gagnant du cessez-le-feu entre Damas et l’opposition, Ankara veut prouver qu’il faut compter avec lui.
MOYEN-ORIENT
Entré en vigueur dans la nuit de jeudi à vendredi, le cessez-lefeu entre le régime et les rebelles se maintenait globalement vendredi, malgré des affrontements signalés près de Damas et des bombardements de l’aviation syrienne rapportés à Hama, dans le Nord. Cette trêve générale, censée précéder des pourparlers de paix, est le fruit d’un compromis entre la Russie et la Turquie, engagées militairement en Syrie dans des camps opposés.
« Il ne faut pas rater cette opportunité historique », a plaidé le président turc, Recep Tayyip Erdogan, peu avant le début de la trêve et juste après s’être entretenu par téléphone avec son homologue russe, Vladimir Poutine. Garante de l’accord, « la Turquie continuera de déployer ses efforts pour la paix, la sérénité et la stabilité de la Syrie et de notre région », a poursuivi le chef de l’État. Derrière ces mots devenus si rares dans un pays en proie à une guerre civile depuis près de six ans, la Turquie voisine – elle-même meurtrie depuis 2015 par une série d’attentats liés à ce conflit – espère tirer les bénéfices d’un cessez-le-feu obtenu, en partie, grâce à ses bons offices.
Son armée, présente dans le nord du pays en appui de rebelles de l’Armée syrienne libre, poursuivait vendredi son offensive sur al-Bab, un bastion de Daech. Dans un communiqué, l’étatmajor turc a annoncé pour la première fois avoir reçu l’appui de l’aviation russe. Pour la Turquie, qui accuse l’Occident de l’avoir laissée « seule » face aux djihadistes à al-Bab, l’annonce est importante. Elle traduit surtout son espoir de voir le soutien de Moscou s’étendre à ses opérations contre les milices kurdes du PYD/YPG (Unités de protection du peuple), liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). « La Russie pourrait aider la Turquie à en finir avec le PKK en Syrie », confiait cette semaine un officiel turc à l’agence Reuters.
Anéantir le projet de zone autonome kurde
L’ambition d’isoler les factions kurdes pour anéantir leur projet d’une zone autonome à la frontière turco-syrienne s’annonce pourtant fragile, prévient l’ancien ambassadeur Ünal Çeviköz. « Malgré l’insistance d’Ankara, le PYD ne figure pas sur la liste des groupes exclus du cessez-le-feu, contrairement à Daech et al-Nosra. À ce stade, on ne peut donc pas dire que la Russie considère le PYD comme un groupe terroriste, observe-t-il. Par ailleurs, si Moscou dispose d’un certain contrôle sur les combattants kurdes situés du côté d’Afrin, à l’ouest d’al-Bab, on ne peut pas en dire autant de ceux de Manbij, à l’est, que la Turquie a désignés comme sa prochaine cible. Ceux-là sont sous influence américaine. Ce sont donc les États-Unis que la Turquie devra convaincre. »
Selon cet ancien diplomate, le seul gain tangible de la Turquie à cette heure est d’avoir « prouvé qu’il fallait compter avec elle pour une solution en Syrie », en tant que puissance régionale capable de contrôler la plupart des groupes rebelles. Ce poids pourrait lui garantir une zone d’influence sur le terrain syrien, aux côtés des Russes et des Iraniens. « Au passage, Moscou admet qu’il existe des rebelles modérés, ce qu’Ankara mais aussi les Occidentaux martèlent depuis le début », note Ünal Çeviköz.
Mais la Turquie aussi a fait des concessions. Elle qui réclamait à cor et à cri le départ de Bachar el-Assad, comme préalable à toute solution politique, a beaucoup reculé. Certes, le rôle du président syrien est minoré dans cet accord, ce qui satisfait Ankara. « Mais en le signant, la Turquie reconnaît un acteur dont elle affirmait jusqu’alors ne plus accepter la légitimité, constate Ünal Çeviköz. Elle consent donc au maintien du régime, sous une forme ou une autre. »
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