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Les Echos, le 16/08/2018
Yves Bourdillon
Le ministre turc des Finances exclut tout contrôle des capitaux ou appel au FMI après la chute de la livre turque. Macron a appelé à un renforcement des liens économiques avec Ankara.
« Ce qui ne me tue pas me rend plus fort ». Le nouveau ministre turc des finances, Berat Albayrak, semble s’être inspiré de Nietzsche en déclarant, jeudi, que son pays émergerait « encore plus fort » de l’actuelle crise monétaire. Lors d’une très attendue téléconférence avec des centaines d’investisseurs étrangers, il a exclu tout contrôle des capitaux et tout appel à l’aide au Fonds monétaire international, alors que la devise turque a perdu près de 20% en quelques jours en raison du différend avec les Etats-Unis.
Priorité à la lutte contre l’inflation
Le ministre des Finances, entré en fonction il y a seulement quelques semaines et connu des investisseurs surtout pour être le gendre du président turc, Recep Tayip Erdogan, a ajouté que l’Etat n’hésiterait pas à apporter une aide au secteur bancaire et qu’il excluait tout dérapage budgétaire.
Il a maintenu que la lutte contre l’inflation restait la priorité du gouvernement. La hausse des prix a atteint 16 % en rythme annuel fin juin, au plus haut depuis 2003, et devrait mécaniquement dépasser les 20 % prochainement en raison du renchérissement des produits importés, notamment du pétrole, provoqué par la chute de la lira.
Le ministre a estimé que son pays était peu endetté, avec une dette extérieure équivalente à 137% du PIB. Le talon d’Achille de l’économie turque est, selon l’écrasante majorité des analystes, son déficit de balance des paiements, monté à l’équivalent de 6% du PIB l’an dernier, financé par l’apport de capitaux à court terme très volatiles.
La livre turque a peu réagi aux propos du ministre, s’échangeant à 5,73 contre un dollar, après deux jours de reprise pour des raisons techniques, la banque centrale ayant pris des mesures qui renchérissent les opérations pariant sur une chute de la devise.
Un bras de fer inégal
Recep Tayyip Erdogan a annoncé mercredi un doublement des droits de douane sur les véhicules et cigarettes américaines, après avoir appelé au boycott de tous les produits électroniques de marque américaine. Une riposte à la hausse des tarifs sur l’aluminium et l’acier turc annoncée par la Maison-Blanche samedi. Les Etats-Unis sont le quatrième fournisseur et quatrième marché de la Turquie, alors qu’à l’inverse la Turquie ne figure qu’au vingtième rang des fournisseurs des Etats-Unis et son vingt-sixième débouché.
La crise avec Washington est née du placement en résidence surveillée début juillet du pasteur américain Andrew Brunson. Ce dernier a été emprisonné 18 mois pour des accusations et d’activités « terroristes et d’espionnage » niées par l’intéressé et par les Etats-Unis. Le pasteur avait été arrêté en octobre 2016 lors de la vaste purge menée par le régime suite au putsch raté de juillet 2016, qui s’était traduit par le limogeage de dizaines de milliers de juges, policiers, enseignants, et l’emprisonnement d’environ 46 000 personnes.
Ce jeudi, le secrétaire américain au Trésor Steven Mnuchin a menacé Ankara de sanctions supplémentaires si le pasteur n’était pas libéré rapidement.
Macron veut renforcer les liens économiques avec Ankara
Inquiets depuis des années par les atteintes à l’Etat de droit en Turquie et par ses positions de plus en plus anti-occidentales, les pays européens ont évité toute prise de position qu’Ankara pourrait présenter éventuellement comme un signe de soutien, à l’exception de l’Allemagne et de la France. Emmanuel Macron a jugé important, lors d’une conversation avec Recep Tayyip Erdogan, jeudi, de «renforcer les liens économiques » entre les deux pays, et a assuré le « soutien » de la France à une Turquie « stable et prospère ». Angela Merkel a aussi eu un entretien avec Recep Tayyip Erdogan mercredi.
La quête de soutiens diplomatiques d’Ankara face aux Etats-Unis s’est étendue à la Russie, la semaine dernière, et au Qatar, mercredi soir. Ankara affirme que l’émir du Qatar a promis des investissements directs de 15 milliards de dollars. Sans précisions sur le calendrier de ce programme, qui n’aura au demeurant aucun effet pour stabiliser la lira à court terme. Le Qatar, dont les fonds sont massivement placés aux Etats-Unis, hésitera aussi certainement à risquer la colère de Washington en prenant le parti d’Erdogan…
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