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Le Figaro, le 16/12/2019
Par Alexis Feertchak
Le président turc Recep Erdogan a dénoncé dimanche les menaces américaines de sanctions et le vote au Congrès d’une résolution reconnaissant le génocide arménien.
Trump et Erdogan au sommet de l’OTAN, le 4 décembre. REUTERS/Peter Nicholls
C’est un nouvel épisode dans la crise aiguë entre Washington et Ankara. En réaction à ce qui est qualifié par la Turquie de «menaces américaines», le président Recep Erdogan a déclaré dimanche qu’il pourrait fermer «si nécessaire» la base américaine d’Incirlik, située dans la sud du pays, à proximité de la Syrie, et stratégique à plus d’un titre.
Opérationnel depuis 1955, ce grand aérodrome militaire, qui sert notamment de point de transit entre l’Europe et le Moyen-Orient pour les forces américaines, est surtout connu pour abriter des armes nucléaires depuis 1959. Pendant la Guerre froide, la Turquie occupait une position stratégique par rapport à l’URSS, formant le flanc sud de l’OTAN. Aujourd’hui, une cinquantaine de bombes thermonucléaires B-61 américaines y serait toujours déployée. Faisant pression sur Washington en menaçant ainsi de remettre en cause un lieu stratégique pour le dispositif militaire américain, Recep Erdogan s’est justifié en dénonçant l’hypothèse de sanctions américaines, mais aussi le vote par le Congrès d’un texte reconnaissant le «génocide arménien».
«S’il nous faut prendre une telle mesure, bien sûr, nous avons l’autorité pour le faire (…) Si c’est nécessaire, nous fermerons Incirlik. La Turquie peut aussi fermer la base radar de Kurecik [une autre installation militaire américaine en Turquie] si nécessaire», a expliqué Recep Erdogan, dimanche sur la chaîne de télévision «A Haber» citée par Reuters.
«Génocide amérindien»
Après la Chambre des représentants, dominée par les démocrates, le Sénat américain a, à son tour, voté le 12 décembre une résolution non contraignante reconnaissant le «génocide arménien» de 1915. La Maison-Blanche y était opposée, mais la majorité pourtant républicaine de la chambre haute du Congrès américain est passée outre. Sur le dossier turc en général, le parlement juge Donald Trump et son administration trop frileux vis-à -vis d’Ankara.
Les historiens estiment que plus d’un million d’Arméniens ont été tués lors de la Première Guerre mondiale par les autorités ottomanes, sous la responsabilité du gouvernement nationaliste «Jeunes Turcs». Depuis lors, Ankara a toujours dénié ce qualificatif de «génocide», évoquant un contexte de guerre civile et de famine durant le premier conflit mondial. Recep Erdogan a précisé dimanche que la Turquie pourrait voter des résolutions reconnaissant un génocide commis par les Etats-Unis contre les populations amérindiennes.
Bras de fer militaire
Le président islamo-conservateur a aussi réagi à propos d’éventuelles sanctions américaines dans le dossier des missiles S-400 russes. «Sils nous menacent de mettre en oeuvre des sanctions, bien sûr, nous répliquerons», a-t-il expliqué. Depuis plusieurs mois, les États-Unis menacent la Turquie de sanctions économiques, après le choix d’Ankara d’acheter des systèmes anti-aériens et antimissiles à longue portée russes, les S-400, au lieu de matériels américains, comme il est de coutume pour la Turquie, membre de l’OTAN et alliée très proche de Washington depuis la Guerre froide.
Les premiers missiles ont été réceptionnés en juillet et l’agence russe d’exportation d’armements, Rosoboronexport, a annoncé fin novembre qu’un nouveau contrat pourrait être signé avec la Turquie pour un lot supplémentaire de S-400. Les États-Unis ont déjà , en représailles, suspendu les Turcs du programme F-35, auquel ils étaient associés, y compris dans la construction de ce nouveau chasseur furtif. La Turquie a réagi cet automne en évoquant la possibilité d’acheter des chasseurs russes Soukhoï, des Su-35, voire des Su-57, rival russe du F-35, ce qui pourrait encore ajouter à la discorde. Et remettre en cause la présence américaine à Incirlik.
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